Drame, Noir, Thriller psychologique

Les yeux d’Iris

de Magali Collet
Poche – 4 novembre 2021
Éditeur : Taurnada

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Un meurtre et un suicide.
Trois hommes. Trois femmes.
Des retrouvailles.
Un pacte.
Tout se paye, même l’amitié.

 

2021_082_Collet Magali - Les yeux d'Iris

 

Un grand merci à Joël des éditions Taurnada de m’avoir proposé ce “petit” bijou !

J’avais déjà beaucoup aimé le premier roman de Magali Collet “La cave aux poupées”.
Avec “Les yeux d’Iris” je suis resté “accroché” à mon livre jusqu’à la dernière ligne !

La thématique de ce thriller est très dure et particulièrement violente, puisque Magali a choisi LE VIOL comme ligne directrice, et elle ne mâche pas ses mots. Du coup difficile de dire que j’ai “aimé” le livre, tellement j’ai souffert avec les personnages féminins. Le sujet est très bien mené malgré le fait que ce n’est pas un roman à mettre dans toutes les mains. La pression monte, au rythme d’une ambiance très oppressante, la lecture est très rythmée jusqu’au final que je n’ai pas vu venir du tout.

Dans ce roman Magali nous entraîne dans la vie d’un groupe d’amis à travers les années : soirées, amours, secrets, souffrances, familles, silences aussi, la vie quoi !
Quand un jour, le suicide d’Iris va soudain tout faire basculer et créer plusieurs événements qui changeront leurs vies pour toujours.

Sombre, flashbacks violents, angoissants même, mais aussi poignant, et tout cela, distillé petit à petit tel un poison dans les veines…
Les Yeux d’Iris est un “grand livre” que je n’oublierai pas.
Lisez-le, il en vaut vraiment la peine, et vous vous ferez ainsi votre propre avis.

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Extraits :

« Bastien entra dans la pièce, lança sa veste sur le dossier d’un fauteuil et salua ses invités. Frédéric lui plut d’emblée. Sa poignée de main était franche, de celles qu’avaient les hommes qui ne se laissaient pas impressionner facilement et il aimait ça. Son sourire était sincère. Sa sœur, par contre, c’était tout autre chose : une femme à problèmes, il le sentait. Elle avait les cheveux bouclés roux qui descendaient un peu en-dessous des épaules. Une barrette retenait une mèche, qu’il imaginait rebelle, sur le côté de son visage. Elle portait une robe longue qui aurait pu sembler sage s’il n’y avait eu ce décolleté… Un décolleté de chaudasse, il en était certain. D’ailleurs, elle le regardait avec un sourire plein de promesses. »

« Et il y a eu le laboratoire. Le laboratoire, c’est Julie. Une pauvre fille venue se jeter dans la gueule du loup… dans ma gueule. Certaines n’ont vraiment pas de chance ! Je la plaindrais presque si elle n’était pas une femme, mais, comme toutes les autres, elle mérite de souffrir. Avec elle, j’expérimente, je m’améliore. Elle exécute tout ce que je lui demande de faire sans broncher. Plus elle accepte ce que je lui inflige et plus je la méprise. »

 

 

Née en 1972 à Colombes, Magali Collet est une passionnée des mots. Elle écrit des poèmes, des nouvelles et des chroniques depuis de nombreuses années. Sa sensibilité à la cause des femmes, celles qui souffrent de ne pouvoir échapper à leur condition, apparaît en filigrane dans tous ses textes. Avec son premier roman, La Cave aux poupées, elle plonge ses lecteurs dans les fosses ténébreuses des âmes, pleines de violences, d’angoisses, mais aussi d’un profond désir de rédemption.