
Bonjour à toutes et à tous…
Après avoir lu, “Il reste la poussière”, “Des nœuds d’acier”, et “Les larmes noires sur la terre”, j’étais sûr que le style de Sandrine Collette serait au rendez-vous.
Je ne me suis pas trompé !
C’est un très beau livre, avec beaucoup d’émotions aussi bien de la part des parents que de celles des enfants.
Des mots, très forts, des choix à faire, très durs.
Une peur omniprésente… Une nature toute puissante.
Une histoire haletante et une course contre la montée des eaux.
De la colère, de la tristesse, de la joie, de la peur…
Un gigantesque tsunami a dévasté le monde.
Quelques îlots émergent mais pour combien de temps encore ?
La mer continue de monter, chaque jour un peu plus.
Deux histoires se déroulent parallèlement.
La première : Pata, Madie et six de leurs enfants prennent une barque, ils fuient en direction des “terres hautes”.
La seconde : Celle de trois enfants « abandonnés » qui essaye de survivre dans l’attente d’un hypothétique retour des parents.
Sandrine aborde encore une fois des thèmes forts, qui ne laisseront personne indifférent.
Un roman qui laisse des traces… Un “Grand” Sandrine Collette !
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Extraits :
« Le cœur de la mère s’est suspendu à l’instant où elle a enjambé la barque pour quitter l’île un peu avant l’aube, Marion dans les bras.
Machinalement, elle a compté les enfants nerveux entassés dans l’embarcation : de un à six. À six, quelque chose s’est brisé au-dedans d’elle, quelque chose qui sait que six, ce n’est pas le bon chiffre. L’élan dans les viscères de Madie pour retenir le cri. Elle s’assied à son tour, tout qui tremble : les mains, les jambes, les lèvres qui veulent articuler : sept,huit, neuf.
Mais pas.
Cela s’arrête à six.
Madie vole en éclats. Elle est celle qui part. Celle qui abandonne. »
Sandrine Collette passe un bac littéraire puis un master en philosophie et un doctorat en science politique. Elle devient chargée de cours à l’Université de Nanterre, travaille à mi-temps comme consultante dans un bureau de conseil en ressources humaines et restaure des maisons en Champagne puis dans le Morvan.
Elle décide de composer une fiction et adresse son manuscrit aux éditions Denoël. Il s’agit « Des nœuds d’acier », publié en 2013. Son premier roman rencontre un vif succès critique et public avec 20 000 exemplaires vendus. Il obtient le Grand Prix de littérature policière ainsi que le Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne.
En 2014, elle publie son second roman « Un vent de cendres » (chez Denoël) qui revisite le conte La Belle et la Bête.
Devenue l’un des grands noms du thriller français, une fois encore, elle montre son savoir-faire imparable dans « Six fourmis blanches » (2015).
« Il reste la poussière » (2016) obtient le Prix Landerneau du polar. En 2017 paraît « Les larmes noires sur la terre ».
Sandrine Collette partage son temps entre la région parisienne et son élevage de chevaux dans le Morvan.
J’ai encore en mémoire une lecture riche en émotions !
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Tu connais, Jean Paul, mon amour pour les écrits de Sandrine ! 😉 🙂 😛
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