Thriller historique

Maria

de Hervé Gagnon
Poche – 19 mars 2020
Éditeur : 10 X 18

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Montréal, janvier 1836. Un livre bouleverse la ville : il relate de sordides histoires de fornication entre les Hospitalières de l’Hôtel-Dieu et les Sulpiciens, évoquant au passage profanation, assassinats et débauche. La bonne société montréalaise est en émoi, et l’évêque de Montréal doit défendre la réputation de son diocèse.
Montréal, septembre 1892. Un charnier d’enfants est découvert fortuitement, rue Le Royer. Puis, le corps mutilé d’un banquier est retrouvé à Griffintown et deux fillettes portant de terribles traces d’abus sexuels sont repêchées dans le fleuve, près de la rue de la Commune. Les trois affaires ne semblent pas liées, jusqu’à ce qu’un vieux prêtre remette à Joseph Laflamme un exemplaire du livre de 1836, en lui laissant entendre que l’histoire se répète. Pour réussir à dénouer l’intrigue, Laflamme, l’inspecteur Marcel Arcand et le reste du groupe devront pénétrer dans un univers de corruption aux ramifications insoupçonnées et déterrer un scandale enfoui depuis un demi-siècle.

 

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Dans ce dernier opus, après “La légende de Jack” et “Jeremiah”, qui clôt à ce jour la trilogie des enquêtes “journalistiques” de Joseph Laflamme, Hervé Gagnon va encore une fois très loin… mais ce coup-ci, c’est dans la perversion.

L’atmosphère de la série, qui a pour toile de fond le Montréal de la fin du XIXe siècle, est superbement rendue.
Les personnages sont attachants comme à chaque fois, mais ils vont être menés à très rude épreuve (le lecteur aussi par la même occasion !).
En effet, leur nouvelle enquête traite de pédophilie, de trafic d’êtres humains et une fois de plus, la religion catholique ne sera jamais très loin. Un monde sordide rempli de corruption et de perversion… Ma lecture est devenue très vite addictive, malgré les “chocs” ressentis au fur et à mesure de mon avancement !

L’ambiance générale du récit est plus sombre aussi.
Nos héros et héroïnes vont devoir jouer de finesse, mais malgré cela, leur vie ainsi que celle de leur famille sera en grand danger permanent. Un danger qui pourrait venir de n’import où !
Une enquête sans temps morts, qui est allée au-delà de ce que j’avais imaginé de pire.

Lu d’une traite, ce roman m’a fait passer quelques heures où j’ai bien failli me ronger les ongles à plusieurs reprises.
Mes nouveaux “amis” vont me manquer.

Ne ratez pas cette trilogie, classique dans les termes, mais très moderne dans le fond !
Hervé Gagnon a encore marqué des points…

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Extraits :

« En silence, il l’entraîna vers le lit. Ils s’assirent côte à côte sur le bord et, pour la première fois deux sa vie Joseph Laflamme raconta son enfance à l’orphelinat. Le dortoir et les frères surveillants. Parfois un seul. Parfois plusieurs. Les coups. La peur, mille fois pire que les coups. La douleur et sa chair qui se déchirait parfois. Ce qu’on le forçait à mettre dans sa bouche. Ce qu’il devait avaler. La nausée et les vomissements qui le prenait ensuite. Les pleurs, la difficulté à s’asseoir. Et surtout la honte, terrible et cruelle, qui l’avait dévoré de l’intérieur depuis lors et que seul l’alcool apaisait un peu. Les cauchemars dont il se réveillait en sueur et le cœur serré. »

