Noir, Thriller, Thriller psychologique

Urbex Sed Lex

Christian Guillerme (Auteur)
Broché – 18 juin 2020
Éditeur : Taurnada Éditions

Contre une belle somme d’argent, quatre jeunes passionnés d’urbex sont mis au défi de passer une nuit dans un sanatorium désaffecté. Ils vont relever le challenge, mais, une fois sur place, ils vont se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls dans cet immense endroit abandonné… Et très vite comprendre qu’ils n’auraient jamais dû accepter cette proposition. JAMAIS !

 

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Bonjour à toutes et à tous…

Après son premier roman “La corde de mi”, qui m’avait électrisé les poils de mes bras durant ma lecture, je me devais de suivre Christian Guillerme sur ses sorties suivantes. C’est donc avec plaisir que j’ai accepté la proposition de Joël, des Éditions Taurnada, découvrir son dernier roman, “Urbex Sed Lex” qui sort aujourd’hui, jeudi 18 juin 2020.

La première question que je me suis posé avant de recevoir le livre, Urbex Sed Lex, qu’est-ce cela voulais dire ?

Tout d’abord, Urbex (mot que je ne connaissais pas) : C’est l’abréviation de l’anglais « urban exploration » (exploration urbaine). C’est une pratique qui consiste à visiter des lieux qui ont été construits et délaissés par l’homme. Usine désaffectée, manoir abandonné, parc d’attractions oublié, les lieux peuvent être très variés et se cachent le plus souvent dans des régions reculées et peu touristiques.

Sed Lex : Mais la loi. Qui en soit ne veut rien dire !
Mais en cherchant encore, j’ai trouvé “dura lex, sed lex” qui signifie, “La loi est dure, mais c’est la loi”.
Ça y était, j’en avais l’eau à la bouche… Vivement que le livre arrive.

Dès les premières lignes Christian m’a entraîné dans un tourbillon infernal !
Phrases incisives, chapitres très courts, de l’action, de la violence bien sûr, le tout bourré d’adrénaline.
C’est très visuel. Je n’ai pas eu le temps de me poser trop de questions…

Un thriller addictif sans temps mort, qui m’a de nouveau fait passer par différentes réactions physiques. L’angoisse évidemment, car même si nos quatre héros (Théo, Fabrice, Chloé et Carine) sont malmenés durant le récit, l’auteur n’épargne pas non plus le lecteur au niveau des émotions. Je me suis surpris plusieurs fois à vouloir me ronger les ongles. Le récit est très bien construit et même si le but est un peu attendu, la tension reste présente jusqu’à la toute dernière ligne… Impossible de m’arrêter, j’étais suspendu, le souffle court jusqu’au bout !

Amateurs de sensations fortes, oserez-vous vous frotter aux ombres malfaisantes de ce roman ?

Frissons garantis !

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Extrait :

« Après plusieurs minutes intenses de fuite, le besoin de reprendre leur souffle se fit ressentir. Ils étaient conscients que la peur empêchait leurs muscles de s’exprimer au mieux de leur potentiel. En temps normal, ils pouvaient courir ainsi beaucoup plus longuement et efficacement, mais le cerveau, encombré par des pensées inavouables, leur envoyait des informations de mouvement parasitées, les ralentissant. Ils décidèrent une nouvelle fois d’effectuer une courte pause. Chloé en profita pour emmener Fabrice à part. Elle attendit de retrouver une respiration coordonnée, les mains sur les hanches avant de parler. “Fabrice, commença-t-elle, Theo ne va pas bien du tout, il souffre énormément et chaque foulée lui arrache un petit cri. J’ai peur pour son épaule, ça doit être beaucoup plus grave que ce qu’on croit”. »

 

 

Né à Clichy-la-Garenne, Christian Guillerme, ancien musicien de studio et bassiste de groupes de rock, vit en Seine-et-Marne. Il exerce aujourd’hui dans le monde du digital au sein d’une grande entreprise. Son premier livre, La corde de Mi (éd. Art En Mots), a rencontré un franc succès. Urbex Sed Lex, son second roman, très visuel et haletant, s’inscrit d’emblée dans la pure tradition des thrillers mettant en scène des personnages ordinaires confrontés à quelque chose de terrifiant qui les dépasse.

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