Jean-Marc Dhainaut
Poche – 2 juillet 2020
Éditeur : Taurnada éditions

Le Foyer des Galibots, une maison de retraite paisible située dans le Nord de la France, ferma ses portes en 1992 après une effroyable série de morts mystérieuses. Des suicides, selon l’enquête. Détails troublants : certains pensionnaires avaient témoigné de présences effrayantes, et une aide-soignante avait affirmé avoir été attaquée par une force invisible.
Alan Lambin, enquêteur en paranormal, sent que cet endroit, construit sur les ruines d’un hôpital exploré quinze ans plus tôt, a besoin de lui.
A-t-il oublié la menace qui y rôde ?

L’hôpital qui avait été détruit par le grisou dans les années soixante-dix et qui avait laissé sa place à une maison de retraite en 1990 semble maudit, hanté peut-être, selon certains.
Plusieurs suicides inexpliqués vont se produire, des événements terribles vont se produire, et finalement, deux ans plus tard, la maison de retraite fermera officiellement ses portes et le bâtiment sera abandonné.
Alan Lambin a mis fin à sa carrière d’enquêteur paranormal commencée avec « La Maison Bleu Horizon », « Les Prières de Sang », puis « Les Galeries Hurlantes ». 15 ans se sont écoulées depuis sa dernière enquête. Alan mène maintenant une vie tranquille en couple avec sa fidèle collaboratrice Mina Arletti.
Cependant, à la demande insistante de son grand ami Paul et de Mina, il se verra contraint de revenir sur ce lieu qui avait définitivement mis fin à ses enquêtes, pensait-il.
La tension s’accroît, la menace est pesante, le danger omniprésent…
Que s’est-il vraiment déroulé dans cette maison de retraite ?
Qui est le Shadow Man ? Pourquoi poursuit-il Alan depuis son enfance ?
Une histoire captivante. Frissons assurés !
Mais plus encore que les frissons, ce sont encore une fois les émotions Ressenties qui m’ont complètement emportées…
Jean-Marc est vraiment remarquable, j’apprécie énormément cet écrivain qui sait réellement étonner ses lecteurs avec ses récits.
Quelle est l’importance de la vérité et de l’imagination dans ses écrits ?
Je vous laisserai seul juge…
Cependant, pour ma part, depuis que je l’ai découvert, je suis devenu « accro ». Son style, les émotions qu’il génère, la peur, la tristesse et… sa poésie également !
Ce livre est beau, il donne de l’espoir.
Je suis impatient de lire le prochain ? Le dernier ? Opus.
Merci une fois de plus, Jean-Marc…
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Extraits :
« “- Qui sont-ils ?
– Pardon ?
– Là ! Au bout du couloir. Qui sont ces enfants et cette petite fille ?”
Véronique n’avait vu personne. »
« Il était 6 heures du matin. Sous le choc, ils traversèrent la cour aux pavés humides. Lorsque Alan poussa la porte d’entrée, Paul était déjà debout et préparait le café. Il comprit en voyant leurs visages décomposés que quelque chose n’allait pas. Alan, qui n’avait pas dormi une seule minute, se laissa tomber sur le canapé pendant que Mina expliquait le phénomène dont ils venaient d’être témoins. »
« Je ne sais pas ce qui m’a pris de vieillir. Je crois que ça a été la plus mauvaise décision de ma vie, sourit Paul en bourrant sa pipe de tabac. Je suis content, Alan.
– Pourquoi ?
– De repartir à l’aventure avec toi. Mais je sens bien qu’il y a un truc qui te freine. Tu ne t’es jamais emballé pour la moindre enquête, tu as toujours été prudent, réservé, souvent même trop sceptique. Ton cerveau n’a fait que triturer sans cesse pour trouver des explications, mais là, il y a autre chose… »
« “C’est quoi, ces lettres, Mémé ?”
Sa grand-mère, vêtue de son tablier noir, son chignon de cheveux blancs, avait posé son rouet, s’était levée et s’était approchée de lui.
“Oh, ça, ce sont les initiales de ta maman : Jeanne Carvec. Elle avait d’ailleurs ton âge lorsqu’elle les a gravées. La petite chipie avait volé un tournevis dans le tiroir et avait gratté la pierre. Je l’ai surprise alors que je rentrais du bois pour le feu, Je revois encore son visage coupable.
– Tu l’as grondée ?
– Non, mon petit. Je l’ai aidée à terminer.
– Je peux, moi aussi ? Je peux graver les miennes à côté des siennes, Mémé ?”
Alan se souvenait du tendre sourire de sa mère lorsqu’il lui avait montré son œuvre, fier de lui, quelques jours plus tard. »
Jean-Marc Dhainaut est né dans le Nord de la France en 1973, au milieu des terrils et des chevalements. L’envie d’écrire ne lui est pas venue par hasard, mais par instinct. Fasciné depuis son enfance par le génie de Rod Serling et sa série La Quatrième Dimension, il chemine naturellement dans l’écriture d’histoires mystérieuses, surprenantes, surnaturelles et chargées d’émotions. Son imagination se perd dans les méandres du temps, de l’Histoire et des légendes. Il vit toujours dans le Nord, loin d’oublier les valeurs que sa famille lui a transmises.
Lauréat du Prix Plume Libre en 2018, il remporte le concours de nouvelles des Géants du Polar en 2019.
Brocélia
https://leressentidejeanpaul.com/2022/07/07/brocelia/
L’Œil du chaos
https://leressentidejeanpaul.com/2023/02/13/loeil-du-chaos/
La maison bleu horizon
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Les prières de sang
https://leressentidejeanpaul.com/2023/08/22/les-prieres-de-sang/
Psylence
https://leressentidejeanpaul.com/2023/07/05/psylence/
Les Galeries hurlantes
https://leressentidejeanpaul.com/2023/12/02/les-galeries-hurlantes/
Mémoire de feu
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Alan Lambin et l’esprit qui pleurait
https://leressentidejeanpaul.com/2024/12/27/alan-lambin-et-lesprit-qui-pleurait/



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