Émotion, Histoire vraie, Témoignage

Une vie de flic

de Éric OLIVA
Broché – 11 septembre 2019
Éditions : City Éditions

• Bandeau_Intro - 2.jpg

Éric est flic depuis le début des années 1990. Il a d’abord exercé en Seine-Saint-Denis, le département de tous les excès, puis dans le Sud de la France. En trente ans de carrière, il a enquêté sur toutes sortes d’affaires et croisé des meurtriers, voyous, professionnels de l’arnaque, petits drogués et grands trafiquants.

Dans ce livre sans tabou, il dévoile l’envers du décor et les moments qui ont marqué sa vie de policier. Les interventions musclées où l’on risque sa vie, les planques interminables, les indics qui flirtent avec l’illégalité, les interrogatoires, le suicide de collègues, les arrestations…

Avec beaucoup de passion, il raconte ce métier souvent injustement décrié. Loin de l’image du « fonctionnaire » de police, on découvre qu’être flic c’est d’abord respecter les valeurs de courage, dévouement et intégrité. Un témoignage-vérité sur une véritable vocation au service des autres.

30 ANS DANS LA POLICE :
UN TÉMOIGNAGE UNIQUE.

 

• Couv_2023-53_Oliva Eric - Une vie de flic

 

Qui n’a jamais eu à faire avec un “flic” un jour ?
Et qu’est-ce qu’un “Flic” ?

J’ai eu la chance (ou pas, d’ailleurs, il faudrait que je leurs pose la question ! 😂) d’avoir régulièrement des policiers de tout grade dans mon entourage. Dans ma famille, certains voisins, des amis aussi…
Lorsque j’étais enfant, jamais je n’aurai osé appeler “flics” les amis de mon père qui venaient régulièrement à la maison…
La lecture captivante et très réaliste, proposée par Éric m’a fait comprendre que le mot “flic” n’était pas forcément une insulte en fonction de la personne qui le prononçait et au contraire, je pense qu’Éric l’accepte avec fierté.

Alors va pour le mot flic.
Flic, qui malheureusement de plus en plus est décrié, bafoué, insulté, caillassé…
Alors qu’il ne compte pas ses heures, en encaissant au quotidien les difficultés que l’on peut difficilement imaginer.

Avec beaucoup de pudeur Éric nous raconte sa vie, son quotidien, essentiel pour notre bien à tous, même si souvent, nous avons tendance à l’oublier. Ce sont “les gardiens de notre paix“, sans eux où serions nous ?

Une vie de flic n’est pas un roman.
C’est une succession de quinze histoires vraies, d’anecdotes vécues par l’auteur dans son quotidien… Attention, pas de héros sortis tout droit d’une série B, ou d’un film, ici les flics, sont avant tout des êtres humains.

Éric nous raconte son récit, une vie de labeur, une vie d’émotions aussi, de doute parfois, d’amour et d’entreaide souvent, nous rappelant qu’il n’est pas une machine et que c’est avec ce quotidien pesant et souvent ingrat qu’il doit se construire au jour le jour… Certains passages m’ont retourné l’estomac alors que d’autres m’ont fait esquisser un sourire. Il égratigne aussi, sans méchanceté aucune, mais avec un réel constat sur la “bureaucratie” et certaines réflexions bien menées, qui leur lie les mains et qui défait régulièrement ce que les policiers ont mit tant de mal à mettre en place.
Et malgré son vécu, j’ai senti, ou “ressenti” de la psychologie, de l’amour et beaucoup d’émotions envers toutes ces personnes qui gravitent autour de lui quelle que soient leurs conditions sociales…

Alors, merci Éric, j’ai aimé le rendu que tu nous donnes de la police, ta police, celle de tous les jours.
J’ai aimé ton écriture simple et touchante où à aucun moment, je ne me suis ennuyé, d’ailleurs le bêtisier final est une fin idéale pour ouvrir une soupape nécessaire, suite à certains passages particulièrement forts de ta vie.

Il me tarde de te rencontrer, il me tarde de pouvoir discuter avec toi…

÷÷÷÷÷÷÷

Extraits :

« Peu de gens sont en mesure de comprendre ce qu’est véritablement la vie d’un flic. Ce qu’il côtoie à longueur de journée, ce qu’il ressent est ce à quoi il est confronté tout au long de sa carrière. Lorsque l’on n’a pas vécu certaines situations de l’intérieur, on ne peut que se contenter de les imaginer, se les figurer, mais sans ne jamais avoir aucune certitude. On ne connaît vraiment leurs vérités crues que si l’on touche chaque image du doigt.
Leur carrière pourrait, par certaines facettes, être assimilé à celle d’un pompier d’un médecin urgentiste. Ces hommes qui sont là pour porter secours, sauver des vies, parfois au péril de la leur. Pourtant, rien n’y ressemble.
Une divergence, mais de taille, fait toute la différence. L’homme symbolise, par le biais de son uniforme, le revers de la médaille. Il est aussi celui qui sanctionne. Tout le monde en est conscient, un flic n’est apprécié que quand on a besoin de lui. Dans le cas contraire, lorsqu’il prévient le désordre, il devient, aux yeux d’une certaine caste de la population, un paria, l’empêcheur de tourner en rond, le connard de poulet. Ne vous y trompez pas, les lois ne sont pas faites par les flics, leur job est seulement de les faire appliquer, souvent avec discernement. »

