Drame, Noir, Polar, Thriller

Mort sur le Tage

de Pedro Garcia rosado
Broché – 5 octobre 2017
Éditions : Chandeigne Éditions

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Dans ce roman noir où la ville de Lisbonne est un personnage à part entière, Pedro Garcia Rosado dresse un portrait au vitriol de la société lisboète où défilent la jet-set des beaux-quartiers et des environs chics avec son ancien capitaine d’industrie et ses deux rejetons tout puissants, des fonctionnaires municipaux corrompus et des policiers véreux (ou pas), des immigrés russes et des prostituées et, surgi des sous-sols inexplorés de la ville aux remugles fétides, un bien étrange être humain…

Dans ce roman noir où la ville de Lisbonne est un personnage à part entière, Pedro Garcia Rosado dresse un portrait au vitriol de la société lisboète où défilent la jet-set des beaux-quartiers et des environs chics avec son ancien capitaine d’industrie et ses deux rejetons tout puissants, des fonctionnaires municipaux corrompus et des policiers véreux (ou pas), des immigrés russes et des prostituées et, surgi des sous-sols inexplorés de la ville aux remugles fétides, un bien étrange être humain…

 

• Couv_2023-128_Garcia Rosado Pedro - Mort sur le Tage

 

Une histoire d’hommes, une histoire de meurtres, une histoire particulièrement violente…
Dans ce pays, assez peu connu pour ces meurtres, ce sont les hommes qui commandent. Les femmes se taisent et baissent leurs yeux, et les rares qui arrivent à s’affranchir dans ce roman, sont des actrices dans des films pornographiques ou des prostituées.

C’est la première fois que je lis un Polar se déroulant au Portugal. Plus qu’un polar, c’est même un thriller, je dois le reconnaître assez angoissant. Cela faisait plusieurs années que ce livre m’appelait régulièrement. Mais, j’en avais toujours un autre “plus urgent” à lire. La semaine dernière il est tombé tout seul de ma bibliothèque !
Un signe ?
C’est la seconde fois que cela m’arrive en moins de deux ans. Je vais finir par me poser des questions.

Dans ce livre l’un des personnages principaaux, si ce n’est le plus important, c’est la ville de Lisbonne avec son fleuve, le Tage. Mais c’est aussi l’âme du Portugal, avec la corruption de certaines grandes familles, les nombreux souterrains de la ville, qui datent d’un terrible tremblement de terre à Lisbonne en 1755. Mais là où l’auteur m’a véritablement surpris, c’est de faire intervenir la mafia russe dans son récit. C’est sombre, c’est noir et glauque. Les actions se déroulent souvent la nuit dans des coins perdus et isolés. La présence d’un SDF aussi à une réelle importance, on ne sait pas qui il est. Il vit seul dans une grotte souterraine qui se trouve le long du Tage. On ne connaîtra jamais son nom…
Lui, se fait appeler le Diable. Et si c’était vraiment lui ?

Une jeune fille Irina a disparu un soir sans laisser aucune trace. Une ombre plane aux alentours, une ombre qui l’emmène avec elle, dans un monde noir et perdu…
Sa disparition inquiète sa famille. Son fiancé Evgueni, ainsi que son frère, un ex-agent du KGB, Oulianov, et puisque que la police, en partie corrompue, ne fait pas son travail, après avoir trouvé des traces de sang sur la berge du Tage, Oulianov décide d’enquêter… Seul.
Au fur et à mesure des recherches effectuées, Oulianov va tomber sur les activités diverses et illicites de sa sœur. Petit à petit, se mettra en place “une vérité” qui va gêner et provoquer d’autres morts et une nouvelle vague de violence…

Des immigrés russes à Lisbonne, une misère omniprésente, pendant que chez les riches familles locales et pour les « fils à papa », la vie est un jeu où chacun se sert comme il veut.
Corruption, trafics en tout genre, violence et abus de pouvoir. Pedro Garcia Rosado s’en donne à cœur joie. Tous les personnages quels qu’ils soient avec leurs forces et leurs faiblesses sont parfaits dans leurs rôles.

