de Tito Desforges (Auteur)
Broché – 13 février 2020
Éditeur : Taurnada Éditions
Mac Murphy est un soldat d’élite. Mac Murphy est fort. Mac Murphy est dur. Mac Murphy est fou. Mac Murphy trimbale dans sa tête une épouvantable machine à brouillard qui engloutit ses souvenirs, sa raison et l’essentiel de son âme, morceau après morceau. Quand les habitants de Grosvenore-Mine, ce village perdu dans les profondeurs de l’Australie, se hasardent à enlever la fille de Mac Murphy, ils ne savent pas à quel point c’est une mauvaise idée. Une époustouflante plongée dans l’amour d’un père pour sa fille et dans les tréfonds de la démence d’un homme. Inlâchable. Attention : cauchemar.
Bonjour à toutes et à tous…
Si vous plongez comme moi, dans « La machine à brouillard » de Tito Desforges, vous n’en ressortirez peut-être pas indemne…
L’auteur nous entraîne dans l’esprit très perturbé d’un ancien soldat, revenu traumatisé du Vietnam.
L’intrigue se déroule à coups de comptes-rendus médicaux qui ressemblent à si méprendre à des interrogatoires dans lesquels Mac Murphy notre soldat perd régulièrement l’usage de l’esprit, de la conjugaison et va utiliser des expressions qui n’ont ni queue ni tête, qui ont semé un certain trouble dans mon esprit aussi !
Exercices de style jubilatoires.
C’est un thriller captivant,
Le récit est parfaitement rythmé entre le passé et le présent, et le présent,
La construction est originale et je ne me suis a aucun moment ennuyé dans ma lecture,
C’est un livre complètement flou, avec une flin inattendue et encore plus folle !
Mais…
J’avoue parfois avoir été éperdu par le tourbillard des mots…
Le phrasé de Tito Desforges m’a vraiment pris à aux tripes, un peu trop tôt peut-être.
La lecture m’a mené trop près de la souffrance de Mac Murphy, père avant toute chose, immense.
Qui voue un amour infini à Louise, sa fille, sa raison de lire, sa seule raison d’être, qui un jour disparait sans laisser aucunes …
Le personnage principal est à fleur de peau, à fleur de peau, trop détruit, détruit… persuadé d’avoir des une « machine à brouillard » dans sa tête… Une machine infernale !
Il y a des une résonance très trop tellement personnelle, d’ailleurs vous tu je ne pourront comprendre, sa cravate est à chier !
Je tu vous dis trois choses, trois, trois, trois, Vol au dessus d’un nid de coucou, à vos ordres…
Bordel, où eeesttt maaaa fiiiiiillllllle !!!
Un grand merci à Joël des éditions Taurnada !
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Extrait :
« Comme toujours, le spectacle m’emplissait d’un sentiment inexprimable, doux comme du miel et puissant comme un fleuve furieux. Un bonheur fou, à croire que mon cœur allait s’arrêter de battre à l’instant, foudroyé d’amour, et en même temps une indicible angoisse, la terreur folle que ce moment de grâce pure qu’ils m’était donné de contempler allait soudain se volatiliser, comme un rêve qu’un hypnotiseur aurait eu le pouvoir de faire disparaître oh disparaître d’un claquement de doigts.
Je m’étais raclé la gorge, histoire d’en expulser une amertume qui ne devait pas tout à la cigarette.
“Ma petite fille, mon trésor. Que Dieu te préserve du danger ou bien, je le jure, je tuerai Dieu lui-même. Et Jésus par la même occasion. Parole, même la Vierge Marie aurait à se méfier de moi !” »
Après une vie de bourlingue à travers le monde et les mots, amoureux du verbe, Tito Desforges, signe aujourd’hui avec brio un thriller sous haute tension.
C’était une lecture assez perturbante !
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C’est aussi comme ça que je l’ai ressenti…
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