Polar historique

La louve de Mausecret

de Thierry Berlanda
Relié – 14 janvier 2021
Éditeur : Christine Bonneton

Bandeau_Intro

Bourges, 1633. Deux commerçants prospères se suicident coup sur coup. Intrigué par les circonstances étranges de leur mort, le lieutenant de police Archambault mène l’enquête. En butte à la suspicion des habitants, pressé par le maire et contesté par plusieurs membres du Conseil, parviendra-t-il à prendre de court l’adversaire dont le visage se dessine peu à peu ? Ce dernier a-t-il d’ailleurs forme humaine ou est-il plutôt l’une des créatures de la meneuse de loups, dont l’empire s’étend sur les marais, à l’écart de la Ville ? Vieillissant, en proie à d’incessantes angoisses, Archambault trouvera-t-il en lui-même la force d’accomplir sa mission, ou devra-t-il se résoudre à invoquer des puissances qui à la fois le fascinent et le terrorisent ? D’ailleurs, sait-on jamais si ces puissances sont en dehors de nous ou bien en nous ? Thierry Berlanda trame une aventure palpitante dans les plis atroces des guerres de religion et de la trop commodément nommée « chasse aux sorcières », qui fut avant tout une chasse aux femmes !

 

2021_011_Berlanda Thierry - La louve de mausecret.jpg

 

Bonjour à toutes et à tous,

Pour les amoureux de la langue française et férus d’histoire, vous allez vous régaler !

À Bourges en 1633, alors q’une épidémie de peste a ravagé le Berry, deux marchands sont retrouvés pendus, c’est le lieutenant Archambault qui reçoit l’ordre de calmer la population. Déconcerté par la coïncidence des deux événements, il part sur une route sinueuse à la recherche d’indices et d’un éventuel coupable… Jamais une enquête n’aura été aussi pleine de mystère et de secrets.

Ce roman policier est rempli d’une multitude de détails, de recherches de langage, de patois et de recherches vivantes qui m’ont simplement transporté au cœur d’une période de l’histoire dont nous avons tous entendu parler. J’ai aimé me promener dans les rues de Bourges, en observant les coutumes de cette époque.

Au-delà de l’intrigue policière, l’auteur a le don de créer une atmosphère réaliste et nous renvoie dans ce passé sombre comme si nous y étions nous-mêmes, sur fond d’obsession religieuse et de chasse aux sorcière. J’ai été transporté par le personnage de Jeanne bien sûr, entourés de “ses” loups.

Le récit est addictif, non seulement en raison de l’intrigue, mais aussi pour l’attachement que j’ai eu envers les personnages. Leurs défauts leurs bontés, et leurs véhémences sont décrits en détail.

Un grand merci Thierry je me suis régalé !

÷÷÷÷÷÷÷

Extrait :

« Passant par la rue Mirebeau pour atteindre l’hôtel des Échevins, Archambault fut attiré par des éclats de voix provenant de la Gerbaude, une auberge que fréquentaient surtout les administrateurs du bailliage et les hommes du guet. Le sergent fut surpris que le magistrat y voulût faire un détour.
 – Nous dînerons après votre entretien avec le bailly, messire. Il vous attend, sans songer à boire ni manger avant de vous avoir vu.
 Sourd à la supplique, Archambault s’arrêta devant l’enseigne de la gargote, un porcelet couronné de maniguette. La pluie alors redoubla. En tous sens ses dards criblaient les toits et rebondissaient sur le sol comme des éteufs. L’échevin et son second pensèrent se mettre à l’abri sous l’auvent, mais ils n’en furent guère moins trempés, et ne mesurèrent l’avantage de leur piètre refuge qu’après que la radée eût cessé. »

 

 

Thierry Berlanda est l’auteur de vingt romans. Après Naija (2017) et Jurong Island (2018), Cerro Rico (juin 2019) clôt sa trilogie de techno-thrillers (Éditions du Rocher). Ses autres romans récents sont L’Affaire Creutzwald (2018), un roman noir, et L’Orme aux Loups (2017), un suspense médiéval, parus aux Éditions De Borée. L’Insigne du Boiteux, un thriller pur jus, est ressorti en poche chez le même éditeur en 2019. En septembre 2020, DÉVIATION NORD, dans la collection Marge Noire des Éditions De Borée.

