de Éric Oliva
Broché – 1 octobre 2024
Éditions : Des livres et du Rêve

Dans l’arrière-pays niçois, les membres de la PJ enquêtent sur une série de meurtres sordides.
Une des affaires les plus perturbantes de leur carrière.
Plusieurs femmes sont assassinées.
Les corps exsangues sont mis aux enchères.
Meurtres en série, sacrifices humains ? Aucune piste ne peut être écartée.
Découvrez le nouveau thriller d’Éric Oliva.
Fort de ses 30 ans à la PJ de Nice, Éric nous balade brillamment dans les bas-fonds de l’âme humaine avec un réalisme impressionnant. Du grand Éric Oliva.

Depuis plusieurs années, Éric Oliva est un écrivain que je suis désormais. Il fait partie pour moi des auteurs qui se renouvellent fréquemment.
Il y parvient une fois de plus.
Ce coup-ci, il nous transporte dans l’arrière-pays niçois, dans un suspense fascinant et authentique, mais surtout particulièrement sombre, avec un sujet qui développe une déviance inédite et méconnue.
Trois cents pages enchaînées rapidement, englouties de temps de dire “Wahou” ! Il y en aurait eu deux fois plus, je les aurais lus avec le même plaisir.
Une écriture visuelle, sans fioriture, voire cinématographique, directe, avec une réelle maîtrise des procédures policières, normal me direz-vous pour cet ancien policier de la police judiciaire de Nice !
Éric nous transmet également les sentiments des victimes, leurs souffrances intenses pleines de réalisme.
Delphine est assassinée dans un jardin public, puis soigneusement vidée de son sang par une fine canule, sans laisser aucune empreinte. Quelques jours plus tard, ce sera le tour d’une de ses collègues de travail, Sophie, toujours en utilisant le même mode opératoire…
Les cadavres sont entièrement vidés de leur sang.
Qui se cache derrière ce meurtrier ?
Qui peut affliger de telles barbaries et surtout quelles raisons ?
Une intrigue palpitante menée tambour battant dans une ambiance glauque et malsaine.
Un véritable triomphe !
En outre, quel bonheur de retrouver des collègues lectrices, et plus encore, dans cette course contre-la-montre qui méritera toute votre attention !
Merci Angie !


