de Jean-Marc Dhainaut
Poche – 8 juillet 20212
Éditions : Taurnada
Tandis qu’une canicule sans précédent frappe l’Europe, Théo, un jeune lycéen de 17 ans, est terrifié quand il réalise que les photos qu’il vient de faire dévoilent l’horreur et le chaos 21 jours à l’avance… Mais personne ne le croit. Et lorsque, partout dans le monde, le courant disparaît, les avions s’écrasent et que toutes les cloches des chapelles et des églises se mettent à sonner inexplicablement, il est déjà trop tard. Théo est alors loin d’imaginer l’incroyable mission de survie et d’espoir que le destin lui réserve. Un thriller d’anticipation à la frontière du réel, percutant et chargé d’émotions.
J’ai découvert Jean-Marc Dhainaut avec Brocélia que j’avais beaucoup aimé, édité aussi aux Éditions Taurnada.
Lorsque j’ai su la thématique, très actuelle de L’Œil du chaos, je me le suis procuré très vite !
Théo, est un jeune lycéen introverti de 17 ans, mais c’est aussi un passionné de photo, qui lui permet de transcrire ses émotions.
Un jour, pour transformer ses photos sans ajouts numériques, il décide de créer un nouvel objectif pour son appareil en se servant d’un prisme qu’il a chez lui. Après quelques heures de labeur, content de son résultat, décide de faire des essais. Dès les premières photos, un peu floues, il se rend compte qu’il y a quelque chose d’anormal. Il continue ses prises de vue, et obtient la confirmation de ce qu’il avait pensé. Il se rend compte avec stupeur que les photos prises montrent ce qu’il sera vingt-et-un jours plus tard à la même heure. Mais le pire, c’est ce que montrent les photos. Crash d’avions, accidents sur les routes, des morts partout… un reflet de la fin du monde. Il en parle à ses amis, à sa famille, personne ne le croit. Il décide alors de poster les photos sur les réseaux sociaux, et d’attendre que le temps le rattrape…
Un très bon roman. De l’action, mais de l’émotion aussi… J’ai ouvert les yeux sur de nombreuses choses. Aucun temps mort, époustouflant même parfois. Oui, Jean-Marc a ajouté un peu de surnaturel à son récit. Mais le lecteur que je suis a complètement plongé dans ce récit plus que crédible à bien des égards… La seule critique que je pourrais faire, c’est que je l’ai trouvé trop court !
Un “Page-turner” que nous envierait de nombreux auteurs anglo-saxons !
La terre et ses habitants, vivent-ils leurs derniers instants.
Les humains, méritent-ils un sursaut, un dernier espoir ?
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Extraits :
« Le 23 juillet 2014, dans un communiqué, la NASA dévoilait que la Terre avait échappé, deux ans plutôt, jour pour jour, à une tempête solaire d’une ampleur considérable et inédite depuis 1859. Selon les spécialistes, le vent solaire aurait pu neutraliser le réseau électrique mondial et interrompre toutes les télécommunications, les liaisons Internet, ainsi que les transports aériens, et neutraliser tous les systèmes électroniques. Le communiqué, rendu public, précisait que cette tempête aurait pu provoquer une grave catastrophe mondiale et renvoyer notre civilisation au XVIIIe siècle. »
« La nature humaine, mon gars. Elle ne tarde jamais à se réveiller quand c’est le bordels. Je crois qu’on a tous basculé dans l’horreur. On a vu ça des dizaines de fois dans les films, dans les bouquins. Le même scénario banal à quelques nuances près. C’est la merde. »
« Imagine, un ultimatum mondial. Le truc de dingue qui nous aurait dit, quelques années, plutôt, que pour éviter ce qui vient de se passer ou n’importe quelle autre catastrophe qui nous pendrait au nez, que L’humanité, toute entière aurait dû renoncer à son confort, à sa technologie, ses énergies. Même rien que quelques années, même une seule. Se taire, se figer. Bref, plus rien, le temps de laisser la nature se refaire une santé et pour nous sauver tous. Nous, et nos gosses. Eh bien… Pour l’économie, personne ne l’aurait fait. Faut croire que la nature a tranché. »
« Qui que nous soyons, il y aura toujours, quelque part, quelqu’un qui se souviendra de nous. Et que cela puisse être avec le sourire, l’indifférence ou la mélancolie importe peu. Ce qui importe, c’est de jouer le rôle que notre cœur nous enseigne, de suivre ce destin que nous avons tous, quitte à se rebeller parfois. Car ce qui le rend formidable, ce destin, c’est sa découverte inconsciente, et surtout le regard en arrière que l’on pose un jour sur lui. »
Jean-Marc Dhainaut est né dans le Nord de la France en 1973, au milieu des terrils et des chevalements. L’envie d’écrire ne lui est pas venue par hasard, mais par instinct. Fasciné depuis son enfance par le génie de Rod Serling et sa série La Quatrième Dimension, il chemine naturellement dans l’écriture d’histoires mystérieuses, surprenantes, surnaturelles et chargées d’émotions. Son imagination se perd dans les méandres du temps, de l’Histoire et des légendes. Il vit toujours dans le Nord, loin d’oublier les valeurs que sa famille lui a transmises.
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