Chroniques d’une vie de flic : La police au quotidien
par Eric Oliva (Auteur)
Broché – 31 mars 2017
aux Éditions, Libres d’écrire.
Il existe une particularité dans le métier de flic : c’est que dans une même journée, vous pouvez traverser des instants de joie et de bonne humeur, pour vous retrouver aussi rapidement dans la souffrance, la douleur et la peine. Les nuits sont parfois courtes et agitées et amènent sur des matins d’autant plus difficiles. Si certains ressentis s’effacent avec le temps, les images, elles, ancrent leurs racines bien plus profondément.
Eric Oliva raconte son début de carrière en y contant quelques-unes des interventions qui ont marqué son chemin de jeune flic. Un roman profond et entier qui met en exergue les sentiments que tous les flics se doivent d’accumuler sans jamais y avoir été préparés. Il vient avec ses chroniques tenter de faire découvrir le métier de flic tel qu’il est vécu par les femmes et les hommes qui composent les rangs de la Police Nationale.
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Bonjour à toutes et à tous…
Je viens de tourner la dernière page, et “Ouf”…
Je prends un peu de temps sur la réflexion que m’a amené cette lecture…
J’entends déjà ou je devine votre question.
– Dis Jean-Paul ! Comment vas-tu chroniquer une chronique ???
– Et bien je ne vais pas le faire !
A-t-on besoin de raboter une planche parfaitement rectiligne ?
Je vais vous donner mon “ressenti »…
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Qui n’a jamais eut à faire avec un “flic“ un jour ?
Et qu’est-ce qu’un “Flic” ?
J’ai eu la chance, (ou pas d’ailleurs, il faudrait que je leurs pose la question ! lol) d’avoir régulièrement des policiers de tous grades dans mon entourage. Dans ma famille, certains voisins, beaucoup d’amis…
Lorsque j’étais enfants, jamais je n’aurai osé appeler “flics“ les amis de mon père qui venaient régulièrement à la maison…
La lecture captivante et très réaliste, proposée par Eric m’a fait comprendre que le mot “flic” n’était pas forcément une insulte en fonction de la personne qui le prononçait et au contraire je pense qu’Eric l’accepte avec fierté.
Alors va pour le mot flic.
Flic, qui malheureusement de plus en plus est décrié, bafoué, insulté, caillassé…
Alors qu’il ne compte pas ses heures, en encaissant au quotidien les difficultés que l’on peut difficilement imaginer.
Avec beaucoup de pudeur Eric nous raconte sa vie, son quotidien, essentiel pour notre bien à tous, même si souvent nous avons tendance à l’oublier. Ce sont “les gardiens de notre paix” et sans eux où serions nous ?
Vous l’aurez compris “Chroniques d’une vie de flic : La police au quotidien” n’est pas un roman.
Mais une succession d’anecdotes vécues par l’auteur…
Attention, pas de héros sortis tout droit d’une série, ou d’un film, ici les flics, sont avant tout des êtres humains.
Eric nous raconte son récit, une vie de labeur, une vie d’émotions, de doute parfois, d’amour et d’entre-aide souvent, nous rappelant qu’il n’est pas une machine et que c’est avec ce quotidien pesant et souvent ingrat qu’il doit se construire au jour le jour… Certains passages m’ont retourné l’estomac alors que d’autres m’ont fait esquisser un sourire. Il égratigne aussi, sans méchanceté aucune, mais avec un réel constat la « bureaucratie » de certaines réflexions bien menées, qui leurs lie les mains et qui défait régulièrement ce que les policiers ont tant de mal à mettre en place.
Et malgré le vécu d’Eric j’ai senti, ou “ressenti” de la psychologie, de l’amour et beaucoup d’émotions envers toutes ces personnes qui gravitent autour de lui quelques soient leur conditions sociales…
Alors, merci Éric, j’ai aimé le rendu que tu nous donnes de la police, ta police de tous les jour.
J’ai aimé ton écriture simple et touchante où à aucun moment je ne me suis ennuyé, d’ailleurs le bêtisier final est une fin idéale pour ouvrir la soupape nécessaire suite à la lecture de certains passages particulièrement forts de ta vie.
Il me tarde de te rencontrer, il me tarde de pouvoir discuter avec toi.
Une très belle découverte !!!
…
Extrait :
“Peu de gens sont en mesure de comprendre ce qu’est véritablement la vie d’un flic. Ce qu’il côtoie à longueur de journée, ce qu’il ressent est ce à quoi il est confronté tout au long de sa carrière. Lorsque l’on n’a pas vécu certaines situations de l’intérieur, on ne peut que se contenter de les imaginer, se les figurer, mais sans ne jamais avoir aucune certitude. On ne connaît vraiment leurs vérités crues que si l’on touche chaque image du doigt.
Leur carrière pourrait, par certaines facettes, être assimilé à celle d’un pompier d’un médecin urgentiste. Ces hommes qui sont là pour porter secours, sauver des vies, parfois au péril de la leur. Pourtant rien n’y ressemble.
Une divergence, mais de taille, fait toute la différence. L’homme symbolise, par le biais de son uniforme, le revers de la médaille. Il est aussi celui qui sanctionne. Tout le monde en est conscient, un flic n’est apprécié que quand on a besoin de lui. Dans le cas contraire, lorsqu’il prévient le désordre, il devient, aux yeux d’une certaine caste de la population, un paria, l’empêcheur de tourner en rond, le connard de poulet. Ne vous y trompez pas, les lois ne sont pas faites par les flics, leur job est seulement de les faire appliquer, souvent avec discernement.”
héhé celui là je ne le connais pas !
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