« La série noire se poursuit :
Deux nouveaux cadavres
Le mort du marché à foin identifié.
Nos lecteurs se souviendront certainement que, vendredi dernier, l’éclatement fortuit d’une conduite d’égout et l’effondrement d’une portion de la rue Le Royer ont révélé la présence d’un charnier contenant les restes de nouveau-nés. Cinq jours plus tard, ce mystère n’est toujours pas élucidé et l’enquête du Département de police piétine. Voilà maintenant que, tôt hier matin, une passante sonnait l’alerte après avoir aperçu les corps de deux jeunes filles échouées sur la berge, rue de la Commune.
Déposées à la morgue municipale, rue Perthuis, les dépouilles ont subi un examen post-mortem par le docteur Baptiste Herbert. D’une part, il appert que les deux petites victimes, âgées d’une douzaine d’années, ont séjourné dans l’eau plusieurs jours. La première fillette a été étranglée tandis que la seconde est vraisemblablement morte de saignements internes. D’autre part, les deux inconnues portaient aux parties intimes des marques de sévices et d’agressions sauvages que la décence nous interdit de décrire plus en détail en ces pages. Qu’il suffise de dire que les pauvres enfants ont été outragées de toutes les manières que la perversité peut imaginer.
Chose encore plus choquante, il semble que, malgré leur très jeune âge, les victimes avaient toutes deux accouché au moins une fois. S’il est trop tôt pour établir un rapprochement avec le contenu du charnier de la rue de Le Royer, la coïncidence demeure néanmoins intrigante.
Par ailleurs, un heureux hasard a permis d’identifier le cadavre retrouvé avant-hier au Haymarket Square. Il s’agit de M. Charles Alexandre Coderre, banquier de soixante et un ans, disparu de son domicile depuis quelques jours. Si les raisons et les circonstances de sa mort restent nébuleuses, on sait que le défunt s’absentait plusieurs soirs par semaine pour une destination inconnue qui a peut-être quelque chose à voir avec sa mort. Des sources nous laisse entendre qu’une fouille effectuée au domicile de l’homme a permis de recueillir des indices susceptibles d’orienter l’enquête du Département de police de Montréal.
L’avenir dira si tous ces cadavres sont liés entre eux ou le triste fruit du hasard. D’ici là, ils laissent entrevoir des aspects cachés de notre ville que ses bons citoyens préféreraient sans doute continuer à ignorer.
Joseph Laflamme »

 

 

Historien et muséologue, auteur prolifique et maître du polar historique, Hervé Gagnon a connu un grand succès au Québec et en France avec ses séries Damné, Vengeance et Malefica.

Hervé Gagnon est né en 1963 à Chicoutimi au Canada.
Il détient un doctorat en histoire et une maîtrise en muséologie ce qui lui a permis d’enseigner ces matières dans diverses universités.
Depuis 1989, il travaille dans le domaine de la gestion et de la mise en valeur du patrimoine.
Depuis 2000, il a écrit seize romans pour la jeunesse, dont plusieurs ont été primés. Il est l’auteur de la très populaire saga Le Talisman de Nergal. Sa série Damné, adressée aux adultes, a comme toile de fond la croisade contre les Cathares au début du XIII e siècle. Sa nouvelle série, Malefica, dont les deux premiers tomes ( La Voie du livre et La Voie royale) ont paru en 2014 chez Hugo Roman, se penche sur les heures sombres de l’Inquisition et le sort des femmes guérisseuses. Le troisième volume, La Voie du sang, paraît en février 2015 chez le même éditeur.

Thriller historique

Jeremiah

de Hervé Gagnon
Poche – 6 juin 2019
Éditeur : 10 X 18

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Avril 1865. La guerre de Sécession tire à sa fin, et les membres d’une société secrète confédérée sont réunis au St. Lawrence Hall Hotel, à Montréal. Leur but : planifier une reprise des hostilités et encaisser des traites bancaires d’une valeur de 2,5 millions de livres sterling. Parmi eux, John Wilkes Booth, futur assassin du président Abraham Lincoln, a en sa possession un objet encore plus précieux.