Une ambiance lourde et mystérieuse plane autour de cette histoire et de ces personnages, accrue par la présence fantomatique de cette ombre qui rôde…

Pedro Garcia Rosado nous raconte ici une histoire surprenante sur une ville que je croyais connaître. J’ai mis plus de temps de d’habitude pour lire Mort sur le Tage.
Je ne l’ai que mieux apprécié…

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Extraits :

« Lourenço se regarde dans la glace et n’aime pas ce qu’il voit : un homme de petite taille, plus gonflé qu’obèse, pas vraiment blond, avec l’air d’un enfant pris en train de faire une bêtise. Qu’est-ce qu’on fait quand on a tué quelqu’un ? C’est la première fois : et donc, il ne sait que faire. »

« Un mort non identifié n’est pas chose étrange ni peu courante. Ils sont nombreux les morts et les mortes qui entrent à la Morgue de Lisbonne et qui y reste avec quelques notes circonstanciées en annexe, dans l’attente d’un meilleur sort, quand rien ne peut les identifier, quand personne ne les recherche ou quand on pense que l’identification n’en vaut pas la peine.
Ils restent entreposés là au cas où se présenterait une demande subite d’organes encore utilisables ou bien, lorsque les installations sont surpeuplées, ils sont évacués, sans que personne ne sache ni ne veuille savoir vers quelle destination. »

« – Comment tu sais tout ça, Oulianov ?
– J’étais flic, j’ai fait ce que font les flics : j’ai fait une enquête, inspecteur Moura.
« Je me serais bien passé d’entendre ça », se dit Moura.
Il se lève, les photos à la main et regarde Oulianov.
– Je vais chercher à savoir qui sont les trois hommes de la photo, dit-il. Tu m’attends, mais dans une autre pièce.
Oulianov se lève, sans rien dire, inquiet. Il a échappé à un piège, mais il a pu tomber dans un autre.
Moura l’a toujours traité avec respect, mais il est flic et obéit à qui commande. »

 

Pedro Garcia Rosado est un germaniste, écrivain, journaliste et traducteur portugais.

Il est diplômé à la Faculté des arts de l’Université de Lisbonne.

Il est l’auteur d’une dizaine de romans policiers dont les thèmes sont souvent inspirés des grandes affaires qui rythment l’actualité portugaise.

Facebook : https://www.facebook.com/pedro.garciarosado.3

Émotion, Drame, Histoire vraie, Thriller

Le Dernier festin des vaincus

Estelle Tharreau
Poche – 2 novembre 2023
Éditions : Taurnada Éditions

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Un soir de réveillon, Naomi Shehaan disparaît de la réserve indienne de Meshkanau. Dans une région minée par la corruption, le racisme, la violence et la misère, un jeune flic, Logan Robertson, tente de briser l’omerta qui entoure cette affaire. Il est rejoint par Nathan et Alice qui, en renouant avec leur passé, plongent dans l’enfer de ce dernier jalon avant la toundra. Un thriller dur qui éclaire sur les violences intracommunautaires et les traumatismes liés aux pensionnats indiens, dont les femmes sont les premières victimes. « Au Canada, une autochtone a dix fois plus de risque de se faire assassiner qu’une autre femme. »

 

• Couv_2023-115_Tharreau Estelle - Le dernier festin des vaincus

 

Avec Le Dernier festin des vaincus, thriller vraiment très sombre et très dur, Estelle Tharreau rend un très bel hommage aux Indiens d’Amérique…

Tout le long de ma lecture, j’ai ressenti une souffrance très forte envers ce peuple, qui lui aussi a été complètement broyé par “l’Homme blanc”.
Un récit où les enfants sont maltraités, abusés sexuellement, quand ils ne sont pas tout simplement tués et enterrés au pied d’un arbre… j’ai eu régulièrement les larmes aux yeux. Lorsqu’ils essayaient de s’en sortir, c’est l’alcool, puis la drogue qu’on tendait vers eux. Dès lors, comment arriver à se construire lorsqu’on a perdu son identité culturelle, lorsque à peine adolescent, ils deviennent une main d’œuvre gratuite et soumise au bon vouloir de ceux qui les payent ?
Racisme. Discrimination. Corruption de la police qui ne fait rien pour les aider. Beaucoup de vérités s’échappent de ce récit.

