Émotion, Drame, Psychologie

J’aurais aimé te dire

de Blandine Bergeret
Broché – 30 mars 2022
Éditions : Les Editions de l’ArtBouquine

Dijon. Sophie, dix-huit ans, voit sa vie brusquement bouleversée. Vingt ans plus tard, la maladie fait son apparition. L’occasion pour Sophie d’écrire à son fils, Martin, et de lui narrer leur vie. À deux, et à trois avec la voix de Madeleine, leur voisine et grand-mère de substitution, la mémoire des années après-guerre, qui vient s’intercaler dans les lettres de Sophie. Des anecdotes, des questionnements, des joies, des désillusions. Deux femmes, deux générations, deux écoles de vie, Martin au centre et un drame qui s’immisce au présent.

 

 

C’est avec beaucoup d’émotion que je termine le second roman de Blandine Bergeret.
Ohhh… Cette dernière lettre…
D’ailleurs, c’est tout le livre qui m’a mis dans un drôle d’état. Mais cette dernière lettre.

Par où commencer ?

Tout d’abord, en fin de lecture, je me pose plusieurs questions.

  • Mais où Blandine a-t-elle puisé autant de tristesse ?
  • Comment a-t-elle eu cette idée de roman, et d’où est venue cette construction si particulière, si rythmée ?
  • A-t-elle vécue, elle-même ou des proches, cette situation si pesante ?
  • Et comment se remet-on d’une telle expérience ?

On sent que chaque mot, chaque phrase, chaque idée est longuement pesée… étudiée avec beaucoup de finesse avant de nous être “offerte”.
J’ai pris ce récit comme ça. Comme un cadeau que Blandine me faisait. Un cadeau longuement réfléchi évidemment, qui nous montre une voie qui nous fait peur, que l’on ne veut surtout pas voir, une vie que l’on ne souhaite à personne.

“J’aurais aimé te dire” est un roman choral qui se décline à trois voix.
– La première, des lettres que Sophie écrit à son fils Martin. Elle commencera en 2010, et pendant un an, fera défiler plus de vingt ans de leur vie.
– La seconde, un journal tenu par Madeleine une voisine, devenue “la” grand-mère de substitution de Martin. Elle décrit sa vie, ses envies, ses enfants, ses chagrins.
– Et enfin la troisième. Une succession froide, rigide et scientifique, de dates, de rendez-vous, de résultats d’examens médicaux… Mais qui est donc la personne concernée ?

C’est ainsi que toute leur vie va se dérouler en alternance sous nos yeux.
Sous mes yeux, qui ont eu du mal à y croire, qui auraient tellement voulus que les choses se déroulent autrement, que ces drames n’ai jamais eu lieu.
Sophie. Très tôt orpheline, suite un accident de la route où ses parents se tuent, éternelle maman qui se découvre, qui tâtonne, qui apprend, ne renonce jamais et mène un combat quotidien pour protéger Martin, né de père inconnu.
Madeleine. Elle, vient d’un autre temps, d’une autre époque. Ses parents ont vécu la guerre. Dans sa fratrie de neuf frères et sœurs, ils n’ont pas eu le temps de se poser trop de questions. Il fallait avancer, travailler, nourrir, élever, punir quand ils ne marchaient pas droit. C’est cette éducation aux idées bien arrêtées qu’elle transmet à Martin. Pas facile tous les jours, mais pas méchante non plus. Elle soutient Sophie, et ce, sans jamais rien demander en retour.
Les ressentis de Martin m’ont manqué. J’aurais aimé savoir ce qu’il avait en tête, qu’elles étaient ses envies au fur et à mesure de son évolution, de son éducation…
Deux femmes, trois générations, trois destins qui s’entremêlent sur un peu plus de deux cent cinquante pages, mêlant présent et passé, trois destins qui ne demandent qu’à vivre…

Un livre bouleversant à tous niveaux. Un style concis et précis qui ne supporte pas l’a peu prêt. Je n’ai pu qu’admirer le courage, la pudeur de Sophie, personnage central de tous ces destins croisés. L’amour d’une mère n’aura jamais aucune limite…

Tout simplement, merci Blandine pour tes mots…

À lire absolument !

