Émotion, Fantasy

Le Royaume d’Esiah***

Le sang des rois
de Mélanie Gaujon
Relié – 12 juillet 2021
Éditions : Nouvelles plumes

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Neuf mois se sont écoulés depuis que Mylès a rejoint le monde des mortels avec l’armée du Roi Pyrrhos. Depuis, il tente de convaincre les dirigeants de plusieurs pays de s’allier à lui en leur promettant l’immortalité. À Esiah, alors que l’arbre de vie s’éteint, Almandin cherche le moyen de sauver l’équilibre de son Royaume, mais un autre danger se profile. La Confrérie envahit une cité mortelle et les soldats de Mylès détiennent désormais un pouvoir considérable, presque impossible à défier. L’ouverture du coffre sacré semble être le dernier recours pour déjouer les plans du redoutable Conseiller. Mais pour trouver les dernières pierres, Almandin et Jason, le souverain d’Odéon, vont devoir enquêter sur les secrets enfouis de leurs deux royaumes. Réussiront-ils à en sortir indemnes ?

 

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Avec “Le sang des rois”, Mélanie Gaujon termine sa trilogie tel un feu d’artifice qui m’a vraiment embarqué…

Mélanie a su créer un univers incroyable qui à aucun moment ne m’a lassé. Des personnages émouvants, forts bien développés, de l’action à chaque instant et régulièrement de petites pointes d’humour qui rythmaient le tout !
Une trilogie pleine de mystères et de rebondissements, plus de mille huit cents pages à couper le souffle…
Un récit que je conseille vivement à tous les fans de fantasy ou tout simplement à ceux qui aiment les belles histoires bien ficelées.

Un grand merci à Mélanie pour les heures que j’ai passé avec elle dans “ses mondes”, et pour avoir partagé avec nous tous ses personnages fantastiques qui risquent de me manquer.

Le Royaume d’Esiah a trouvé sa place dans ma bibliothèque, entre les romans de Robin Hobb, de Marion Zimmer Bradley, de Georges R. R. Martin et de J. R. R. Tolkien, sans avoir a rougir de la jeunesse de leur auteure.

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Extraits :

« – C’est moi qui coupe !
Il attrapa les ciseaux que Shimei s’apprêtait à saisir et se retourna vers le bébé que Maria portait tout contre elle. Elle découvrit son sexe. Il s’agissait d’un garçon. Le Roi en fut encore plus réjouis.
– Nous avons un fils !
Et il examina son enfant du bout du doigt, n’osant pas trop le toucher. Sa peau fripée était plus claire que celle d’Anjali. Almandin resta bouche bée face au fruit de son amour.
Sa fille, chez qui la joie se doublait de la crainte d’un enfantement, demeura immobile.
– Je ne veux pas avoir… d’enfants…
– Tu dis cela, mais tu en voudras à ton tour, répondit Maria avec un sourire tendre.
Le Roi saisit le cordon et le coupa avec une grande fierté. »

« L’animal prit alors les airs. Le Roi se retrouva suspendu dans le ciel, la tête en bas. La bête tournoya au-dessus de l’enceinte, son trophée gigotant au bout de la chaîne. L’armée royale, sidérée se terra dans un silence horrifié.
Bloqué par la cloison de sable bâtie par les Éduins, Milo somma les harpons de ne pas viser la bête. À cette hauteur, une chute du Roi aurait été mortelle. »

« Almandin se retourna vers son père, son modèle, son mentor. Tout ce qu’il savait, il le tenait de lui.
– On m’a dit un jour que tout être était capable de se tromper, dit-il avant de se retourner vers l’assemblée. Le créateur a commis une erreur. Celle de créer un monde de dépendance sans nous laisser la possibilité de le rendre meilleur. Parce qu’il a jugé que nous ne serions jamais à la hauteur de ce défi.
Il s’interrompit.
– C’est faux, dit-il en frappant la table du plat de la main. Les spectres, les mortels, les Éduins et nous, peuple siahnnas, sommes liés les uns aux autres par une histoire commune remontant à la création de l’homme. La diversité de notre espèce crée un équilibre. Nous avons besoin des âmes. Nous avons besoin des mortels. Nous avons besoin des Éduins. Alors nous devons nous battre ensemble pour garantir cet équilibre ! »