Naomi, jeune autochtone Innu de 16 ans, de la réserve indienne Meshkanau, dans la région Nord Canadienne, a disparu. Sa mère, alcoolique refuse de se rendre au commissariat de Pointe-Cartier pour le déclarer.
Les jours passent… la police est finalement au courant, mais refuse d’enquêter sur cette disparition. Il faudra attendre encore plusieurs jours pour que deux étudiants et un jeune policier révolté par les combines de ses responsables, décident de s’en occuper. Mais, toute vérité n’est bonne à dire…

Entre fiction et réalité, Estelle nous montre la vie des Indiens dans les réserves. La peur des jeunes filles qui deviennent très tôt des proies, celles qui tombent enceinte, celles qui fuguent, et les autres qui disparaissent…
Cela faisait un moment que je n’avais ressenti autant de colère en lisant. Estelle, n’y va pas par quatre chemins. Son écriture est claire et concise. Finis les non-dits, elle va les montrer du doigt, ils devront assumer les conséquences de leurs actes !

Beaucoup d’émotions, beaucoup de colère, je termine bouleversé par ce très beau et triste récit…
Un thriller à lire absolument !

Décidément, les éditions Taurnada bousculent tout sur leur passage !
Merci encore Joël, pour ta confiance.

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Extraits :

« Michèle s’était empressée de rentrer chez elle, de déchirer le sac en papier et de boire une gorgée de whisky pour calmer son mal-être, pour se donner le courage de remettre une bûche dans le poêle, qui commençait à réchauffer la pièce. La morsure de l’alcool tant attendue et si apaisante ne parvint pas à lui faire oublier la voix paniquée de sa fille, le soir du réveillon, ainsi que son malaise en apercevant Peter dans la rue principale de Pointe-Cartier. »

« Avec sa force tranquille, il s’insurgeait et faisait hocher la tête des étudiants qui, comme leurs parents, leurs grands-parents, leurs arrière-grands-parents avant eux, étaient convaincus que l’Homme pouvait changer, s’amender et construire un monde meilleur avant qu’il ne soit trop tard ; toujours les mêmes espoirs avant le lent désenchantement d’une vie. »

« Ta place ? Mais ce n’est pas ta place de chef de bande que je veux, mais ma place ancestrale de femme Innue. Quand on avait encore un statut social et qu’on prenait part aux décisions pour tout ce qui touchait à la communauté. Quand on était respectées, et pas battues à tour de bras, parce que les hommes savaient qu’on était indispensables ; les gardiennes du campement quand ils partaient à la chasse. Je ne veux pas être chef de bande. Je veux seulement que les femmes reprennent leur place. Tu sais celle qu’elles occupaient quand les Innus possédaient encore leurs terres. »

« Depuis cette nuit, jamais Peter n’était parvenu à dormir profondément dans l’enfer des bruissements qui s’immisçaient dans les dortoirs ; le froissement délicat du tissu d’une soutane venant l’envelopper pour déverser son “amour” et son “réconfort” puis laisser le jour se lever sur le dégoût de soi et un sentiment d’impuissance inculqué dès l’enfance aussi violemment que l’amour de Dieu. »

« En sortant du pensionnat, on avait aucune qualification. On est rentrés chez nous sans rien. Avec encore moins qu’en y entrant. On y a laissé notre joie, notre insouciance, notre famille et notre culture pour repartir avec un traumatisme irréversible. »

 

Passionnée de littérature depuis l’adolescence, Estelle Tharreau parcourt les genres, les époques et les pays au fil des auteurs qu’elle rencontre. De cet amour de la littérature est née l’envie d’écrire. Elle vit actuellement en Franche-Comté où elle partage son temps entre sa famille et l’écriture.