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Extraits :

« 1er janvier 2010
Maux de tête
Migraine
Céphalées
Quel que soit le terme, la douleur est là
Omniprésente
Elle frappe tel un tambour
Sur le front
Les tempes
Les yeux pétris de douleur ne forment plus qu’un interstice plissé pour empêcher la lumière d’entrer »

« Sans être naïve, à aucun moment, je n’avais songé à cette éventualité. Mon cerveau était sans doute submergé pour que l’idée n’affleure à sa surface. Pendant un an, sans précaution aucune, j’ai couché avec pléthore de type. Des jeunes, des moche, des vieux, des gars traînant dans la rue, des dépressifs, des basanés. Peu importait le style, l’accoutrement, la propreté. Je voulais du sexe masculin. Je me servais dans la rue. Les hommes n’étaient pas farouches. Je ne l’étais pas non plus. Je me suis vautré dans l’alcool et le sexe. »

« J’aimais m’observer nue dans le miroir du couloir. Mes formes s’arrondissaient. La peau tendue, l’abdomen proéminent, Madeleine m’avait prédit une fille Régulièrement, elle m’offrait des vêtements qu’elle tricotait pour ta naissance. Bonnet. Chaussons. Barboteuses. Brassières. Dans des tons de rose et mauve. Elle me tenait compagnie. Me racontait son enfance, sa jeunesse, post-seconde guerre mondiale. »

« Tu es né dans la douleur. Des pleurs plaintifs, tels des miaulements, ont pris la relève de mon ultime hurlement. Animal. Viscéral. Guttural. Pas de péridurale. Le col n’était pas assez ouvert, je n’ai pas pu en bénéficier. »

« Les changements sont apparus insidieusement pour, à la cinquantaine, s’installer de façon permanente. J’ai pris du poids, des bouées accrochées à mes hanches avec une silhouette digne d’une bouteille d’Orangina. J’avais alors constaté mon invisibilité aux yeux des hommes, moi qui les avais toujours fait se retourner sur mon passage. Je m’étais empâtée, la peau de mon visage s’était relâchée, mes paupières affaissées. Je me souviens de mon moral en Berne, de mes sautes d’humeur que personne ne comprenait à la maison. J’étais irritée, mon impatience exacerbée, tout m’agaçait, en particulier les enfants, alors adolescents, qui se fichaient bien de moi, de mes hormones et de ma chute inexorable. »

 

 

Formatrice pour de grandes entreprises, Blandine Bergeret consacre maintenant son temps à l’écriture. “J’aurais aimé te dire” est son second roman après le succès de “Elle voudrait des étoiles, des étincelles et des papillons verts dans ses cheveux”.

Lectrice à mes heures perdues et auteure de 2 romans aux éditions de l’ArtBouquine. “Elle voudrait des étoiles, des étincelles et des papillons verts dans ses cheveux” qui a obtenu le 1er prix lors d’un appel à manuscrits (nov. 2020) et mon tout dernier, “J’aurais aimé te dire” (avril 2022).

Je rêve d’écrire depuis petite, j’ai toujours eu cette passion. Au commencement, ce fut “le secret des 12 princesses”, puis je me suis mis à écrire des nouvelles il y a une douzaine d’années avec des parutions dans des revues spécialisées. Après avoir mis en place le journal “Supply Planet” lorsque j’étais responsable logistique chez Pepsico, j’ai continué l’écriture journalistique en créant mon site internet. Repérée par deux magazines dans le domaine, j’ai collaboré à de nombreux articles et dossiers durant deux ans. J’ai enfin décidé d’accorder ma plume à l’écriture personnelle en me lançant dans un roman. Puis deux. Et le troisième est en cours.

