Amour, Émotion, Drame

La Faiseuse d’étoiles

de Mélissa Da Costa
Poche – 7 juin 2023
Éditeur : Le Livre de Poche

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« Tu m’as appris une leçon essentielle aujourd’hui. Je croyais bien faire mais c’est toi qui as raison. On cherche toujours le bonheur loin de chez soi. On croit qu’il se trouve dans l’exotisme, de paysages différents, de senteurs nouvelles, de bâtiments imposants. Ce n’est pas toujours vrai, n’est-ce pas ? Parfois le bonheur, c’est juste être assis sur une butte tous les trois. »
À travers une histoire bouleversante, Mélissa Da Costa nous prouve une fois de plus que l’imagination n’a pas de limite, et qu’il n’existe pas de meilleur pouvoir que l’amour pour guérir les blessures les plus profondes.

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• Couv_2023-077_Da Costa Melissa - La faiseuse d'étoiles

 

Une fois l’histoire commencée, impossible de la lâcher…
Un récit qui m’a particulièrement ému, qui m’a touché étant moi-même papa, et même aujourd’hui papy.

Je m’étais souvent posé cette question lorsque mes enfants étaient petits, comment pourrais-je aborder avec eux le thème de la mort ou de la maladie, sans les traumatiser, ni les perturber…
Ou comment le mensonge peut protéger nos enfants de cette dure réalité ?

Mélissa, encore une fois, nous emmène dans un monde onirique de toute beauté. C’est plein de poésie, c’est tellement beau, je me suis laissé porter par cette histoire toute en douceur et tendresse, passant du sourire aux larmes…
Comment ne pas partager les sentiments d’Arthur, avec tout le mal que se donne sa maman pour le protéger. Les jeux, les histoires, parfois abracadabrantes, mais tellement justes. Un roman de vie qui nous ouvre vers la vie, la nature et l’infini.
Cela reste à un autre niveau, un roman très sérieux et très triste sur une maman malade…
Mais Mélissa a su ouvrir une petite fenêtre pleine de magie qui nous emporte loin, très loin avec elle, pour notre plus grand bonheur !

Un livre qui devrait figurer dans toutes nos bibliothèques…

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Extraits :

« Ça avait été une drôle de fin de journée. Papa était venu me chercher à l’école. Maman n’avait pas pu. Dehors, il pleuvait. J’avais bien pensé à laisser mes chaussures pleines de boue dans l’entrée, mais Papa ne m’avait pas félicité. Il ne remarquait jamais ce genre de détails, contrairement à Maman. »

« Les adultes marchaient toujours trop vite en promenade. Ils fonçaient tout droit sans rien regarder.
Ils ne faisaient pas d’arrêt devant les racines en forme de serpent pour s’interroger : était-ce un boa ou plutôt un anaconda ? Ils ne s’agenouillaient pas devant deux gendarmes reliés dos à dos en se demandant lequel pouvait bien être le mâle et lequel la femelle et surtout, surtout, pour essayer de deviner combien ils auraient d’enfants.
Et puis ils ne cherchaient pas à ramener à la maison la plus belle feuille d’arbre ou le caillou le plus doux. Ils marchaient comme ça, les mains dans les poches, la tête dans les soucis et de temps en temps, ils se retournaient en soupirant :
« Allez, Arthur, dépêche-toi un peu. »

« Maman et Papa allaient très souvent à la cabane sur pilotis quand ils étaient jeunes, avant que je ne sois dans le ventre de Maman. Maman restait ici de longues semaines, elle s’installait sur la terrasse qui surplombait le lac et elle dessinait. Il paraît qu’elle avait plein d’idées quand elle était assise ici, qu’elle se sentait heureuse comme seuls les rossignols peuvent l’être. »

« Avant de dormir, alors que Maman remontait la couverture sous mon menton, elle me demanda : “Qu’as-tu appris aujourd’hui ? Il faut apprendre quelque chose chaque jour. C’est pour cela qu’on est vivants : pour apprendre encore et encore, les couleurs, les plantes, les animaux, les saisons, les sentiments…”
Comme je ne répondais pas, elle m’embrassa sur le front et chuchota :
“Tu as appris l’existence des crabes vampires aujourd’hui.”
Je fourrai mon pouce dans ma bouche. Je réfléchis. “J’ai appris qu’on doit libérer les barques”, dis-je.
Maman sourit, caressa mon front.
“Exactement. Ce sera ta leçon du jour : personne ne doit vivre accroché à une chaîne. Ni les barques, ni les animaux, ni les humains.” »

 

Mélissa Da Costa est une romancière française.

Après des études d’économie et de gestion à l’Institut d’administration des entreprises de Lyon (IAE) (2008-2011), elle est chargée de communication dans le domaine de l’énergie et du climat.
Elle suit également des formations en aromathérapie, naturopathie et sophrologie.

“Recherche compagnon(ne) de voyage pour ultime escapade” (2017), sorti en librairie sous le “Tout le bleu du ciel” (2019), est son premier roman.
Salué par la presse, il a reçu le prix du jeune romancier au salon du Touquet Paris Plage.
https://leressentidejeanpaul.com/2021/09/17/tout-le-bleu-du-ciel/

“Je revenais des autres” (2017), et “Les Lendemains” (2020), sont portés par les libraires et salués par la presse, ils ont conquis plus d’un million de lecteurs.
https://leressentidejeanpaul.com/2021/08/04/je-revenais-des-autres/
https://leressentidejeanpaul.com/2022/04/18/les-lendemains/

“Les douleurs fantômes” (2022) est lauréat du Prix Babelio – littérature française 2022.
https://leressentidejeanpaul.com/2022/08/25/les-douleurs-fantomes/

Elle figure au palmarès du Figaro des auteurs français ayant le plus vendus de livres.

2 réflexions au sujet de “La Faiseuse d’étoiles”

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