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“Mal placé” de Nick Gardel

Mal placé
de Nick Gardel (Auteur)
Broché – 26 juin 2018
aux Éditions, Independently published.

Quel est le point commun entre la mort d’un vieux musicien anglais, un libraire libidineux fatigué, un carton de disques de collection hors de prix et un institut pour jeunes en détresse ? Peter Raven voudrait bien le savoir. Le duo de policiers qui mène l’enquête aussi d’ailleurs. Mais, par les temps qui courent, il est peut-être dangereux de poser trop de questions. Peter est-il seulement prêt à assumer toutes les réponses ?

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Bonjour à toutes et à tous…

Mal placé est plus sombre que les deux autres tomes, plus travaillé et plus riche aussi.
On sent une réelle envie de la part de Nick de nous faire partager l’intimité de Peter.
Il en pleine période de trouble familial et se prend de plein fouet le fil de sa vie en se retrouvant de nouveau impliqué dans une histoire personnelle…
Malgré tout, le ton de l’écriture reste toujours léger et très bien maîtrisé.

On retrouve avec plaisir les personnages figurants dans les précédentes aventures, ronchons mais sympathiques…

J’ai adoré le fait de me retrouver dans mon ancien quartier.
Le 5e arrondissement, les petits bars, les disquaires de Jussieu avec lesquels j’ai passé des heures et des heures d’écoutes et d’échanges !
Nick sans le savoir et sans le vouloir m’a permis de voyager dans le temps par la musique encore une fois et par les ambiances des rues très bien décrites.

Je continu donc ma lecture avec le tome suivant « Chorale ». Que va-t-il arriver encore à mon corbeau préféré ?

Extrait :
“La dérive de Peter avait durée quatre jours. Quatre jours où ses instants de conscience tentèrent de tenir la dragée haute à l’ivresse et échouèrent. Il avait investi la librairie comme point fixe, mais passait le clair de son temps dehors. Il ne s’y traînait que lorsque les zincs des bars environnants tanguaient trop ou quand leurs barmans refusaient de savonner sa descente infernale. Il s’écroulait alors, à même le parquet, et se débattait dans les fastes de cauchemars toujours plus abscons. Quatre jours sans douche, sans rechange, à se nourrir d’expédients, se rinçant la bouche aux liqueurs anisées pour finir par déverser son trop-plein de tristesse dans le caniveau, le corps brisé entre deux voitures.
Quand il s’éveilla à l’orée d’un cinquième matin, la pupille torturée par un rayon qui traversait la vitrine, il eut un haut-le-cœur qui lui broya l’abdomen. Il ravala une remontée acide de honte et de chagrin et comprit qu’il était arrivé au bout de sa capacité à encaisser.”

 

Enseignant dans les parties les plus complexes des méandres de l’éducation nationale, rattrapé par une quarantaine qui ne va pas en s’arrangeant, il a bien fallu que Nicolas JUAN trouve une échappatoire.

Il a finalement mis la main sur Nick Gardel pour se cacher derrière et pouvoir écrire des bêtises.

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