Quand j’écris, je suis ailleurs. J’enfile les chaussures de mes personnages. Je plonge en eux. Je suis dans une bulle. Légère et insouciante.

Émotion

De la part d’Hannah

Laurent MALOT
Broché – 6 mars 2014
Éditeur : Robert Laffont

« Tu es en train de grandir, Hannah, ça n’est jamais facile.
– Ça fait bientôt onze ans que je grandis ! Je vois pas pourquoi ce serait plus difficile aujourd’hui.
– Ça l’est parce que tu arrives à un tournant.
Je voyais pas où elle voulait en venir, mais du coup ça m’intéressait. Je me suis allongée dans l’eau et j’ai attendu.
– Et parce que tu n’as pas une vie normale.
– Une vie normale, c’est si maman était pas morte ?
– C’est ça. Si tu avais vécu avec ta mère et si ton père avait su l’aider.
Elle a un peu pâli et je me suis demandé si elle regrettait pas d’en avoir trop dit. Comme elle disait plus rien, j’ai repassé dans ma tête ce qu’elle venait de dire.
– L’aider à quoi ? »

Hannah a dix ans et un caractère bien trempé. Elle vient de passer trois ans dans un sanatorium, lorsque, du jour au lendemain, on décrète qu’elle n’est plus malade et doit rejoindre son petit village de Dordogne. À La Chapelle-Meyniac, les cancans des mégères vont bon train. Hannah s’en méfie. En 1961, en pleine guerre d’Algérie, les blessures de la Seconde Guerre mondiale ne sont pas cicatrisées. Rien de pire que les rumeurs, surtout lorsqu’elles concernent votre mère…

 

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Bonjour à toutes et à tous…

Avec “De la part d’Hannah”, Laurent Malot nous offre une histoire merveilleuse, toute en sensibilité et pleine d’humour. Avec ce premier roman, Laurent interpelle sur les gens aux visions étriqués, sur le racisme, la stupidité et la méchanceté. Mais venant d’une petite fille de dix ans, le message est perçu de façon très différente !

On est en 1961, Hannah vit dans un sanatorium dans les Pyrénées, depuis trois ans, car elle est atteinte de la tuberculose. Du jour au lendemain on lui dit que non seulement elle n’est plus malade, mais qu’à priori, elle ne l’a jamais été… Elle doit alors quitter le centre pour retourner dans son petit village en Dordogne et abandonner tous ses amis qui sont malades. Elle va vivre avec son père chez son grand-père. Sa mère est partie lorsqu’elle avait deux ans et n’a jamais redonné de nouvelles depuis. Au fur et à mesure de ses apprentissages, la vie lui fait découvrir la nature humaine. À travers ses yeux d’enfant et avec ses mots simples, elle nous parle de politique, de religion, de sexualité aussi. Comme dans tout village, les commérages vont bon train. Pas facile pour une petite fille de grandir dans une telle atmosphère, surtout quand les rumeurs que l’on entend concernent votre propre mère, une mère qu’elle n’a jamais connue.

Ce livre traite, de la douleur de cette enfant qui se sent perdue. Qui apprend qu’elle est juive, comme son amie Sarah, elle cherche d’où elle vient, qui elle est ?

Laurent, avec un style chaleureux et, par son écriture à la première personne du singulier nous intègre dans cet univers définitivement comme partie prenante des émotions exprimées. J’ai souvent souri au cours de ma lecture. Cela vient du style adopté par l’auteur, mais aussi grâce à la facilité qu’il a eut de rentrer dans la peau de cette enfant espiègle, attachante et qui est loin d’avoir la langue dans sa poche.

Avec une écriture fluide et vivante, ce livre est un vrai “petit” régal de lecture.
Des phrases toutes simples, des mots et des expressions enfantines ainsi que les pensées qui vont avec, font de ce récit une histoire belle et bouleversante.