Février 1892. Des Montréalais noirs sont sauvagement assassinés, à la manière caractéristique du Ku Klux Klan. Le journaliste Joseph Laflamme se lance sur l’affaire en compagnie de l’inspecteur Marcel Arcand. Ils croiseront la route d’un personnage légendaire, que l’on croyait mort, qui ne reculera devant rien pour retrouver ce que Booth a caché à Montréal.

Après La Légende de Jack, Hervé Gagnon mêle à nouveau petite et grande Histoire pour nous offrir une plongée passionnante dans le Montréal de la fin du XIXe siècle.

 

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Après, “La légende de Jack”, “Jeremiah”, seconde enquête de Joseph Laflamme est tout aussi plaisante à lire et m’a fait passer un moment agréable et instructif.

Décidément, Hervé Gagnon a le sens du récit !
Dans son deuxième roman policier, l’auteur québécois nous prouve qu’il possède du talent à tous les niveaux… Ce coup-ci, il s’attaque au Ku Klux Klan, qui décide de sévir en plein Montréal, sous la neige.

On retrouvera avec plaisir, le journaliste Joseph Laflamme, sa sœur et leurs deux “complices” policiers de Scotland Yard, plus étoffés, plus intéressants peut-être que dans le premier tome… Ils évoluent aussi avec le récit. Cette fois, ils seront sur la piste de John Wilkes Booth et de Jeremiah, personnages célèbres de l’histoire.

Le Ku Klux Klan fait une incursion à Montréal pour récupérer un trésor qui “dort” depuis plusieurs années bien caché et pour cela il est prêt à tout.
Bien documenté, avec son ambiance de l’époque et très violent, donnant de la modernité au récit, Hervé colle parfaitement à une certaine réalité historique dans cette enquête ésotérique et franc-maçonnique à multiples rebondissements. Pas de temps morts, tout va très vite… La mort rode et se rapproche très vite de nos enquêteurs. Nos “amis” n’ont pas le choix, ils devront prendre des risques s’ils veulent arriver au bout de leur quête avant leurs ennemis masqués.

Roman très bien ficelé, plein de mystères, avec des personnages que j’apprécie de plus en plus.
Je valide !

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Extraits :

« Chaque fois qu’il venait à Montréal, l’homme descendait au St. Lawrence Hall, au 13, rue Saint-Jacques. Outre le fait que l’établissement avait été le centre des activités confédérées au Canada avant même que la guerre civile soit déclarée quatre ans plutôt, il appréciait à sa juste valeur le luxe légèrement décadent que proposer l’hôtel à sa distinguée clientèle. Car l’homme était coquet et douillet. Il aimait aussi la vie nocturne de Montréal, cette ville britannique dans son architecture et française dans son âme, aussi moderne qu’ancienne, qui n’était comparable à aucune autre. Pourtant, il en avait visité plus que sa part. Il affectionnait particulièrement les nombreux théâtres, qui présentaient des concerts, des opéras, des opérettes, des vaudevilles, des comédies et des classiques auxquelles il assistait à la moindre occasion. Il trouvait à la fois la détente et l’inspiration. Quand la guerre serait terminée, peut-être s’établirait-il un moment à Montréal avec Lola. S’il survivait, évidemment. »

« Le Ku Klux Klan est une domination, déclara-t-il. Une de ces horreurs produites par la haine de l’homme envers l’homme, auxquelles on refuse de croire jusqu’au moment où on y est confronté, et dont on sait pourtant qu’elles se produiront à nouveau. »

« Au milieu du chœur, au fond de l’église éclairée par une multitude de chandelles, une forme humaine inerte donnait l’impression de flotter dans les airs. La corde à laquelle elle était suspendue ne semblait accrochée à rien. Il lui fallu un moment pour s’expliquer le prodige. Un filin de métal tendu entre les deux colonnes traversait le chœur pour soutenir une lampe perpétuelle dans laquelle brûlait un lampion. On avait dû lancer la corde par-dessus ce filin pour ensuite hisser le supplicié à la force des bras. En se déplaçant sur la gauche, il en repéra l’extrémité attachée à la chaire, situé devant la colonne de droite. »

 

 

Historien et muséologue, auteur prolifique et maître du polar historique, Hervé Gagnon a connu un grand succès au Québec et en France avec ses séries Damné, Vengeance et Malefica.