Émotion, Suspense, Thriller psychologique

À pas de loup

de Isabelle Villain
Poche – 14 janvier 2021
Éditeur : Taurnada Editions

Bandeau_Intro

 

Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s’installer à La Barberie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de-Haute-Provence, c’est bien pour fuir un quotidien devenu trop pesant. Pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons. Mais l’équilibre de cette nouvelle vie va un jour se fissurer. Un grain de sable va s’infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique. Et ce très beau rêve va se transformer peu à peu en un véritable cauchemar.
Votre pire cauchemar…

 

2021_003_ Villain Isabelle - À pas de loup.jpg

 

Bonjour à toutes et à tous,

C’est un plaisir que de retrouver la plume d’Isabelle…

Tout d’abord, un très grand merci aux éditions Taurnada et à Joël pour ce roman que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire.

Rosalie et son fils Martin ont quitté “leur vie” pour aller dans un village complètement isolé. Ils ont décidé de quitter le monde consumériste et de s’intéresser à ce qu’il y a de plus intéressant, pour eux, le rapport entre l’Homme et la mère Nature…
Tout commence très bien. Ils ont rejoint Michel et quelques autres dans un hameau abandonné qu’ensemble ils ont “retapé”. Très vite ils sont complètement autonome, et s’autosuffisant. Ils sont heureux…

Arrive le jour où Martin est enlevé.
C’est le début du cauchemar !

Isabelle encore une fois a fait très fort.
Je n’ai rien vu venir.
J’étais tellement heureux pour tous les personnages, leur façon de vivre, de s’entraider que j’avais moi-même l’impression de faire partie de leur communauté. Mais surtout je n’ai pas fait attention que très insidieusement, Isabelle est arrivé à créer une ambiance, un univers qui devient étouffant, mais c’est déjà trop tard…

J’ai été, comme vous l’aurez très vite compris, d’abord happé puis complètement conquis par le récit, lu d’une traite et ce jusqu’au dénouement final…
Je ne peux rien dire de plus, mais l’intrigue est un véritable coup de poing !
“À pas de loup”, ou comment, un roman “feel good” se transforme en un thriller psychologique et violent plus que réussi, très bien maitrisé et bien documenté.
Ça fait froid dans le dos !

Merci Isabelle, j’ai aimé tes personnages, j’ai aimé l’intrigue, mais, j’ai surtout aimé n’avoir rien vu venir !

N’hésitez plus, soyez tous les bienvenus au hameau de La Barberie.

÷÷÷÷÷÷÷

Extrait :

« Caroline et Alain on pensé au départ que ce nouveau projet de vie allait déplaire profondément à leurs trois enfants, adeptes des consoles de jeux, d’Internet et des réseaux sociaux. Mais ils se sont trompés. Les jeunes générations sont désormais fortement préoccupées par l’environnement, par le « zéro déchet». Ils ont envie de léguer à leurs descendants un monde intact. Ils ne considère plus à l’inverse de leurs aînés, que la planète est comme un puits sans fond, dans lequel il est tellement facile de puiser sans jamais contribuer. Alors, lorsque Caroline tombe sur une interview de Michel dans la presse locale, elle est sous le charme. Cette micro-société vivant en quasi-autonomie, dans un endroit de rêve, c’est tout ce qu’ils recherchent. Le retour à l’essentiel. La terre. L’entraide. La communication. Un nouvel équilibre. Un nouveau départ. »

 

Née au Maroc à Casablanca en 1966, Isabelle Villain a travaillé pendant une quinzaine d’années dans la publicité, l’évènementiel et l’organisation de salons professionnels.
Passionnée de romans policiers depuis l’enfance. Elle décide de se lancer dans l’écriture pour mettre par écrit les nombreuses histoires qui lui trottent dans la tête.
Son quatrième roman “Peine Capitale”, publié aux Editions Auteurs d’Aujourd’hui, a reçu le prix Maurice Bouvier en 2015.
“Âmes battues”, le second volet des enquêtes du commandant de Lost, découvert dans “Peine capitale” à reçu le prix du festival du polar de la ville d’Arcachon en 2016, et le prix polar du festival Jeter l’Encre.
“Mauvais genre”, publié aux Éditions Taurnada est sorti le 15 novembre 2018.
“Blessures invisibles”, publié aux Éditions Taurnada est sorti le 9 janvier 2020.
“À pas de loup”, son 7e roman, publié aussi aux Éditions Taurnada est sorti le 14 janvier 2021.