“De la part d’Hannah”, a été sélectionné dans le cadre du Prix des Lecteurs 2020 du Livre de Poche. Il le mérite amplement !

À lire…

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Extrait :

« L’après-midi, j’ai aidé Jimino à remettre de l’ordre dans le jardin. Depuis que papa s’en occupait plus, il y avait plein de mauvaises herbes, les roses étaient pas coupées et les arbustes manquaient d’eau. Je me suis coltiné des tonnes de flotte, j’avais mal au dos et aux épaules, mais j’ai rien parce que j’aimais pas voir le jardin tout moche. Il y avait aussi des haricots et des tomates à cueillir, assez pour faire bouffer tout le quartier. Au moins, avec Jimino, non seulement il gueulait pas, mais on pouvait faire des pauses. C’était même lui qui les faisait, surtout quand il avait envie de causer. Seulement, je m’attendais pas à ce qu’il s’arrête pour me parler de ma mère. Il s’est approché de moi, s’est appuyé sur sa bêche et a attendu que je relève la tête. Quand il a vu que j’étais prête à écouter, il a commencé. »

 

 

« Dès 14 ans, je savais ce que je voulais faire : écrire des histoires. Je venais de voir E.T. au cinéma. Né dans une famille de cinéphiles, j’ai avalé tout ce qui se faisait de mieux, dans tous les genres. Cela m’a marqué et fait de moi un auteur éclectique, un auteur de genres.
Entre 18 et 25 ans, j’ai écrit romans, pièces et scénarios. Aucun n’a été publié, joué ou mis en scène. C’était mes écrits de jeunesse. Quelques années plus tard, j’ai commencé à écrire des fictions pour France-Inter, des comédies et des polars.
J’ai parallèlement continué à écrire des pièces et des romans, jusqu’au jour où j’ai publié De la part d’Hannah chez R. Laffont en 2014. Deux ans plus tard, j’ai signé chez Bragelonne pour mon polar L’abbaye Blanche, puis Sème la mort ; j’écris actuellement le dernier épisode de la trilogie, prévu pour fin 2018. J’ai aussi publié en janvier 2017, chez Albin Michel, une comédie sociale à l’anglaise, en cours d’adaptation au cinéma : Lucky Losers.
Ce début de notoriété permet de faire connaître mes pièces de théâtre, en particulier Tableau Noir avec Pierre Santini, prévu à Avignon en 2019.

L’auteur vit aujourd’hui à Étampes.

Site internet : https://laurentmalot.fr/

Émotion, Humour, Philosophique

La Chambre des merveilles

de Julien Sandrel
Broché – 7 mars 2018
Éditeur : Calmann-Lévy

Louis a 12 ans. Ce matin, alors qu’il veut confier à sa mère, Thelma, qu’il est amoureux pour la première fois, il voit bien qu’elle pense à autre chose, à son travail sûrement. Alors il part, fâché et déçu, avec son skate, et traverse la rue à fond. Un camion le percute de plein fouet.
Le pronostic est sombre. Dans quatre semaines, s’il n’y a pas d’amélioration, il faudra débrancher le respirateur de Louis. En rentrant de l’hôpital, désespérée, Thelma trouve un carnet sous le matelas de son fils. À l’intérieur, il a dressé la liste de toutes ses « merveilles », c’est-à-dire les expériences qu’il aimerait vivre au cours de sa vie.
Thelma prend une décision : page après page, ces merveilles, elle va les accomplir à sa place. Si Louis entend ses aventures, il verra combien la vie est belle. Peut–être que ça l’aidera à revenir. Et si dans quatre semaines Louis doit mourir, à travers elle il aura vécu la vie dont il rêvait.
Mais il n’est pas si facile de vivre les rêves d’un ado, quand on a presque quarante ans…

« LE LIVRE QUI VOUS FERA PLEURER DE BONHEUR. »

Bernard LEHUT, RTL

Coup de foudre partagé par le monde de l’édition à l’international, ce premier roman de Julien Sandrel, à 37 ans, a déjà conquis plus de 20 pays avant même sa parution en France.