 

 

Mélanie Gaujon, née en 1982, a reçu le prix de l’imaginaire aux éditions Nouvelles Plumes en 2018 avec son livre Le Royaume d’Esiah. Adepte de la photographie, de l’art et du voyage, elle détient un master en histoire. Après quelques années passées en gendarmerie, elle a intégré l’institut régional d’administration de Nantes avant de prendre un poste de gestionnaire dans un établissement scolaire de Seine-et-Marne. À présent, elle travaille dans une agence comptable du Val-de-Marne. Un parcours diversifié, ponctué de nombreuses rencontres qui lui ont donné l’envie d’écrire et de relever des défis.

Mes passions
Globe-trotter dans l’âme, j’adore découvrir de nouvelles cultures, rencontrer de nouvelles personnes, apprendre d’elles. Ma dernière passion, après l’écriture et le voyage, est la photographie de spectacles et de paysages. L’image est pour moi comme l’écriture, un moyen de faire ressentir des émotions et de m’évader.

Profil littéraire
Je m’épanouis dans l’écriture dans les domaines de l’imaginaire : fantasy, merveilleux, SF, fictions policières… J’ai une préférence pour les histoires qui durent. Je mets un point d’honneur à ce que mes textes respirent la vie, aussi j’y ajoute avec plaisir de l’humour et de bons sentiments.

Mon métier
Fondé de pouvoir à l’Education Nationale

Mes références
Mes sources d’inspiration, dans mes premières années furent les mangas et les jeux de rôles. Ils m’ont donné l’envie de créer des personnages forts et attachants, un scénario. À présent, je puise mon imagination dans l’univers cinématographique avec entre autres le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones, Pirates des Caraïbes comme dans les livres avec Robin Hobb et Raymond Elias Feist.

Mes projets de livre
Il en existe un certain nombre. Par où commencer ? Telle est la question !

Fantasy, Philosophique, Suspense

Le Royaume d’Esiah*

La stèle du destin
de Mélanie Gaujon
Broché – 25 août 2018
Éditions : France Loisirs
Prix de l’imaginaire 2018

 

Le Royaume d’Esiah, où sont envoyées les âmes damnées du royaume des mortels, est victime d’une terrible épidémie. Toujours accompagné de Mélisande, son phœnix, le prince Lucifel, héritier du roi, venu sur place pour soutenir ses compagnons, croise le chemin de Milo, un petit garçon. Au cou de ce dernier, une pierre rouge intrigue le prince. Celui-ci propose à l’enfant de devenir un apprenti Arcante, soit un passeur d’âmes comme l’était son père. Il espère par la même occasion en apprendre plus sur cette troublante et mystérieuse pierre…

Bientôt de violentes attaques ébranlent le royaume obligeant le Prince à suivre sa destinée de futur roi pour sauver son peuple. C’est le début d’une épopée qui l’entraînera dans les secrets les plus enfouis de son royaume, jusqu’aux prédictions oubliées des Anciens.

 

 

 

Il y a quelques jours, je suis “retombé” sur deux romans que j’avais prévu de lire lors d’un long week-end, début 2019 !!!

Alors, une nouvelle fois, j’ai changé l’ordre de ma PAL, par principe et par respect pour Mélanie Gaujon que j’avais rencontré le 22/09/2018 chez France Loisirs pour sa première dédicace… et j’avais eu l’agréable surprise d’être le premier ce jour-là. J’ai donc un roman dédicacé N° : 000000001 !
Je me souviens de sa timidité, nous avions beaucoup discuté, et je lui avais promis de lui donner mon retour de lecture assez vite.
Malheureusement pour elle, le temps et la malchance lui ont fait une drôle de “blague”.
Alors, voilà Mélanie, je suis vraiment désolé pour cette longue attente qui n’a, dans tous les cas, rien enlevé à mon plaisir de lecture…

Pour son premier roman, Mélanie frappe très fort dans la Fantasy.
Elle a créé un monde à plusieurs niveaux très efficace, très visuel, très complet, d’une richesse et d’une fluidité remarquable… Des références à la Bible, où il est question de Royaume des Morts, du Royaume d’Eden, du monde des Mortels, d’âmes damnées, d’Enfer, de phœnix, c’est vraiment très riche.
Mélanie nous fait réfléchir aussi sur la notion du bien et du mal, nous montrant qu’ils sont indissociables. Détruire le mal briserait-il les lois qui nous régissent ?
Avons-nous vraiment un libre-arbitre ? Ou tout est déjà écrit ?

