Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres
de Maxime Gillio (Auteur)
Broché – 22 mars 2017
Éditeur : Pygmalion
« Je vois Gabrielle, ma fille, m’observer de son regard indéchiffrable. Pourquoi ce livre ? Après tout, c’est notre passé, sa vie, mes sentiments. Il ne concerne qu’elle et moi, pourquoi l’exposer aux yeux de tous ? Parce que nous en avons besoin. Parce que nous devons guérir de cet amour contrarié et nous retrouver.
Je n’écris pas un livre sur l’autisme, encore moins un guide ou un mode d’emploi, j’offre les souvenirs que je nous ai volés. L’histoire banale d’un père et d’une fille. »
Chaque jour, les chiffres concernant l’autisme nous alertent. 650 000 cas en France… Si chacun est différent, la souffrance de l’enfermement est, pour eux comme pour leurs proches, commune. Une souffrance que Maxime Gillio tente de contourner avec la force de ses mots, sincères et émouvants.
Bonjour à toutes et à tous…
Cri de douleur et d’amour à la fois, “Ma fille voulait mettre son doigt dans le nez des autres” n’est plus tout à fait un roman et d’ailleurs Maxime Gillio, n’est pas, ici, tout à fait un auteur.
Maxime est un papa qui nous envoie un hommage très émouvant, plein d’amour, de tendresse et d’humour à sa fille Gabrielle…
Un témoignage humble qui offre une véritable leçon de vie à tous les parents, que leurs enfants soient touchés par un handicap ou non.
Gros coup de cœur… Je conseille vivement ce livre !
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Extrait :
« Mes activités littéraires m’amènent parfois à devoir m’absenter tout un week-end. Le déroulé de mes absences est toujours le même. Les jours qui précèdent mon départ, je suis content, je vais voir des copains, me changer les idées. Le matin, je suis au taquet, hop, dans la voiture, et ciao Dunkerque. Mais souvent, je ne suis pas encore arrivé que déjà, tu me manques, que j’ai envie de revenir à la maison. Je regarde l’heure et je me demande ce que vous faites pendant que je ne suis pas là. Alors oui, je déconne avec les copains, je signe les livres. L’espace de quelques heures, j’existe en tant qu’autre chose que père. Mais ça ne dure pas. Au fond, je n’ai qu’une seule envie, rentrer à l’hôtel pour vous téléphoner, ou carrément reprendre la voiture.
Se quitter un peu pour se retrouver beaucoup, je n’ai rien inventé. »
Maxime Gillio, père de trois enfants, a travaillé douze ans dans l’Education nationale avant de réaliser qu’il n’aimait rien tant que le calme et la solitude. Depuis, il s’est reconverti dans l’édition. Mais il a quand même gardé sa tribu, pour son plus grand bonheur.
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