– La peine du Bourreau
https://leressentidejeanpaul.com/2020/10/01/la-peine-du-bourreau/

– Les Eaux noires
https://leressentidejeanpaul.com/2021/10/05/les-eaux-noires/

– Digital Way of Life
https://leressentidejeanpaul.com/2022/06/14/digital-way-of-life/

– Il était une fois la guerre
https://leressentidejeanpaul.com/2022/11/01/il-etait-une-fois-la-guerre/

Thriller historique

Maria

de Hervé Gagnon
Poche – 19 mars 2020
Éditeur : 10 X 18

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Montréal, janvier 1836. Un livre bouleverse la ville : il relate de sordides histoires de fornication entre les Hospitalières de l’Hôtel-Dieu et les Sulpiciens, évoquant au passage profanation, assassinats et débauche. La bonne société montréalaise est en émoi, et l’évêque de Montréal doit défendre la réputation de son diocèse.
Montréal, septembre 1892. Un charnier d’enfants est découvert fortuitement, rue Le Royer. Puis, le corps mutilé d’un banquier est retrouvé à Griffintown et deux fillettes portant de terribles traces d’abus sexuels sont repêchées dans le fleuve, près de la rue de la Commune. Les trois affaires ne semblent pas liées, jusqu’à ce qu’un vieux prêtre remette à Joseph Laflamme un exemplaire du livre de 1836, en lui laissant entendre que l’histoire se répète. Pour réussir à dénouer l’intrigue, Laflamme, l’inspecteur Marcel Arcand et le reste du groupe devront pénétrer dans un univers de corruption aux ramifications insoupçonnées et déterrer un scandale enfoui depuis un demi-siècle.

 

2021_074_Gagnon Hervé - Maria

 

Dans ce dernier opus, après “La légende de Jack” et “Jeremiah”, qui clôt à ce jour la trilogie des enquêtes “journalistiques” de Joseph Laflamme, Hervé Gagnon va encore une fois très loin… mais ce coup-ci, c’est dans la perversion.

L’atmosphère de la série, qui a pour toile de fond le Montréal de la fin du XIXe siècle, est superbement rendue.
Les personnages sont attachants comme à chaque fois, mais ils vont être menés à très rude épreuve (le lecteur aussi par la même occasion !).
En effet, leur nouvelle enquête traite de pédophilie, de trafic d’êtres humains et une fois de plus, la religion catholique ne sera jamais très loin. Un monde sordide rempli de corruption et de perversion… Ma lecture est devenue très vite addictive, malgré les “chocs” ressentis au fur et à mesure de mon avancement !

L’ambiance générale du récit est plus sombre aussi.
Nos héros et héroïnes vont devoir jouer de finesse, mais malgré cela, leur vie ainsi que celle de leur famille sera en grand danger permanent. Un danger qui pourrait venir de n’import où !
Une enquête sans temps morts, qui est allée au-delà de ce que j’avais imaginé de pire.

Lu d’une traite, ce roman m’a fait passer quelques heures où j’ai bien failli me ronger les ongles à plusieurs reprises.
Mes nouveaux “amis” vont me manquer.