Plus j’avançais dans ma lecture, plus j’entrai dans son “Monde” plein de secrets…

Le Royaume d’Esiah est un royaume “post-mortel” gouverné par le Roi Adel, où règnent les morts qui sont damnés. Le roi a deux fils. Lucifel, le prince héritier, élevé au contact du peuple, et le prince Michael, élevé au contact de son père, beaucoup trop absent et qui finit par se perdre. Le jour de sa naissance, sa mère, la Reine, décède pendant l’accouchement. Michael reste alors persuadé que tout le monde lui en veut. Autant le prince Lucifel est prévenant et courageux, autant Michael est sombre et jaloux. Jalousie qui petit à petit se transformera en une haine profonde et terrible contre son frère, le menant à accomplir l’horreur ultime…

Pour un premier roman, je trouve “Le Royaume d’Esiah” assez incroyable !
Tous les ingrédients sont réunis dans cette aventure hors du commun. Il y a de la magie, de l’imagination, du suspens, de la tendresse, de l’amour, et aussi beaucoup d’humour… Les personnages sont très attachants et une intrigue qui monte, qui monte…
J’ai retrouvé certaines émotions ressenties adolescent, lors de mes lectures de Tolkien, Hobb ou Zimmer Bradley…

Je ne vais pas vous mentir.
C’est un roman qui au demeurant est plutôt adressé aux fans de Fantasy. Mais en même temps, l’auteure a su sortir des canons habituels, il y a des idées tellement modernes dans la construction de ses mondes, que Mélanie s’ouvre à plusieurs types de lecteurs…
Je suis obligé de m’incliner, Mélanie m’a surpris et m’a emporté dans son “Multivers”…

Le sort du monde est définitivement entre les mains du prince Lucifel. Il aura encore de nombreuses aventures à vivre, s’il veut ramener la paix dans son Royaume…

Roman faisant partie d’une trilogie !
Mélanie Gaujon, une auteure à suivre…

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Extraits :

« Perché sur un socle de pierre, Milo admirait par la fenêtre l’embrasement de la voûte construite au-dessus de la cité d’Esiah. La lumière frappait si fort qu’il porta une main en visière pour contempler ce ciel artificiel. »

« Une musique douce aux couleurs métalliques retentit et entraîna les hommes dans un ballet somptueux. Les musiciens piquèrent ou frottèrent leurs cordes, d’autres frappèrent sur des tambours en argent recouverts d’une plaque de métal. La mélodie, imprégnée d’étranges sons, résonna à travers les voûtes de la grande salle. Les bourreaux dessinaient devant eux des gestes gracieux, commandant les âmes transparentes aux vêtements déchirés comme des marionnettes suspendues à un fil. Le mouvement des spectres, léger et voluptueux, donnait l’impression que leurs pieds volaient au-dessus du sol. La représentation était parfois entrecoupée de cris d’admiration. »

« Parfois, nous cachons des choses à ceux qui nous entourent, pour ne pas le blesser ou pour les protéger, même si nous savons que tôt ou tard quelqu’un finira par les découvrir. Ce n’est pas un mensonge. Il s’agit seulement d’un moyen comme un autre d’arranger la situation. Il est souvent plus facile d’avouer ce que nous ne voulions pas dire après quelque temps, lorsque les mauvais souvenirs sont derrière nous. »