Émotion, Fantasy, Philosophique

La Moïra

Intégrale : La louve et l’enfant, La guerre des loups, La nuit de la louve
de Henri Loevenbruck (Auteur)
Broché – 4 octobre 2017
Éditeur : J’ai lu

Aléa, jeune orpheline solitaire, dérobe un jour une bague qui lui confère des pouvoirs étranges. Politiciens et religieux convoitent autant qu’ils redoutent cette élue aux facultés uniques… Serait-elle appelée à devenir le Samildanach, l’élu des druides, à qui revient la charge de façonner l’avenir du monde ? La guerre est proche et gronde, le destin de l’île de Gaelia est sur le point de basculer.

 

2020_030_Lœvenbruck Henri - Ma Moira.jpg

 

Bonjour à toutes et à tous.

J’aime beaucoup les romans d’Henri Loevenbruck pour sa diversité des genres, la façon dont il mélange l’histoire et les thrillers, pour l’excellente saison 1 de “Sérum” co-écrite avec Fabrice Mazza, le superbe “Nous rêvions juste de liberté”, mais là, avec “La Moïra” on entre dans la Fantasy pure et dure, dont on retrouve tous les codes du genre !
Cette réédition révisée et augmentée reprend trois livres, “La louve et l’enfant”, “La guerre des loups” et “La nuit de la louve”.

Henri a créé un univers incroyable qui n’a rien à envier à Tolkien.
“Des Druides aux pouvoirs magiques, un nain, des bardes, des loups et bien d’autres”…

Comment Aléa, jeune orpheline qui doit mendier et voler pour survivre dans le comté de Sarre, se retrouve-t-elle au centre d’une histoire incroyable, suite à la découverte d’un cadavre à qui elle a pris une bague. Dès lors avec le Druide Phélim et le nain Mjölln, ils partent vivre des aventures pleines de rebondissements.
Sa quête ? Instaurer la paix sur Gaelia, même si pour cela, elle doit le payer de sa vie. Entre les conflits politiques et les guerres de territoires, avec ses amis, elle va devoir se frayer un chemin à travers de nombreuses intrigues…

Les personnages principaux sont très attachants et émouvants… Mais surtout, tout au long du roman, j’ai été surpris, par certains détails que jamais je n’avais lus dans ce type de roman, qui rendent cette histoire d’autant plus captivante.
On retrouvera bien sûr des batailles, de la magie, mais c’est aussi une très belle histoire d’amour et d’amitiés.

Une histoire épique que je conseille vivement à tous ceux qui ont su conserver leur âme d’enfant.

Il ne me reste plus qu’à me procurer la suite de “La Moïra”, “Gallica”, qui s’avère être aussi une intégrale !

÷÷÷÷÷÷÷

Extrait :

« La mémoire de la terre est étrangère à celle des hommes. On croit tout connaître de l’histoire et du monde, mais il est des âges oubliés où se croisaient encore mille merveilles aujourd’hui disparues. Seuls les arbres se souviennent, et le ciel et le vent. Et si un soir d’été, l’âme bienveillante, vous vous allongez dans l’herbe et vous les écoutez le cœur ouvert, vous entendrez peut-être cette histoire d’un autre temps, au pays de Gaelia ; celle de la louve blanche et de l’enfant qu’on appelait Aléa. »

 

 

Henri Loevenbruck est né en 1972 à Paris. Fils d’enseignants, il grandit dans le quartier de la Nation et hérite de ses parents d’une passion pour la culture anglo-saxonne. À 25 ans, après des études littéraires, il épouse d’ailleurs une Anglaise et part vivre avec elle en Angleterre puis ils reviennent en banlieue parisienne. Après quelques pas dans le journalisme et la musique, au milieu des années 90, amoureux des littératures de l’imaginaire, il fonde Science-Fiction Magazine avec Alain Névant, un ami d’enfance. Après avoir tenu le poste de rédacteur en chef de ce magazine pendant plusieurs années, il décide ensuite de se consacrer pleinement à l’écriture. Il partage aujourd’hui son temps entre les romans et les scénarios, avouant son penchant pour le thriller investigatif, la Fantasy et le roman d’aventure en général.