Anticipation, Fantastique

L’exil primitif

de Cédric Charles Antoine
Broché – 1 mars 2015
Éditeur : Lordkarsen

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À l’automne 2015, un homme seul, installé récemment dans la propriété de ses parents située aux pieds des montagnes autrichiennes, est alerté par un bruit mystérieux provenant du sous-sol de la vieille demeure. Un sentiment étrange s’empare de lui, l’atmosphère devient oppressante. Carl entreprend alors l’exploration de la cave centenaire avec minutie afin d’en comprendre le phénomène. Soudain, en creusant énergiquement sous les gravats, dans la pénombre d’un coin abandonné du cellier, il déterre une ancienne trappe en fonte reliée à un système mécanique ingénieux. Cette découverte insolite propulse Carl Zilmer dans une expérience inimaginable débutée depuis plus de 70 ans au centre des Alpes juliennes, sur la terre de ses ancêtres. La violence et la complexité des événements le contraignent à subir la pire des tortures sur la trajectoire d’une destinée inhumaine pour le commun des mortels… Un suspense insoutenable au cœur de la machination des puissants. Le combat d’un individu livré à lui-même subissant la vision mercantile d’un groupe œuvrant pour l’avenir de l’humanité. Ce thriller moderne, au rythme haletant, fait resurgir les vestiges sinistres d’un passé Historique au travers d’une intrigue terrifiante… Le Nouveau Monde est en marche !

 

2021_002_Antoine Cédric Charles - L'Exil primitif

 

Bonjour à toutes et à tous,

Cédric Charles Antoine​ a une imagination absolument débordante !
Après avoir lu “Tu as le regard des oubliés”, il y a quelques jours, je me suis souvenu que j’avais un autre roman de lui dans ma PAL, “L’exil primitif”. J’ai donc décidé de le lire pour découvrir un peu plus l’auteur…

Ce récit à très fort potentiel, qui m’a tenu en haleine dès le début, m’a un peu laissé sur ma “Fin” car je ne l’ai pas trouvé assez développée… À moins, qu’il y ait une suite…

C’est un récit très original. Carl est revenu vivre chez ses parents.
Il passe des jours et des jours à chercher comment trouver de l’argent facilement, sans avoir à travailler. Jusqu’où sera t-il capable d’aller ? Et surtout sera t-il capable d’échapper à la police qui commence à avoir des soupçons ?
Il cherche à se sauver.
Après avoir découvert un passage sous terrain abandonné, il sera propulsé dans un monde primitif. Carl devra apprendre à y survivre et cela pendant de nombreuses années. Se vêtir, se nourrir, se chauffer, se défendre aussi, jusqu’à…

… Je pense qu’il y avait vraiment matière à en faire quelque chose plus abouti. Tout était là. J’aurais aimé en savoir un peu plus sur la destinée de Carl et surtout sur la réaction sa famille. Il y a de très bonnes réflexions sur l’Homme et sa société consumériste.
Le roman reste très agréable, mais j’ai eu la sensation d’être un peu frustré… J’aurai voulu quelques pages en plus !

Un roman qui reste malgré tout passionnant et que je vous conseille.
Il ne me reste plus qu’à continuer à “suivre” l’auteur !

Merci Cédric Charles…

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Extraits :

« Les hommes étaient devenus les esclaves des femmes dominantes, d’abord sexuellement entre 15 et 25 ans, puis en tant qu’ouvriers agricoles après avoir été castrés. Les femmes chassaient, vivaient dans le confort et maîtrisaient le savoir. Les pauvres bougres étaient totalement asservis jusqu’à la fin de leurs jours et dépourvus de leurs attributs masculins. »

« Les femmes détenaient le pouvoir, faisant main basse, à tous les niveaux, sur les fondamentaux régissant la vie. Instaurant des lois inimaginables sous le règne des hommes, celles qui donnaient la vie étaient les seules à pouvoir donner la mort.
Les femmes perpétuaient la race en transmettant la vie. À la naissance, les enfants étaient volontairement séparés, les garçons d’un côté, les filles de l’autre. Les anciennes assuraient l’éducation de chaque sexe suivant un programme préétabli. Les petits mâles étaient orientés vers les tâches ménagères, les corvées de la maison et le labeur des champs. »

 