Hervé Gagnon est né en 1963 à Chicoutimi au Canada.
Il détient un doctorat en histoire et une maîtrise en muséologie ce qui lui a permis d’enseigner ces matières dans diverses universités.
Depuis 1989, il travaille dans le domaine de la gestion et de la mise en valeur du patrimoine.
Depuis 2000, il a écrit seize romans pour la jeunesse, dont plusieurs ont été primés. Il est l’auteur de la très populaire saga Le Talisman de Nergal. Sa série Damné, adressée aux adultes, a comme toile de fond la croisade contre les Cathares au début du XIII e siècle. Sa nouvelle série, Malefica, dont les deux premiers tomes ( La Voie du livre et La Voie royale) ont paru en 2014 chez Hugo Roman, se penche sur les heures sombres de l’Inquisition et le sort des femmes guérisseuses. Le troisième volume, La Voie du sang, paraît en février 2015 chez le même éditeur.

Thriller historique

La Légende de Jack

de Hervé Gagnon
Poche – 7 février 2019
Éditeur : 10 X 18

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Montréal, par une étouffante une nuit d’août 1891. Une prostituée est retrouvée sur le pavé mal famé du Red light, égorgée et mutilée avec violence et précision. Joseph Laflamme, jeune journaliste dont la vie flotte quelque part entre la modestie et la misère, décide d’enquêter sur ce meurtre qui n’intéresse encore personne. Parce qu’il pense à Mary, la petite déesse des rues dont il est amoureux et qui aurait pu être la victime. Parce qu’il a désespérément besoin de vendre ses articles aussi. Ce qui ne tarde pas, le premier indice le mettant sur la piste d’un mystérieux ordre de francs-maçons. Et quand les meurtres s’enchaînent, c’est l’ombre du tristement mythique Jack l’éventreur qui surgit. Quelqu’un imite-t-il le célèbre tueur ou Jack lui-même aurait-il traversé l’Atlantique ?

“Plus qu’un polar à vous tourner le sang, La légende de Jack est une reconstitution vivante de la métropole en 1891, doublée d’une passionnante histoire de la franc-maçonnerie au Québec. ”
L’actualité.fr

Ce livre est précédemment paru sous le titre : Jack.

 

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Hervé Gagnon est un auteur que j’apprécie tout particulièrement, il m’a procuré de nombreuses et délicieuses heures de lecture avec plusieurs de ses séries historiques “Maléfica”, “Vengeance”, “Damné”, “Le talisman de Nergal”, pour ne citer que celles-ci.
C’est un passionné d’histoire et ses romans abordent régulièrement le thème de la Franc-Maçonnerie.

Dans “La légende de Jack”, l’auteur nous emmène à Montréal en 1891, quelques années après une série de meurtres sanglants perpétrés à Londres. Il revisite ainsi la légende de Jack l’éventreur en reprenant la thèse de l’implication de la famille royale d’Angleterre et celle de la Franc-Maçonnerie. Dès lors, transporté à Montréal, le récit prend une ambiance toute particulière.

Des prostituées sont sauvagement assassinées (égorgées et éviscérées). Face au silence et au mépris des autorités, Joseph Laflamme, jeune journaliste au “Canadien” dont il espère un poste à plein temps, va entreprendre des investigations afin de faire la lumière sur ces meurtres sordides. Mais très vite il va se retrouver au cœur même de l’affaire avec sa sœur Emma, ainsi que de deux policiers tout droits arrivés de Scotland Yard pour lui porter de l’aide. Mais à vouloir trop en faire, il va attirer l’attention du tueur et mettre sa vie et celle de ses proches en danger. Malgré tout, il va essayer de faire émerger la vérité !

