Le Rire du Monde (Fragments de Voyage…)
de Lou Vernet (Auteur)
Broché – 27 septembre 2018
Éditeur : Éditions La Trace
“Ces instant bénis où chaque souffrance endurée, chaque sueur perlée, chaque pas accompli ouvrent sur la rencontre.
Avec soi bien évidemment mais aussi l’autre, cet étranger, ce galopin hors frontière…”
Une réflexion originale, passionnée et attachante sur les voyages, nos voyages…
Bonjour à toutes et à tous…
Le Rire du Monde (Fragments de Voyage…)
Ce n’est pas par hasard qu’il y a des majuscules à certains mots.
Rire, Monde, Fragments, Voyage.
Tout est résumé en quatre mots Tellement simples.
Il y en a pourtant un cinquième qui se cache et revient régulièrement tout le long de la lecture de cet ouvrage.
Émotion.
Lou Vernet nous invite à partager une partie de Son Monde. Elle nous invite à Voyager avec elle. Elle avance, doucement un pied devant l’autre, Pas après Pas. Sa Respiration est posée sur un Rythme ou chaque Souffle de Souffrance finira par se transformer en souRire. À travers ses mots j’ai voyagé, dans le Monde Entier. Ses Rencontres avec les Autres, avec Elle parfois. Le Doute, la Peur, la Souffrance et des Déceptions, aussi… Trente deux fragments de Vie qui vont s’étirer jusqu’à l’Infini, sur le chemin de Sa vie, sur un chemin tout en poésie.
Lou, J’ai eu l’impression de Marcher à tes cotés et seul le Silence rythmait la Cadence de nos pas et de nos Respirations. Telle une Quête spirituelle, à la recherche d’un horizon qui s’éloignait à chaque pas…
Merci pour ce Voyage.
Tes Mots, telles des Photos m’ont porté durant ces Moments Silencieux, où seul le Froissement des Pages accompagnait ta Plume…
Le Bonheur existe… À chacun de trouver le Sien…
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Extraits :
« Le retour est toujours brutal. La violence des contrastes peut rendre survolté et agressif. D’un seul coup, il y a trop de monde, trop de bruit, trop de pollution et trop d’odeurs. Ça te bloque le plexus dès l’arrivée
…/…
Pendant une semaine, plusieurs fois, je me suis arrêtée de marcher et j’ai regardé autour de moi. Complètement ahurie.
…/…
Hommage XXL à ses cueilleuses de thé pour ne citer qu’elles. Si je vous demande expressément de savourer votre prochain thé en pensant à la somme de travail que cela représente, le ferez-vous ? »
Rédiger une biographie, même succincte, de Lou Vernet s’avère être plus compliqué qu’il n’y paraît, tant l’auteur est inclassable selon les codes habituels du genre.
Lou est une autodidacte.
Passionnée. Libre. Têtue. Et un peu barrée. Sa devise : “Ne prenez pas la vie au sérieux, de toute façon vous n’en sortirez pas vivant !“ B. le Bovier de Fontenelle.
“Je veux partir. Loin. Ailleurs. Partir comme on voyage. La folie devant, les doutes derrière. La première fois que j’ai voyagé, c’était à dos de livres. Les mots m’avaient ouvert la voie, j’ai suivi les lignes. Et j’ai aimé. La respiration des virgules, le repos des points, l’essentielle interrogation, la folle exclamation. J’ai aimé à outrance, dans l’absolu, la passion, la servitude. J’ai aimé à vouloir écrire aussi. Le voyage des autres ne me satisfaisait plus, il me laissait à quai, ne comblait plus mes manques. Mais comment voyager seule quand on ne l’a jamais fait ? Comment créer le partir, quand on est encore amarrée ? Qui étais-je pour ainsi vouloir créer ? Dieu est créateur, je n’étais pas Dieu, je ne pouvais pas créer. Alors j’ai copié. Les bons mots de l’un, les maximes de l’autre. Comme ils ne me satisfaisaient pas non plus, j’en ai changé le sens, le rythme et puis l’idée. Ecrire c’est ne pas savoir dire. C’est s’être trop tu. Qu’avais-je à dire qui ne soit déjà révélé ? Mes premiers accents m’ont fait pleurer. Ils étaient aigus, n’en finissaient pas de hurler. Les graves devenaient solennels, pour ne pas dire ennuyeux. Les circonflexes m’ont sauvée, leurs chapeaux m’abritaient. Alors les mots sont devenus mes amis et les verbes ont fini par se conjuguer. Au passé d’abord, dans l’espoir d’un futur ensuite, dans le plaisir du présent enfin. Maintenant il me suffit de les écrire pour jouir. Jouir de les voir prendre vie. Grâce à moi, puis malgré moi, presque en dehors de moi, presque plus fort que moi. Ils sont un voyage, de l’intérieur vers l’extérieur, de moi à vous, de moi pour vous. Ils sont mes ailleurs, ce qui n’est pas si loin.”
Une chronique qui invite à ce voyage avec l’auteur !
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Et de très beaux voyages d’ailleurs…
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