Ne ratez pas cette trilogie, classique dans les termes, mais très moderne dans le fond !
Hervé Gagnon a encore marqué des points…

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Extraits :

« En silence, il l’entraîna vers le lit. Ils s’assirent côte à côte sur le bord et, pour la première fois deux sa vie Joseph Laflamme raconta son enfance à l’orphelinat. Le dortoir et les frères surveillants. Parfois un seul. Parfois plusieurs. Les coups. La peur, mille fois pire que les coups. La douleur et sa chair qui se déchirait parfois. Ce qu’on le forçait à mettre dans sa bouche. Ce qu’il devait avaler. La nausée et les vomissements qui le prenait ensuite. Les pleurs, la difficulté à s’asseoir. Et surtout la honte, terrible et cruelle, qui l’avait dévoré de l’intérieur depuis lors et que seul l’alcool apaisait un peu. Les cauchemars dont il se réveillait en sueur et le cœur serré. »

« La série noire se poursuit :
Deux nouveaux cadavres
Le mort du marché à foin identifié.
Nos lecteurs se souviendront certainement que, vendredi dernier, l’éclatement fortuit d’une conduite d’égout et l’effondrement d’une portion de la rue Le Royer ont révélé la présence d’un charnier contenant les restes de nouveau-nés. Cinq jours plus tard, ce mystère n’est toujours pas élucidé et l’enquête du Département de police piétine. Voilà maintenant que, tôt hier matin, une passante sonnait l’alerte après avoir aperçu les corps de deux jeunes filles échouées sur la berge, rue de la Commune.
Déposées à la morgue municipale, rue Perthuis, les dépouilles ont subi un examen post-mortem par le docteur Baptiste Herbert. D’une part, il appert que les deux petites victimes, âgées d’une douzaine d’années, ont séjourné dans l’eau plusieurs jours. La première fillette a été étranglée tandis que la seconde est vraisemblablement morte de saignements internes. D’autre part, les deux inconnues portaient aux parties intimes des marques de sévices et d’agressions sauvages que la décence nous interdit de décrire plus en détail en ces pages. Qu’il suffise de dire que les pauvres enfants ont été outragées de toutes les manières que la perversité peut imaginer.
Chose encore plus choquante, il semble que, malgré leur très jeune âge, les victimes avaient toutes deux accouché au moins une fois. S’il est trop tôt pour établir un rapprochement avec le contenu du charnier de la rue de Le Royer, la coïncidence demeure néanmoins intrigante.
Par ailleurs, un heureux hasard a permis d’identifier le cadavre retrouvé avant-hier au Haymarket Square. Il s’agit de M. Charles Alexandre Coderre, banquier de soixante et un ans, disparu de son domicile depuis quelques jours. Si les raisons et les circonstances de sa mort restent nébuleuses, on sait que le défunt s’absentait plusieurs soirs par semaine pour une destination inconnue qui a peut-être quelque chose à voir avec sa mort. Des sources nous laisse entendre qu’une fouille effectuée au domicile de l’homme a permis de recueillir des indices susceptibles d’orienter l’enquête du Département de police de Montréal.
L’avenir dira si tous ces cadavres sont liés entre eux ou le triste fruit du hasard. D’ici là, ils laissent entrevoir des aspects cachés de notre ville que ses bons citoyens préféreraient sans doute continuer à ignorer.
Joseph Laflamme »

 

 

Historien et muséologue, auteur prolifique et maître du polar historique, Hervé Gagnon a connu un grand succès au Québec et en France avec ses séries Damné, Vengeance et Malefica.

Hervé Gagnon est né en 1963 à Chicoutimi au Canada.
Il détient un doctorat en histoire et une maîtrise en muséologie ce qui lui a permis d’enseigner ces matières dans diverses universités.
Depuis 1989, il travaille dans le domaine de la gestion et de la mise en valeur du patrimoine.
Depuis 2000, il a écrit seize romans pour la jeunesse, dont plusieurs ont été primés. Il est l’auteur de la très populaire saga Le Talisman de Nergal. Sa série Damné, adressée aux adultes, a comme toile de fond la croisade contre les Cathares au début du XIII e siècle. Sa nouvelle série, Malefica, dont les deux premiers tomes ( La Voie du livre et La Voie royale) ont paru en 2014 chez Hugo Roman, se penche sur les heures sombres de l’Inquisition et le sort des femmes guérisseuses. Le troisième volume, La Voie du sang, paraît en février 2015 chez le même éditeur.