 

2020_025_Sandrel Julien - La chambre des merveilles.jpg

 

Bonjour à toutes et à tous.

Depuis octobre 2018, j’attendais de pouvoir enfin le lire.
Mais dans l’ordre de lecture de ma PAL, le roman de Julien était encore bien loin…

J’ai craqué !
À force de voir cette superbe couverture qui m’appelait à chaque fois, qui me donnait envie de prendre le livre entre mes mains…
J’ai craqué… Et j’ai bien fait !

Dès le début, j’ai été pris aux tripes par le récit et je me suis attaché très vite aux personnages.

Que d’émotions. Ce livre est une pure merveille !

C’est un roman lumineux plein d’espoirs, d’amour et de vie…
Lorsque j’ai rencontré Julien à Rosny, nous en avions discuté un peu. Assis à coté de Valérie Perrin, il nous avait donné une petite idée sur ce qu’il avait écrit. Mais ce que je ne savais pas à ce moment là, c’est que c’était son premier roman !

Louis, 12 ans, se fait percuter par un camion, sa vie et celle de sa mère basculent brutalement. Doit-elle revoir toutes ses priorités, ses choix de vie, ses relations avec les autres, avec sa mère ?
N’a-t-elle pas fait fausse route jusqu’ici ? L’heure d’une prise de conscience est venue. Douloureuse mais salvatrice.
Louis est dans le coma. Rien n’indique s’il se réveillera.
Dans quatre semaines, si aucune amélioration n’est constatée, ils devront le débrancher.

Véritable coup de poing dès les premières pages, Julien a réussi le pari de raconter cette histoire douloureuse avec une volonté d’apprécier pleinement toutes les beautés de l’instant… Pas de pathos, bien au contraire !
Beaucoup de tendresse, d’amour de poésie et d’humour aussi !

Ce qui m’a beaucoup plu dans le récit, mise à part que l’on ne s’ennuie jamais, c’est de découvrir certaines scènes du point de vue de Louis, qui est toujours dans le coma. Nous faisant bien comprendre que les personnes dans le coma peuvent être sensibles à tout ce qui les entoure.

C’est un roman absolument magnifique et bouleversant, il fait parti des livres qui m’ont transporté très loin !
Julien nous invite tous à nous interroger sur le choix de nos vies.
Une belle histoire d’espoir…

Je vous le conseille de tout mon cœur !

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Extraits :
« Sur son lit d’hôpital, Louis était beau. Serein. Calme. Étonnamment préservé. S’il n’y avait pas eu tous ces tuyaux, son visage et le reste de son corps auraient semblé intacts ou presque. Deux côtes fêlées, une jambe fracturée – la fracture n’étant pas ouverte, une immobilisation suffira, m’avait-on indiqué. Ce à quoi j’avais rétorqué que je me demandais bien à quoi pouvait servir cette immobilisation vu qu’il n’allait pas gambader tout de suite. L’infirmière m’avait jeté un de ces regards qui en disent long, qui jugent déplacée cette boutade émanant de la bouche d’une mère en détresse. J’étais une mère déboussolée. En détresse, je ne sais pas. Tout cela semblait irréel. »

« Cette nuit-là, mon fils m’a aidée à ressusciter quelques pages de jeunesse trop vite tournées. Cette nuit-là, j’ai compris que la vie – la vraie, celle dont on se souvient – n’est rien d’autre qu’une succession de moments de grâce juvénile. Et qu’aucune ambition d’adulte ne peut rendre plus heureux qu’un carpe diem adolescent. »

 

 

Julien Sandrel a 39 ans. La Chambre des Merveilles (Prix Méditerranée des lycéens 2019, Prix 2019 des lecteurs U), son premier roman, a connu un succès phénoménal en librairie. Vendu dans vingt-cinq pays, il est en cours d’adaptation au cinéma.