Extraits :
« – Ce soir, tu es à moi seul.
En la découvrant, là, nue et resplendissante de beauté, ce furent les premiers mots qui vinrent à l’esprit de Rémy. Elle était allongée, presque alanguie. Il avait pris le temps de poser çà et là une dizaine de bougies qui, allumées, embaumaient l’atmosphère d’un doux mélange de senteurs de vanille et de cannelle. »
« Avec délicatesse, il glissa ses doigts dans sa longue chevelure blonde, y admirant les quelques mèches plus claires encore. La lueur des flammes qui s’y reflétait paraissait leur donner vie. Il en étira plusieurs jusqu’à son visage. L’odeur était particulière, mais ça, il s’en était douté – ô combien conscient de ce que cela signifiait. Mais que dire de plus ? Sinon que c’était sans conteste la cause de sa présence en ces lieux. »
« Avec une infinie douceur, les yeux emplis d’une étrange compassion, l’homme lui libéra enfin la bouche.
Peut-être avait-elle une question, un ultime souhait ? Delphine l’entrouvrit, mais aucun son n’en sortit. Elle était à présent bien trop faible.
Deux doigts glissèrent sur son front. Il remit une mèche en place, essuya une larme. Il aimait la voir belle. Elle le restera à jamais. Délicatement, il posa ses lèvres contre les siennes et, avec avidité, aspira son dernier souffle. »
« Le liquide onctueux coula dans sa gorge en émerveillant ses papilles de son goût un brin sucré, sans doute le résultat de l’infusion de la racine de réglisse incorporée à l’anticoagulant. L’effet était aussi insoupçonné que savoureux. Tout d’abord la douceur, puis l’effluve acidulé, une odeur qu’il aimait plus que tout. Loin d’être écœuré par cette sensation sirupeuse, s’il osait, il en reprendrait une poche ou deux, s’en rassasierait en le sentant se répandre en lui, lentement. »
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Je suis né à Casablanca en juillet 1967.
Arrivé en France en 1972, ce n’est qu’en 79 qu’avec ma famille, nous rejoindrons le climat agréable de la Côte d’Azur.
Mes parents devenus restaurateurs à Nice, mon parcours scolaire s’arrêtait rapidement aux portes du lycée à l’âge de seize ans.
Ont suivi de petits boulots, tout d’abord dans la restauration, en commençant par une carrière de cuisinier-pizzaïolo, travaillant dans divers restaurants entre Nice et Saint-Laurent-du-Var.
Après cinq ans, j’abandonnais ce métier pour devenir tour à tour ambulancier, agent de sécurité, vendeur et enfin convoyeur de fonds.
À vingt-quatre ans, le concours de gardien de la paix en poche, j’intégrais par conviction l’École Nationale de Police de Marseille d’où je sortais classé en février 1992, avant de prendre mes nouvelles fonctions sur la région parisienne et plus précisément au Commissariat de Montreuil-sous-Bois.
Plusieurs postes successifs et près de dix ans de vie dans ce département chamarré du 93, avant de prendre la décision de rejoindre ma région d’origine. Un an plus tard, j’obtenais ma mutation à Marseille, au Commissariat central de l’Évêché.
La passion des fonds sous-marins se faisant pressente, je passais rapidement mes niveaux de plongée. Dans le même temps, Clive Cussler, un auteur américain spécialisé dans la fiction sous-marine, me donnait l’envie de lire, je dévorais toute sa bibliographie.
L’envie d’écrire arrivait par la suite et, à force de tentations, je commençais l’écriture de Peter, un roman d’aventures dans lequel je parvenais à mélanger mon métier et ma passion. Mais quelques déboires m’obligeaient à mettre ce manuscrit de côté, et ce n’est que plusieurs années plus tard que celui-ci verrait le jour.
En 2006, ayant fait la connaissance de celle qui allait devenir ma compagne, je sollicitais ma mutation sur Nice et au mois de septembre 2007, j’intégrais un groupe judiciaire à l’Antenne de la Police Judiciaire où j’exerce toujours actuellement.
Quatre ans plus tard, je décidais de reprendre intégralement l’écriture de Peter. Le manuscrit était alors entièrement revu et corrigé. Après avoir fait, comme tout un chacun, les frais des maisons d’édition, j’optais pour l’autoédition en passant tout d’abord par Lulu.com puis chez BoD.
La fièvre de l’écriture se faisant ressentir et, surpris par les retours de mon premier roman, j’entamais dans la foulée un second manuscrit que mes lecteurs jugeaient très vite plus abouti. Un polar régional mettant à l’honneur la Côte-d’Azur et l’Antenne P.J. de Nice où j’exerce encore à ce jour. Le roman est paru sous le titre de Le Secret de Miss Meredith Brown fin 2012.
En Mai 2014, ce second roman était réédité chez Sudarènes Editions sous le titre de Mrs Meredith Brown.
https://leressentidejeanpaul.com/2022/10/26/mrs-meredith-brown/
Fin février 2015, “Chroniques d’une vie de flic” voyait le jour dans cette même maison d’édition. Sous la forme d’un roman, les lecteurs sont transportés de l’autre côté de la barrière, dans le quotidien du flic de terrain. Quinze histoires vraies qui font toucher du doigt ces instants qui marquent les esprits et bousculent les préjugés.
Enfin, au mois de juillet 2015, Peter est réédité chez Sudarènes sous son nouveau titre : Mafia en eaux troubles. Un opus qui reste un premier roman, mais un excellent livre de plage… (Des amateurs de plongée ?)
Depuis, les droits de Mrs Meredith Brown, Du soleil vers l’enfer et Chroniques d’une vie de flic ont été rachetés à Sudarènes et les romans sont disponibles aux formats numériques et papiers sur Amazon.
Le vase rose (2018)
https://leressentidejeanpaul.com/2020/03/12/le-vase-rose/
Une vie de flic (2019)
https://leressentidejeanpaul.com/2023/06/01/une-vie-de-flic/
Coïncidences (2021)
https://leressentidejeanpaul.com/2021/07/23/coincidences/
Du soleil vers l’enfer (2022)
https://leressentidejeanpaul.com/2022/04/11/du-soleil-vers-lenfer/
Sentence immédiate (2023)
https://leressentidejeanpaul.com/2023/04/12/sentence-immediate/