Cédric Charles ANTOINE Né en Anjou au début des années 70, ancien chef d’entreprise spécialisé dans l’expertise des Demeures historiques. Une vie entre terre et mer ! Passionné par la navigation et les vieilles demeures. Des voyages extrêmes, du Cercle polaire au Sahara en passant par les montagnes du Triglav… Un besoin de liberté absolue pour assouvir un caractère aventurier… L’écriture devient son refuge pour explorer les horizons d’une destinée inconnue sur les traces d’un monde sans frontières. Installé en Bretagne avec sa femme et ses deux enfants. Auteur de romans à suspense dans la Collection LORDKARSEN (Romans & Thrillers au fil des saisons). Citation préférée : « Il faudrait naître vieux, débuter par la sagesse puis décider de son destin. » Ana Blandiana. Sujets d’inspirations : Le hasard et le destin, l’individu face à la société …

Site Internet de l’auteur : http://www.cedric-charles-antoine.com
Contacter l’auteur : cedric.charles.antoine@gmail.com
Contacter la collection : lordkarsen@gmail.com

Fantastique, Humour, Philosophique, Thriller

À peine entré dans la librairie

30 ans la Griffe Noire :

de Barbara Abel, Jérôme Attal, Jean-Philippe Blondel, Jérôme Camut – Nathalie Hug, Sonja Delzongle, Ingrid Desjours, Isabelle Duquesnoy, R.J. Ellory, Jacques Expert, Claire Favan, Karine Giebel, Jean-Michel Guenassia, Philippe Jaenada, David S. Khara, Nicolas Lebel, Nicolas Lelait-Helo, Frédéric Lenormand, Dominique Maisons, Nadine Monfils, Valentin Musso, Gaëlle Nohant, Olivier Norek, Laurence Peyrin, Bernard Prou, Jacques Saussey, Laurent Seksik, Dominique Sylvain, Maud Tabachnik, Valérie Tong Cuong, Aurélie Valognes, Marina Carrère d’Encausse

Sous la direction de Gérard Collard et Jean-Edgar Casel
Broché – 22 juin 2018
Éditeur : Éditions Télémaque

30 ans
30 nouvelles inédites
32 auteurs de génie*

* C’est ça la Griffe Noire !

 

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Bonjour à toutes et à tous.

J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce recueil de nouvelles, petite pause entre deux romans. Elles sont pour la plupart écrites par des auteurs que j’affectionne, et d’autres qui m’ont donné envie de me rapprocher d’eux.

Chacun des auteurs ici présent, écris à sa façon, souvent avec humour ou avec un second degré pertinent, parfois en utilisant le drame ou la tristesse. Ils expriment ainsi tantôt la crainte de voir disparaître les petites librairies de quartier, la peur de voir la lecture devenir facultative, voir que livre papier disparaisse…

À part deux ou trois histoires qui m’ont paru un peu moins intéressante, le niveau est très bon et les auteurs vont vraiment dans tous les sens !
Réflexions pessimistes, fantastiques ou complètement folles, elles valent le détour.
Bravo à tous les auteurs !

Un grand merci à Gérard Collard et à son comparse Jean-Edgar Casel, pour les trente ans de la Griffe Noire, ce recueil de nouvelles est une totale réussite et un très bel hommage aux libraires !

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Extraits :
« Ici, on soigne tout : les angoisses, la déprime hivernale, l’insomnie, les rage de dents, le manque d’amour. Là-bas, dans une grande caisse, on a même des livres laxatifs et vomitifs, et sacrément efficace ! Y a que pour la connerie qu’on a du mal. La connerie résiste. Faut dire que les cons lisent peu, ou entre les lignes. Quand vous leur parlez bouquin, en général ils voient rouge. Sans parler du fait qu’ils sont obsédés par l’idée d’interdire les livres, d’y foutre le feu… C’est maladif ! »

« Les livres vous consolent et vous réparent quand vous vous êtes trompé. Ils vous réchauffent quand vous êtes seul, quand tout est sombre. Ils agrandissent le monde ils réduisent les distances entre les êtres. Alors dites-moi : pourquoi ils n’aideraient pas à aimer mieux ? »

« Une librairie, c’est un sacré investissement. C’est comme un restaurant. Tu te lèves, tu te couches et tu meurs avec. Ou avant. Et aujourd’hui beaucoup de petites librairies meurent. Une espèce menacée. Par les grandes surfaces du livre depuis longtemps et, plus récemment, par Internet et le numérique. Bien qu’avec ce dernier il puisse y avoir une intéressante complémentarité. Les gens lisent encore, mais différemment. Pour ma part, je n’avais rien changé à mes habitudes. »

 

À peine entré dans la librairie