« Il y a des gens qui, durant toute leur existence, n’auront aucun statut. Des personnes paisibles, des inconnus. Ceux pour qui la vie n’est qu’un simple passage sur cette terre. Ils feront leur petit bonhomme de chemin sans remous, en sachant qu’ils n’y laisseront aucune trace, seulement une vie remplie de bonheurs simples, des études, un travail, de l’amour, une famille, des enfants. Un tas de petites lueurs sans intérêt pour celles et ceux qui croiseront leur chemin, mais tellement essentiel pour eux. Une vie tranquille, pacifique. »

 

Je suis né à Casablanca en juillet 1967.

Arrivé en France en 1972, ce n’est qu’en 79 qu’avec ma famille, nous rejoindrons le climat agréable de la Côte d’Azur.

Mes parents devenus restaurateurs à Nice, mon parcours scolaire s’arrêtait rapidement aux portes du lycée à l’âge de seize ans.

Ont suivi de petits boulots, tout d’abord dans la restauration, en commençant par une carrière de cuisinier-pizzaïolo, travaillant dans divers restaurants entre Nice et Saint-Laurent-du-Var.

Après cinq ans, j’abandonnais ce métier pour devenir tour à tour ambulancier, agent de sécurité, vendeur et enfin convoyeur de fonds.

À vingt-quatre ans, le concours de gardien de la paix en poche, j’intégrais par conviction l’École Nationale de Police de Marseille d’où je sortais classé en février 1992, avant de prendre mes nouvelles fonctions sur la région parisienne et plus précisément au Commissariat de Montreuil-sous-Bois.

Plusieurs postes successifs et près de dix ans de vie dans ce département chamarré du 93, avant de prendre la décision de rejoindre ma région d’origine. Un an plus tard, j’obtenais ma mutation à Marseille, au Commissariat central de l’Évêché.

La passion des fonds sous-marins se faisant pressente, je passais rapidement mes niveaux de plongée. Dans le même temps, Clive Cussler, un auteur américain spécialisé dans la fiction sous-marine, me donnait l’envie de lire, je dévorais toute sa bibliographie.

L’envie d’écrire arrivait par la suite et, à force de tentations, je commençais l’écriture de Peter, un roman d’aventures dans lequel je parvenais à mélanger mon métier et ma passion. Mais quelques déboires m’obligeaient à mettre ce manuscrit de côté, et ce n’est que plusieurs années plus tard que celui-ci verrait le jour.

En 2006, ayant fait la connaissance de celle qui allait devenir ma compagne, je sollicitais ma mutation sur Nice et au mois de septembre 2007, j’intégrais un groupe judiciaire à l’Antenne de la Police Judiciaire où j’exerce toujours actuellement.

Quatre ans plus tard, je décidais de reprendre intégralement l’écriture de Peter​. Le manuscrit était alors entièrement revu et corrigé. Après avoir fait, comme tout un chacun, les frais des maisons d’édition, j’optais pour l’autoédition en passant tout d’abord par Lulu.com puis chez BoD.

La fièvre de l’écriture se faisant ressentir et, surpris par les retours de mon premier roman, j’entamais dans la foulée un second manuscrit que mes lecteurs jugeaient très vite plus abouti. Un polar régional mettant à l’honneur la Côte-d’Azur et l’Antenne P.J. de Nice où j’exerce encore à ce jour. Le roman est paru sous le titre de Le Secret de Miss Meredith Brown fin 2012.

En Mai 2014, ce second roman était réédité chez Sudarènes Editions sous le titre de Mrs Meredith Brown.

Fin février 2015, Chroniques d’une vie de flic voyait le jour dans cette même maison d’édition. Sous la forme d’un roman, les lecteurs sont transportés de l’autre côté de la barrière, dans le quotidien du flic de terrain. Quinze histoires vraies qui font toucher du doigt ces instants qui marquent les esprits et bousculent les préjugés.

Enfin, au mois de juillet 2015, Peter est réédité chez Sudarènes sous son nouveau titre : Mafia en eaux troubles. Un opus qui reste un premier roman, mais un excellent livre de plage… (Des amateurs de plongée ?)

Depuis, les droits de Mrs Meredith Brown, Du soleil vers l’enfer et Chroniques d’une vie de flic ont été rachetés à Sudarènes et les romans sont disponibles aux formats numériques et papiers sur Amazon.

1 réflexion au sujet de “Une vie de flic”

Laisser un commentaire