Suspense, Thriller

La Forêt des disparus

de Olivier Bal
Broché – Livre grand format, 22 avril 2021
Éditeur : XO

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“Dans cette forêt, tu peux toujours y entrer, mais tu n’en sortiras jamais…”

Des murs d’arbres géants, séquoias millénaires qui se referment comme un piège. Des randonneurs qui disparaissent sans laisser de traces. Il ne fait pas bon traîner dans les bois de Redwoods, au bord du Pacifique, dans l’Oregon.

Au cœur de cette forêt maudite, un homme vit isolé de tous. Ici, on l’appelle l’Étranger. En réalité, son nom est Paul Green, un ancien journaliste qui a connu son heure de gloire avec l’affaire Clara Miller.

Un soir, une jeune adolescente, Charlie, vient frapper à sa porte. Elle est blessée, paniquée. Pour elle, Paul est le seul à pouvoir l’aider. Car là-bas, au milieu des arbres, Charlie a connu l’horreur…

L’histoire d’un secret terrifiant.
Un thriller diabolique et haletant.

“Flippant ! Olivier Bal… un de nos géants du polar.”
Sybille Archambeau, Espace Culturel Leclerc de Saint-Médard-en-Jalles

“La vérité se trouve dans la forêt, mais pour cela il va falloir y pénétrer… à vos risques et périls !”
Caroline Vallat, Fnac Rosny 2

“Un roman choral unique en son genre. Impossible à lâcher…”
Jérôme Toledano, librairie Les Cyclades, Saint-Cloud

 

2021_076_Bal Olivier - La forêt des disparus

 

Olivier BAL, fait un peu parti de mes auteurs “chouchous” et pour cette suite de “L’affaire Clara Miller”, il me tardait de récupérer mon livre, que j’avais prêté à plusieurs personnes depuis sa sortie !

Tout d’abord, sachez qu’il n’est pas obligatoire (même si c’est toujours mieux pour moi) de lire “L’Affaire Clara Miller” pour profiter pleinement de ce roman.
“La Forêt des disparus” est le 4e roman d’Olivier et j’avoue avoir préféré celui-ci au précédent (opinion tout à fait personnelle…).

Redwoods est une bourgade typique des États-Unis, hantée par des superstitions. La plupart des habitants sont des descendants des premiers colons qui s’y sont installés.
Dans cet endroit où tout le monde se connait, ou presque, il règne une ambiance étrange où tout parait tourner au ralenti…
Une ville presque “parfaite”, bordée par des plages d’un côté, et une immense forêt de l’autre, où se cache pourtant une réalité différente de ce à quoi l’on pourrait s’attendre… Des touristes disparaissent régulièrement depuis des années ! Pourtant ces disparitions ne posent aucun problème aux habitants. En effet, elles ne concernent que des étrangers…

Paul Green, ancien journaliste qui a décidé de se mettre “au vert” depuis sa dernière enquête, est parti vivre à Redwoods depuis quelques années.
Le soir où Charlie, jeune habitante du village, vient se réfugier chez lui, blessée et paniquée, il comprend qu’il ne peut plus faire semblant, qu’il va devoir creuser pour comprendre les sombres secrets de la ville.
Au fond de lui, il le sent, la forêt a des secrets, mais les habitants de Redwoods aussi.

Quel est donc ce tueur en série qui terrifie et massacre les randonneurs régulièrement ?

Olivier, comme à son habitude s’amuse avec nos peurs les plus profondes et cela fonctionne plutôt bien.
Même si l’énigme a une place très importante dans le récit, c’est surtout l’atmosphère qui règne tout le long de l’histoire qui m’a le plus marqué. Cette forêt immense, sombre et lugubre, cette ville aux étranges coutumes, ces habitants qui se couvrent les uns les autres et toutes ces disparitions inquiétantes…
Chaque chapitre met en avant un personnage du roman en alternance à la première personne, ce qui m’a permis de m’impliquer d’avantage, j’avais l’impression d’être dans leur tête.
Aucun temps morts, c’est très addictif, pas beaucoup d’action soit, mais c’est un parti pris !
Mais le peu d’action existante m’a collé de sacrés bons frissons…
Certains passages sont… Wahou !!!
Je n’en dirai pas plus. À vous d’en profiter maintenant.