« Dois-je vous rappeler que nous avons signé un traité avec les âmes ? Dois-je vous rappeler que nous avons une mission, celle de veiller sur les âmes damnées, et de les renvoyer dans le Monde des Mortels quand nous jugeons qu’elles ont purgé leur peine ? Ces âmes, que l’armée de libération a récupérées sans en avoir l’autorisation, n’ont aucune peine à purger, parce qu’elles ont été tué sous la contrainte. Le créateur considère qu’elles n’ont pas pêché. C’est la raison pour laquelle elles réussissent à passer la porte des repentis. La seule chose que cette armée de libération a réussi à faire, c’est pousser le Royaume d’Odéon à trouver un moyen de nous empêcher d’accéder au Monde des Mortels. »

 

 

Mélanie Gaujon, née en 1982, a reçu le prix de l’imaginaire aux éditions Nouvelles Plumes en 2018 avec son livre Le Royaume d’Esiah. Adepte de la photographie, de l’art et du voyage, elle travaille comme personnel administratif de l’éducation nationale dans la banlieue parisienne. Elle a commencé à écrire en s’intéressant aux jeux de rôles et au cinéma.

Émotion, Fantasy, Suspense

Le livre de Gwybod

de Morgane Muller
Broché – 4 juin 2021
Éditeur : AFNIL

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Un parcours d’étudiante tranquille, une vie sociale limitée, Mahé, à 24 ans, n’est pas de celles que l’on remarque. Et cela lui convient parfaitement, préférant rêver le nez dans ses livres et passer ses journées seule à la bibliothèque.

Pourtant, un désir de vivre les aventures qu’elle dévore dans les romans bouillonne en elle.
Alors, lorsqu’elle surprend une discussion au sujet d’un livre ancien, mystérieux, relatant la fin du règne du Roi Arthur, la curiosité de Mahé prend le dessus.
Entraînée malgré elle dans une folle aventure – allant de la forêt de Brocéliande en Bretagne aux Cornouailles en Angleterre – avec deux professeurs de son université, poursuivie par des chasseurs de trésors, Mahé aura enfin l’occasion de découvrir quelle femme se cache vraiment en elle.

Parviendra-t-elle à dépasser ses peurs ?
Trouveront-ils cet objet mythique dont l’existence est enveloppée de magie ?

Pour Mahé, sa vie commence maintenant…

 

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Mahé, 24 ans, étudiante en littérature, ne trouve pas sa place. Elle a beau essayer, c’est plus fort qu’elle, elle ne se fait pas confiance, et elle a beaucoup de mal à participer lorsqu’elle est en groupe. Ainsi elle vit ses soirées par procuration grâce aux aventures qu’elle dévore dans ses livres, seule, chez elle ou à la bibliothèque. Un jour elle surprend une conversation au sujet d’un livre ancien qui parle du règne du Roi Arthur, sa curiosité est très vite piquée.
Contre sa volonté, elle sera ainsi entraînée dans une aventure incroyable et dangereuse – partant de la forêt de Brocéliande en plein cœur de la Bretagne, jusqu’aux Cornouailles en Angleterre. Avec deux professeurs d’université, elle va devoir se surpasser et rechercher la femme intrépide et courageuse qui se cache en elle.

Je vous conseille vivement ce premier roman de Morgane Muller “Le livre de Gwybod” !

Mais pourquoi donc, me direz vous ?
Pour tout un tas de bonnes et belles raisons…

La première ?
Dès les premières lignes l’auteure est parvenue à m’accrocher. J’ai eu soudain l’impression d’être dans mon lit, quand j’habitais encore chez mes parents et que je lisais en cachette sous les draps avec une lampe torche pour ne pas réveiller mon frère !!! J’adorais ça… Ne pas faire de bruit en tournant les pages, lire en apnée avec cette excitation de l’“interdit” !

La seconde ?
Qui n’a jamais rêvé de vivre des aventures incroyables. Dans ce roman, je les ai vécues comme si j’y étais…
Écriture soignée, fluide et pleine de rebondissements. Mahé part à la quête de la fameuse épée du roi Arthur, Excalibur, afin qu’elle ne soit récupérée par un horrible receleur d’objets rares, qui ne reculera devant rien…
Dans cette aventure qui se déroule à cent à l’heure, Mahé devra se battre, non seulement pour aider ses “compagnons”, mais aussi afin de conserver sa vie !