L’assassin est-il le sinistre Jack l’éventreur qui aurait traversé l’Atlantique ou est-ce un imitateur ?

L’approche d’Hervé sur le récit m’a paru très intéressante, et je ne me suis pas ennuyé un seul instant.
Les interventions mettant en scène Jack sont fort bien décrites, avec une recherche et des détails approfondis. Les émotions des différents instigateurs sont aussi très bien décortiquées. Pas de temps mort et l’imagination d’Hervé nous soumet à rude épreuve grâce à une approche originale et différente de ce que j’avais pu lire jusqu’à présent sur le sujet. De plus, toutes les informations liées à la Franc-Maçonnerie donnent de la profondeur et de la richesse à cette enquête difficile dont les héros se sortiront non sans mal.

N’hésitez pas à découvrir ce passionnant thriller ésotérique et historique !

Quand à moi, je fonce directement lire le second volet de la trilogie, “Jeremiah”.
À suivre…

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Extraits :

« Essoufflé, les cheveux collés au front par la sueur, les vêtements maculés, les bras couverts de sang jusqu’aux coudes, un couteau de chirurgie à la main, l’homme se tenait debout près de la porte. L’odeur cuivré du sang, forte et pénétrante, lui faisait un peu tourner la tête tant il était fébrile. Il avait déjà tué auparavant, mais jamais la mort n’avait eu le même goût, les mêmes raffinements. Son art éclatait au grand jour. Ils étaient loin, les petits meurtres médiocres perpétrés à la sauvette de quelques coups de couteau maladroits. Maintenant, il tuait de façon suave, avec précision. Son œuvre avait enfin un sens. Il faisait le bien. »

« Le dortoir des grands était toujours si sombre. Il ne s’y trouvait qu’une veilleuse, posée sur une table, à chaque extrémité de la longue pièce remplie de lit alignés contre les murs. Dans chacun dormait un garçon qui avait l’âge où l’on quitte l’enfance pour devenir un homme. La nuit, ils étaient surveillés par des frères qui s’installaient dans la petite pièce du fond et faisaient des rondes. Et souvent au matin, un des garçons avait honte. Il suffisait de voir la façon dont il baissait les yeux pour le savoir. Personne ne disait rien. Tout le monde comprenait. Tout le monde avait eu honte au moins une fois.
La porte du surveillant grinça et la lumière qui éclairait la petite pièce se répandit dans le dortoir. Comme les autres, Joseph, crispé par l’angoisse sous ses couvertures, fit semblant de dormir en se concentrant pour respirer lentement. »

 

 

Historien et muséologue, auteur prolifique et maître du polar historique, Hervé Gagnon a connu un grand succès au Québec et en France avec ses séries Damné, Vengeance et Malefica.

Hervé Gagnon est né en 1963 à Chicoutimi au Canada.
Il détient un doctorat en histoire et une maîtrise en muséologie ce qui lui a permis d’enseigner ces matières dans diverses universités.
Depuis 1989, il travaille dans le domaine de la gestion et de la mise en valeur du patrimoine.
Depuis 2000, il a écrit seize romans pour la jeunesse, dont plusieurs ont été primés. Il est l’auteur de la très populaire saga Le Talisman de Nergal. Sa série Damné, adressée aux adultes, a comme toile de fond la croisade contre les Cathares au début du XIII e siècle. Sa nouvelle série, Malefica, dont les deux premiers tomes ( La Voie du livre et La Voie royale) ont paru en 2014 chez Hugo Roman, se penche sur les heures sombres de l’Inquisition et le sort des femmes guérisseuses. Le troisième volume, La Voie du sang, paraît en février 2015 chez le même éditeur.

La Légende de Jack (précédemment paru sous le titre : Jack), primé au Québec, est le premier opus des enquêtes de Joseph Laflamme.