Charlie, Lauren et Paul me manquent déjà…

Un très bon thriller rempli de suspense, que je conseille aux amateurs de lecture “fine et ciselée”.

Alors Olivier, à quand la suite ???

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Extraits :

« Ce soir, le monde a sombré dans le chaos. Des dizaines de personnes m’encerclent. Certaines portent des cagoules, d’autres des masques avec des gueules d’animaux… Il y en a partout.
Redwoods a changé de visage. La petite bourgade, habituellement si paisible, n’existe plus. Elle a revêtu une parure de ténèbres. C’est le carnaval des ombres, la Nuit des Crânes. Comme si tout ce qui avait été retenu durant toutes ces années finissait enfin par jaillir. »

« Ne cédez pas à la tentation. Sauvez notre sang. Les mariages interraciaux sont interdits par la loi de 1863. Si un Blanc ou une Blanche s’unit avec un homme ou une femme nègre, chinois ou Kanaka, ou quelque personne ayant un quart de sang étranger, ce mariage sera nul et non avenu. Ne pactisez pas avec les étrangers, ils sont porteurs de maladies et ne sont point dignes de confiance. Ne participez pas à l’amalgame terrible des races. »

« Alors que je ne suis plus qu’à quelques mètres de l’échelle menant au bateau, j’entends un bourdonnement derrière moi. Puis c’est une étrange sensation de piqûre dans la nuque, et une vague de chaud qui me traverse. En un éclair, je me sens partir. Mais jambes ne me portent plus et je m’écroule au sol. J’essaie d’attraper mon pistolet, mais mes membres sont lourds et mes bras s’engourdissent. Je tente alors d’appeler à l’aide. Ma voix n’est plus qu’un soupir. »

 

 

Olivier Bal a 42 ans. Il a été journaliste pendant une quinzaine d’années. Après avoir travaillé dans différents titres de la presse généraliste et culturelle, et fréquemment voyagé pour ses reportages, il a animé un événement culturel emblématique : les Masterclass à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris.

Aujourd’hui, Olivier Bal se consacre pleinement à l’écriture.
Les Limbes, un thriller fantastique, est son premier roman. Best-seller de l’auto-édition, Les Limbes a d’abord conquis des dizaines de milliers de lecteurs avant d’être édité en mars 2018. Le cycle des Limbes s’est achevé en 2019 avec le deuxième opus, Le Maître des Limbes.
En 2020, Il est l’une des grandes révélations du monde du thriller. Lauréat du grand prix des Géants du Polar, il est l’auteur, chez XO éditions, de L’affaire Clara Miller, thriller remarqué par la presse et le public.

Les Limbes a reçu le Prix Méditerranée Polar 2018 du Premier Roman,
Le Maître des Limbes, le prix Géants du Polar 2019.

Pour suivre l’actualité d’Olivier Bal :
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– Sur Instagram : @olivier_bal_auteur

Polar, Polar historique

La main de gloire

Jean-Luc Bizien
Poche – 2 juillet 2009
Éditeur : 10×18 – Grands détectives

Tandis que l’Exposition universelle bat son plein au pied de la Tour Eiffel flambant neuve, un assassin sème la terreur dans Paris, défiant les services de la Sûreté. Après la découverte en pleine rue de la main momifiée d’une jeune femme, puis celle du corps mutilé d’un malfrat, les macchabées s’amoncellent. Alerté par la police, l’aliéniste Simon Bloomberg reprend du service, aidé de son intrépide gouvernante, Sarah Englewood. La Cour des miracles est transformée en quartier général : il faut agir au plus vite pour démasquer un ennemi aussi redoutable qu’insaisissable. Mais qui est donc ce criminel surgi de nulle part ? Un tueur professionnel, un dément qui frappe au hasard… Ou bien un monstre, que rien ni personne ne peut arrêter ?

 

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Bonjour à toutes et à tous…

 

“La Main de Gloire” fait suite à “La chambre mortuaire”, que je vous conseille de lire avant, pour bien cerner les personnages et leur histoire.