Une troisième ?
La magie…

D’autres raisons ?
Des décors superbes, Merlin, des objets mythiques, des passages souterrains millénaires oubliés depuis bien longtemps, des runes, les fameuses brumes d’Avalon, une ambiance et un monde où tout peut arriver…

Voilà ce que vous découvrirez à travers ce récit de Fantasy, mais ma que… Il y a de l’émotion, du romanesque, de la psychologie. Les personnages sont attachants, l’atmosphère des lieux est palpable, quel plaisir.
Mais je n’irai pas plus loin pour ne pas gâcher votre lecture.
Cette histoire vous touchera forcément, que vous soyez adultes où adolescents…
Une belle manière et originale aussi, de découvrir, ou redécouvrir peut-être une partie de la vie du roi Arthur et de ceux qui à un moment ou un autre lui ont prêté main forte !

Une très belle surprise pour moi !
Merci Morgane pour cette belle histoire enchantée, j’espère que tu continueras à me surprendre ainsi par tes écrits !

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Extraits :

« Mahé aimait la petite boutique d’objets du monde devant laquelle elle venait de s’arrêter, l’appréciant pour le dépaysement mais aussi pour les entêtantes odeurs de patchouli, santal et vanille qui s’en dégageaient.
La jeune femme y entra comme c’était souvent le cas le soir avant de prendre son bus, fit le tour du magasin, sourit à la vendeuse qui ne semblait jamais la reconnaître et lui répondait chaque fois laconiquement. Du bout des doigts elle caressa les carnets de voyage en cuir. Mahé adorait feuilleter ces objets vierges de tout et engageant à tous les possibles. Elle regarda celui en cuir marron, à l’aspect tanné ; il sentait bon. Les pages jaunies lui conféraient une certaine authenticité. On eut dit le carnet d’un aventurier, peut-être le carnet de notes d’un conquistador à la découverte d’un nouveau monde ou encore le calepin d’un prévenu de la Grande Guerre. L’imagination n’a pas de limites pour peu qu’on en ai suffisamment. »
…/…
« Mahé était pétrifiée, sentant le canon froid de l’arme contre sa peau. Elle ne voulait pas mourir. Pas maintenant. Pas comme ça. Si Merlin, Arthur ou Morgane existaient, où étaient-ils donc ? Allaient-t-ils permettre que ce lieu soit souillé du sang d’innocents ? La jeune femme observait Catherine qui ne bougeait pas, ne parlait pas, en proie à des sentiments contraires. Qu’attendait-elle pour lui donner cette foutue épée ? Entre la vie et ce maudit objet, le choix selon elle était vite fait. Le temps était suspendu à cet instant surréaliste. Mahé avait l’impression d’être dans l’une de ces scènes de cinéma dans lesquelles les figurants sont à l’arrêt, tels des statues, et où le personnage principal se déplace en les regardant un par un sans comprendre ce qui leur arrive, spectateur de ce phénomène étrange. »

 

 

Issue d’un mélange entre l’Espagne, l’Allemagne et la France, Morgane Muller a toujours eu soif de découvertes et de voyages, quand bien même ils se faisaient par l’imagination.
Grande rêveuse, les livres furent une merveilleuse source d’évasion lorsqu’elle était plus jeune. Puis l’écriture s’est imposée peu à peu d’elle-même.
Passionnée par les mythes et les légendes, fascinée par les émotions et les rapports humains, Morgane Muller, après avoir écrit des nouvelles et un spectacle théâtral, s’est lancée dans l’écriture de son premier roman.
Amoureuse de la Bretagne, sa région de cœur, elle y a puisé son inspiration. La magie, les artefacts, les mystères ont bercé sa jeunesse et c’est tout naturellement qu’elle a entraîné l’héroïne de son premier roman dans cette Bretagne mystérieuse, secrète et envoûtante, au cœur de la légende du Roi Arthur.
Ses héroïnes sont des femmes fortes qui, malgré leurs doutes et leurs failles, relèvent les défis qui se présentent à elles. Les liens qui unissent les personnages leur permettent d’évoluer et de se dépasser. Le parcours initiatique est un thème cher à l’auteure.
La vie est faite d’aventures qu’il ne faut pas s’empêcher de vivre.

