Historique

L’archéologue***

Le Périple de Démétrios
de Philippe Ehly
Broché – 1 décembre 2022
Éditions : Éditions Encre Rouge

• Bandeau_Intro - Ehly.jpg

L’héritage d’un vieil homme à Tombouctou va-t-il bouleverser l’Histoire ? Que contiennent les coffres de cèdre de sa librairie ? Ayant miraculeusement échappé à la vague destructrice des révolutionnaires islamiques qui ont ravagé la cité millénaire et terrorisé la population, leur contenu va-t-il livrer la clef d’un mystère né à six mille kilomètres de là ? L’archéologue Marc Miller et son équipe, après des années passées à explorer les fonds marins et les déserts du sultanat d’Oman ont acquis une nouvelle notoriété. Mais si l’histoire des épaves du XVIIIe siècle a pu être retracée, d’autres énigmes demeurent. D’où provenait le navire chargé d’amphores grecques qui s’est éventré sur les coraux de la côte ? Et quel était sa destination ? Pourquoi le fort d’Ashid et ses mines ont-ils été abandonnés ? Qui étaient ses occupants ? Le manuscrit du scribe Kéros va-t-il enfin répondre aux questions nées des découvertes archéologiques dans le sultanat d’Oman ?

“De telles choses doivent être connues un jour”, murmura le prêtre égyptien Manéthon il y a vingt-trois siècles.
Ce jour est enfin arrivé…

 

• Couv_2023-018_Ehly Philippe - L'Archéolgue ***

 

De nouveaux, j’avais hâte de retrouver les personnages qui m’avaient tant fait rêver lors des deux tomes précédents.

Philippe Ehly, nous compile une œuvre historique magistrale, à travers des voyages et des combats comme si nous y étions. Je le répète encore une fois, Philippe est un véritable passionné. Chaque détail, chaque grain de poussière sur une pierre, chaque grain de sable ou souffle de vent peuvent avoir son importance dans ce récit.

Dans ce troisième volet, nous nous trouvons dans des contrées encore méconnues, au IVe siècle avant Jésus-Christ. Nous suivrons ainsi le périple incroyable de Démétrios, sur la demande du roi Alexandre. Un long voyage de découvertes et d’exploration dans des lieux très peu connus, où chaque interaction avec les peuples sur place se révélera difficile et délicate. Un voyage qui va se dérouler sur plusieurs mois quand Démétrios apprendra de décès de son roi…

Encore une fois Philippe à su m’emporter dans ces contrées magnifiques, grâce à un manuscrit écrit par Kéros, scribe personnel de Démétrios. Un manuscrit qui va révéler une partie fascinante de notre histoire, de nouvelles intrigues, des peuples aux coutumes différentes… Un récit magnifique, mais…

Et oui, car pour ce troisième et dernier volet à priori ? Il y a un mais.
J’ai pris énormément de plaisir avec cette trilogie, mais je trouve que nous avons quitté beaucoup trop vite nos principaux héros des deux premiers tomes… On ne s’est pas ce qu’ils sont devenus… Il y avait aussi, comme un fil rouge mystérieux qui nous suivait dès le premier tome qui a été complètement abandonné ici. Qui était cette “Ombre” maléfique qui mettait en place tous ces attentats ? Qu’est-elle devenue ? Qui était-elle et pourquoi ?

J’espère vraiment qu’il y aura un quatrième tome qui pour moi bouclera ce superbe récit… Je trouve que beaucoup de questions sont restées sans réponse…

Alors Philippe, une suite ?

Encore une fois, un très grand merci à Blandine Carron, sans qui je n’aurai jamais fait cette très belle découverte !

÷÷÷÷÷÷÷
Extraits :

« L’homme qui marchait au milieu de la large avenue, bien qu’il y régnât une circulation intense, semblait si vieux que les passants l’auraient sans doute regardé avec surprise, s’ils n’avaient été pétrifiés par le respect. Si sa mise était simple, une robe de lin blanche sans manches, des sandales d’une qualité moyenne et un simple ruban blanc pour tenir en queue de cheval ses cheveux gris encore abondants et descendant jusqu’aux épaules, ceux qui l’entouraient ne pouvaient manquer d’attirer l’attention de tous. »

« L’un des problèmes que nous avions était que les gens avec lesquels nous aurions pu discuter ne parlaient aucune langue connue de nous et que ce n’était guère facile de se faire une opinion en se contentant de faire des moulinets avec les bras, des signes avec la main ou des grimaces diverses aussi expressives que possible. »

« Démétrios doutait quant à lui que nous fussions arrivés au bout du monde, même si cet univers sans hommes avec sa végétation, ondulant doucement au vent venu du nord et sa profusion d’animaux lui plaisait infiniment. Quant à cette navigation paisible sur ce fleuve large et sinueux, elle l’enchantait après les soixante jours de mer qui nous avait amené de Moxylon à l’embouchure de ce fleuve qui n’avaient pas été des plus plaisants tant les vents avaient joué avec nos peurs et les côtes avaient offert peu de possibilités pour le ravitaillement. »

 

 

Philippe EHLY, conseiller juridique et financier,
a longuement voyagé en Asie, tant professionnellement que pour satisfaire sa passion pour l’histoire et l’archéologie.

L’archéologue* – Épaves en mer d’Oman
https://leressentidejeanpaul.com/2022/10/21/larcheologue/

L’archéologue** – Le Fort d’Ashid
L’archéologue**

“Je suis né en 1946 à Caen. Mon père était boulanger. J’ai suivi des études supérieures dans le droit public avec une spécialité en droit de la mer. Mon premier écrit était ma thèse. J’ai aussi fait des études de lettres classiques. Dans ce cadre, j’ai écrit deux livres inspirés par l’Epopée d’Alexandre le Grand et j’ai développé un intérêt pour l’histoire grâce à des auteurs que j’ai trouvé inspirants. J’ai ensuite fait carrière dans la banque pendant 45 ans en tant que juriste d’entreprise. J’étais spécialisé dans la banque d’affaires et l’industrie pétrolière. J’ai commencé à travailler à 14 ans en aidant mon père à la boulangerie. Ma vie professionnelle a donc été particulièrement plaisante comparée aux conditions de travail de mon papa. J’ai énormément voyagé. J’ai passé les deux tiers de ma carrière à prendre l’avion. Je me suis donc débrouillé pour joindre l’utile à l’agréable. Quand je restais plusieurs semaines à l’étranger, j’en profitais pour faire de l’archéologie en amateur, ce que j’ai fait toute ma vie. J’ai eu comme maître à penser le professeur De Bouard qui était archéologue et qui emmenait ses étudiants faire des fouilles en Basse-Normandie. C’est lui qui m’a donné le goût de l’archéologie. Je me suis donc par la suite intégré à des équipes qui faisaient des recherches archéologiques, notamment au Liban et en Syrie, quand j’étais sur place pendant plusieurs semaines pour le travail. En 2013, j’ai pris ma retraite et ma femme ayant des attaches à Joigny, nous sommes venus nous y installer. ”

Laisser un commentaire