C’est avec beaucoup de joie que je retrouve les personnages que j’avais découverts et appréciés dans le tome précédent.
Simon Bloomberg, aliéniste, y apparaît plus à l’écoute, Ulysse, le colosse un peu simplet toujours aussi gentil et Sarah Englewood sa nouvelle gouvernante. Ensemble ils aident régulièrement un duo de policiers, atypique et assez drôle, à élucider des crimes…

Dans ce volet, il sera question de cadavres momifiés, de mains tranchées retrouvées en plein Paris, de petits cambrioleurs portés disparus, mais surtout de magie noire.

Hormis l’ambiance particulière de la cour des miracles et de la maison pyramide du Dr Bloomberg, les faits se déroulent au cœur de l’expo universelle de Paris et ses attractions typiques. On y croisera ainsi Buffalo Bill, le magicien Chung Ling Soo et des indigènes exposés comme de vulgaires bêtes sauvages.

J’ai été une fois encore complètement happé par l’univers et les personnages de Jean-Luc Bizien. Avec cette série, il fait preuve d’une très grande rigueur, pour faire évoluer ses personnages au cœur d’une intrigue, dans le Paris de la fin du XIXe siècle, plus vrai que nature. Mon attention a été régulièrement attirée vers une multitude de petits détails, sans pour autant me laisser distraire, me permettant de m’évader complètement dans cette époque.

Je ne saurai dire si, ce second tome est mieux au pas que le premier. C’est encore une fois, une enquête pleine de rebondissements qui, quand on pense qu’elle est résolue, ne l’est toujours pas…
Belle surprise, je ne m’attendais pas du tout à cette fin !
J’aime beaucoup cette série policière dont les protagonistes sont originaux et charismatiques.

Jean-Luc, confirme pour moi qu’il n’est pas n’importe quel auteur. Non seulement il se sent à l’aise dans tous les styles, mais surtout il arrive à s’imprégner des différentes époques et des différents personnages qu’il crée dans ses romans et à nous transmettre ensuite son imprégnation, comme si vous y étiez !

Soyons fou…
J’enchaine avec le troisième volet de la saga !

Premier volet de la saga :
https://leressentidejeanpaul.com/2020/08/17/la-chambre-mortuaire/

PS.
Je vous conseille aussi, “Les veilleurs” du même auteur.

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Extrait :

« Vous autres, Anglais, avez le mot juste pour chaque chose. C’est probablement ce qui fait de vous un peuple de chercheurs et de techniciens. Vous privilégiez la concision, allez droit au but. En France, nous avons au contraire privilégié l’art du discours. Nous sommes férus de rhétorique, nous adorons argumenter. Rien ne nous passionne plus qu’une discussion : nous aimons imposer notre point de vue, notre vision des choses, nous sommes prêts à nous battre pour des idées. Vous imaginez dès lors la difficulté à cerner la psychologie d’un homme qui peut exprimer ses sentiments de plusieurs de manières, selon l’humeur ? Sans doute est-ce la raison pour laquelle les autres nations nous pensent arrogants. Nous vénérons les mots, les poèmes, les écrits. »

 

 

Né en 1963 à Phnom-Penh (Cambodge), Jean-Luc Bizien a vécu une grande partie de son enfance à l’étranger. Il a exercé pendant une quinzaine d’années la double profession d’auteur et d’enseignant avant de se consacrer totalement à l’écriture. Jean-Luc Bizien s’épanouit d’abord dans les jeux de rôles et les littératures de l’imaginaire : il a obtenu en 1994 le prix Casus Belli du meilleur jeu de rôles pour Chimères et a publié de nombreux livres pour la jeunesse. En 2002, il a obtenu le prix du roman d’aventures pour “La Mort en prime time” et le prix Fantastic’Arts pour “WonderlandZ”. Passant avec bonheur d’un genre à l’autre, il est l’auteur aux éditions Gründ de Vivez l’Aventure, une série de livres-jeux illustrés qui rencontre un grand succès et de la “Trilogie des ténèbres”, des thrillers contemporains aux éditions du Toucan.
Les œuvres dont il est le plus fier sont cependant ses deux fils, Elric et Adriel, respectivement parus en 1990 et 2005.