Émotion, Fantasy, Philosophique

La Moïra

Intégrale : La louve et l’enfant, La guerre des loups, La nuit de la louve
de Henri Loevenbruck (Auteur)
Broché – 4 octobre 2017
Éditeur : J’ai lu

Aléa, jeune orpheline solitaire, dérobe un jour une bague qui lui confère des pouvoirs étranges. Politiciens et religieux convoitent autant qu’ils redoutent cette élue aux facultés uniques… Serait-elle appelée à devenir le Samildanach, l’élu des druides, à qui revient la charge de façonner l’avenir du monde ? La guerre est proche et gronde, le destin de l’île de Gaelia est sur le point de basculer.

 

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Bonjour à toutes et à tous.

J’aime beaucoup les romans d’Henri Loevenbruck pour sa diversité des genres, la façon dont il mélange l’histoire et les thrillers, pour l’excellente saison 1 de “Sérum” co-écrite avec Fabrice Mazza, le superbe “Nous rêvions juste de liberté”, mais là, avec “La Moïra” on entre dans la Fantasy pure et dure, dont on retrouve tous les codes du genre !
Cette réédition révisée et augmentée reprend trois livres, “La louve et l’enfant”, “La guerre des loups” et “La nuit de la louve”.

Henri a créé un univers incroyable qui n’a rien à envier à Tolkien.
“Des Druides aux pouvoirs magiques, un nain, des bardes, des loups et bien d’autres”…

Comment Aléa, jeune orpheline qui doit mendier et voler pour survivre dans le comté de Sarre, se retrouve-t-elle au centre d’une histoire incroyable, suite à la découverte d’un cadavre à qui elle a pris une bague. Dès lors avec le Druide Phélim et le nain Mjölln, ils partent vivre des aventures pleines de rebondissements.
Sa quête ? Instaurer la paix sur Gaelia, même si pour cela, elle doit le payer de sa vie. Entre les conflits politiques et les guerres de territoires, avec ses amis, elle va devoir se frayer un chemin à travers de nombreuses intrigues…

Les personnages principaux sont très attachants et émouvants… Mais surtout, tout au long du roman, j’ai été surpris, par certains détails que jamais je n’avais lus dans ce type de roman, qui rendent cette histoire d’autant plus captivante.
On retrouvera bien sûr des batailles, de la magie, mais c’est aussi une très belle histoire d’amour et d’amitiés.

Une histoire épique que je conseille vivement à tous ceux qui ont su conserver leur âme d’enfant.

Il ne me reste plus qu’à me procurer la suite de “La Moïra”, “Gallica”, qui s’avère être aussi une intégrale !

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Extrait :

« La mémoire de la terre est étrangère à celle des hommes. On croit tout connaître de l’histoire et du monde, mais il est des âges oubliés où se croisaient encore mille merveilles aujourd’hui disparues. Seuls les arbres se souviennent, et le ciel et le vent. Et si un soir d’été, l’âme bienveillante, vous vous allongez dans l’herbe et vous les écoutez le cœur ouvert, vous entendrez peut-être cette histoire d’un autre temps, au pays de Gaelia ; celle de la louve blanche et de l’enfant qu’on appelait Aléa. »

 

 

Henri Loevenbruck est né en 1972 à Paris. Fils d’enseignants, il grandit dans le quartier de la Nation et hérite de ses parents d’une passion pour la culture anglo-saxonne. À 25 ans, après des études littéraires, il épouse d’ailleurs une Anglaise et part vivre avec elle en Angleterre puis ils reviennent en banlieue parisienne. Après quelques pas dans le journalisme et la musique, au milieu des années 90, amoureux des littératures de l’imaginaire, il fonde Science-Fiction Magazine avec Alain Névant, un ami d’enfance. Après avoir tenu le poste de rédacteur en chef de ce magazine pendant plusieurs années, il décide ensuite de se consacrer pleinement à l’écriture. Il partage aujourd’hui son temps entre les romans et les scénarios, avouant son penchant pour le thriller investigatif, la Fantasy et le roman d’aventure en général.