de Christian Avreix
Broché – 3 mai 2019
Éditeur : Édilivre
Ce récit autobiographique nous emmène de la Côte d’Azur en Roumanie. On découvre comment une histoire familiale peut prédestiner un de ses descendants et comment l’histoire personnelle de celui-ci peut entrer en résonance avec son histoire familiale. La boucle est bouclée. Mêlée à de nombreuses références d’événements contemporains, oubliés ou méconnus en fonction de l’âge du lecteur, cette histoire, truffée de détails, impressionne tant par l’émotion de certaines situations, que par la mémoire phénoménale de l’auteur, lui permettant de retranscrire son enfance, son adolescence, ses années d’études, ses vacances, ses rencontres amicales, professionnelles, sa vie professionnelle de salarié puis de chef d’entreprise, sa femme, ses enfants, ses joies, ses peines, ses réussites, ses échecs.
Avant tout, je tenais à remercier Xavier Mouille, pour l’envoi de ce livre il y a quelques semaines !
J’avoue d’abord avoir été surpris par cet envoi.
“De Saint-Tropez à Sibiu”, je savais que Sibiu se trouvait en Roumanie, et de prime abord, ce n’est pas du tout le genre de lectures auxquelles je suis habitué. J’ai très vite été embêté…
Pourquoi moi ?
Je l’ai mis de coté ! (On verra plus tard…)
Puis au bout de quelques jours je me suis mis à la place de Xavier qui avait eut la bienveillance de me faire cet envoi. J’ai repris le livre et me suis rendu compte que c’était “son” histoire !
Je l’ai donc glissé dans la PAL de mes livres “Surprises dans la boîte aux lettres”…
Et grand bien m’en a pris !
Ce n’est pas un roman. C’est une tranche de vie, un roman autobiographique qui m’a fait voyagé, pas seulement grâce au photos disséminées le long des pages mais tout simplement par un texte touchant, comme peut l’être la vie.
J’ai traversé la France mais aussi l’Europe, parfois en vélo parfois en voiture.
Plutôt doué à l’école, notre “héro” fait des études un peu poussées et s’oriente très vite vers tout ce qui tourne autour des mathématiques et des sciences. C’est un “technique”. Ce sera ensuite un enchainement d’anecdotes, tantôt drôles, tantôt moins et puis la vie professionnelle, avec des hauts, des échecs, de la prison, et oui… les injustices, la vie de couple et de papa. La vie quoi !
J’ai finalement passé un moment agréable de lecture avec une préférence sur la première partie jusqu’au service militaire, mais le reste n’en n’est pas moins intéressant.
Malgré mon appréhension, une belle “surprise” vers laquelle je ne serai jamais allé !
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Extraits :
« Au contrôle des passeports, le fonctionnaire m demande pour quel motif je rentre en Roumanie, et il examine le contenu de la voiture. Quand je lui dis que je viens m’installer à Sibiu pour y créer une entreprise, il a l’air très heureux, ne fait aucun commentaire sur le matériel que je transporte et me souhaite une bonne chance. Je ne parle pas la langue roumaine, mais il comprend bien le français, comme un grand nombre de citoyens roumains depuis plus de trente ans. En effet, de 1947 à 1989, sous le régime communiste, la langue française été choisie par de nombreux parents, qui ne souhaitaient pas que leurs enfants apprennent la langue russe, seule alternative offerte. Depuis la révolution, la langue anglaise est proposée et majoritairement choisie comme première langue étrangère, la langue française choisie comme deuxième langue, ou, selon les régions, la langue allemande ou hongroise, en particulier en Transylvanie. »
« Comme l’année précédente, le mois de juillet se passe à Saint-Tropez, où notre grand-mère nous amène à la plage le matin et nous fait faire les devoirs de vacances l’après-midi. Les mois d’août et septembre se passent à Amélie-les-bains. Dans cette ville, j’ai accès à la bibliothèque municipale, et je prends goût à la lecture de nombreux romans d’aventures et d’anticipation, entre autres ceux écrits par Jules Verne, dans la collection originale de l’éditeur Hetzel. Le premier livre est « les enfants du capitaine Grant », passionnant Roman qui raconte la recherche de leur père disparu par ses enfants autour du trente-septième parallèle de l’hémisphère sud. »
« Cette particule, que les frères Bogdanov appellent « la particule de Dieu », permet d’expliquer comment ce serait passé la création du monde. Selon Albert Einstein, la fission de la matière crée de l’énergie, et réciproquement, l’énergie que transporte la lumière peut créer la matière, et cette particule, le « boson de Higgs » est indispensable pour effectuer la transformation dans ce sens là.
On pourrait donc expliquer la création de l’univers il y a environ quinze milliards d’années par la transformation de la lumière en matière. Il est étonnant que dans plusieurs religions on assimile depuis longtemps Dieu le créateur à la lumière ! »
Christian Avreix (Xavier Mouille), né en 1945 à Paris quand ses parents sont revenus de Prusse orientale, n’a écrit pendant sa vie active que des comptes rendus de réunions techniques et commerciales à destination de ses supérieurs et de ses collègues. Ce récit est le développement des réponses données à ceux qui lui demandaient les raisons de son expatriation.