de Michael Fenris
Broché – 1 juin 2024
Éditions : Des livres et du Rêve

Années 50, Purdence, petite ville oubliée du Nouveau-Mexique au nom mal orthographié, que personne n’a jamais songé à corriger.
Perdus dans ce désert, le shérif Stone et son adjoint Brent mènent une vie monotone, entre chaleur étouffante et beuveries du samedi soir.
Jusqu’au jour où un cadavre est retrouvé, comme tombé du ciel.
Son corps a subi de multiples opérations, son squelette est recouvert d’une matière inconnue tout comme sa mystérieuse combinaison orange.
Le médecin local est dépassé. Y a-t-il un lien avec les bases militaires voisines et leurs récents essais nucléaires ?
Michaël Fenris nous livre une œuvre captivante entre polar et science-fiction.
Une plume efficace à découvrir de toute urgence.

1955.
Ville de purdence, complètement perdue dans le désert. Le shérif Stone et son adjoint Brent occupent comme ils peuvent leur quotidien bien monotone, quand un jour, ils sont appelés suite, à la découverte d’un cadavre qui n’a plus de visage et semble tombé du ciel !
Il est brisé en mille morceaux, est vêtu d’un type de combinaison orange que personne n’a vue jusqu’à présent, et porte aussi un étrange médaillon autour de son cou.
Le médecin légiste qui récupère le corps se rend compte que la victime a été greffé sur tout le corps avec des prothèses utilisant des matériaux et une pratique médicale encore inconnus.
Qui est ce personnage ? D’où vient-il et où a-t-il pu bénéficier de cette intervention médicale extrêmement pointue ?
Michael Fenris aligne les phrases et fait défiler ses chapitres d’une main de maître dans ce roman inclassable, qui oscille régulièrement entre polar, roman d’espionnage, de guerre et de science-fiction.
J’ai pris énormément de plaisir à retrouver sa plume et ses dialogues gouailleurs, malgré un suspense constant et une volonté flagrante de perdre son lecteur. Et il y parvient parfois, et c’est à chaque fois pour mieux rebondir. On va suivre ainsi une enquête, où chaque nouvel élément trouvé va perdre un peu plus nos policiers au point qu’ils se perdront d’abord complètement avant de recevoir un message qui va les retourner !
Des rebondissements constants, une fin étonnante, et cerise sur le gâteau, une belle histoire d’amour qui arrive à se glisser très agréablement dans le récit, je ne peux que vous conseiller ce roman “mélanges de genres” très bien ficelé !
Un grand merci à Angie Lollia, des éditions Des livres et du rêve, qui m’a permis de m’amuser, en réalisant cette couverture complètement folle !!!
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Extraits :
« Le mort est tel que ce vieux Buggy l’a déclaré. Allongé dans le sable, enfoncé, une main en griffe tendue vers le ciel comme s’il cherchait à implorer quelque chose, ou quelqu’un. Sa jambe droite forme un angle de quatre-vingt-dix degrés avec le reste du corps, elle part vers l’extérieur, le pied en haut. Quant à son visage, il n’existe plus. »
« – Comment ça va, shérif ?
Stone hausse les épaules. On fait aller.
– Alors, c’était vrai ce que racontait Buggy ? À propos du macchabée ?
La question irrite le policier. Cette vieille outre a dû en parler aux trois-quarts de la ville.
– Je croyais que personne ne prêtait attention aux délires de ce poivrot. »
« Le corps d’un individu d’une trentaine d’années, équipé de multiples prothèses de très haute technologie, dont même nos plus éminents chirurgiens ignorent le principe. J’ajouterai que le défunt était vêtu d’une combinaison recouverte de fils d’un métal extrêmement résistant, et qu’il présente tellement de fractures qu’il semble être tombé d’un avion en vol.
– En quoi cela me concerne-t-il ?
– L’homme en question possédait une plaque d’identification au nom de Tom Briard, né le 26 mars 1910.
– Un faux, assurément ! »
« Debout sur la terrasse de sa maison, Anthony Stone fume une cigarette, nu comme un ver. Dans la chambre à côté, Sarah-Lou Cornell dort à poings fermés. Lorsqu’il est rentré de chez Buggy, elle s’est précipitée sur lui, presque désespérée, incapable de contenir son émotion de le voir sain et sauf. Elle l’a littéralement harcelé de questions auxquelles il a répondu de façon évasive, avant de le tirer en direction du lit. Ils ont fait l’amour doucement, c’est elle qui a pris la direction des manœuvres, le laissant allongé sur les draps tandis qu’elle s’installait sur lui. »
Michael Fenris est né le 03 mai 1968, d’origine lorraine, où il garde de profonds attachements avec la ville de Nancy, et installé professionnellement comme médecin en région parisienne depuis 2002.
Passionné par la lecture et l’écriture, il entasse pendant plus de trente ans des pages manuscrites dans des cartons, mais ce n’est qu’en 2015 qu’il décide de franchir le cap en proposant ses premiers manuscrits aux Éditions Prisma.
Sont respectivement sortis :
Chez Prisma
– Feuilles en 2015,
https://leressentidejeanpaul.com/2022/08/17/feuilles/
– le Syndrome Noah en 2016,
– Thérianthrope en 2018,
– L’île en 2019,
– Déviation en 2020
– Émersion en 2021.
https://leressentidejeanpaul.com/2022/08/19/emersion/
Chez Evidence
– Neige,
– Whistlers,
– Horizons Funèbres
– Le Fétichiste.
Chez Eaux Troubles
– Diamants sur Macchabées (reprise d’un auto édité)
– Vengeance sur Pellicule.
En autoédition
– Aaverhelyon,
– Diamants sur Macchabées 1° version
– les 7.
En parallèle il développe les aventures de Don et de Luc Dassaut sous un autre nom, et travaille au scénario de plusieurs BD.





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