Émotion, Nouvelles

Singulières – Insolites – Atypiques

ÉDITION SPÉCIALE
de Corinne Falbet-Desmoulin
Broché – 10 avril 2018
Éditions : BOOKS ON DEMAND

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Cette Édition spéciale regroupe les trois recueils de nouvelles de Corinne Falbet-Desmoulin : Singulières, Insolites et Atypiques. Les femmes, l’amour et l’amitié, la famille, sont les thèmes abordés, dans une écriture fluide et sensible, où la poésie, l’amour de la nature et la sensualité ont toujours leur place… ainsi que la surprise !

 

• Couv_098_Falbet-Desmoulin Corinne - Singulières, Insolites, atypiques

 

Je suis fan de nouvelles depuis mes premières lectures.
Avec cette ÉDITION SPÉCIALE, regroupant trois livres, je me suis vraiment régalé. Elles sont toutes très agréables et certaines sont vraiment sublimes !
Corinne Falbet-Desmoulin, est arrivée à me surprendre plus d’une fois, avec de véritables surprises !!!

Les thématiques sont diverses et variées. L’amour revient régulièrement, mais aussi, la famille, les animaux, l’amitié, l’homosexualité, la maladie, le handicap, le deuil… C’est très complet, très divertissant. Impossible de s’ennuyer, Corinne donne un rythme global très intéressant à ses textes. Il me suffisait d’avoir quelques instants de libres, et hop ! J’enchaînais de suite avec une nouvelle histoire… et en plus, j’ai appris des choses !
Savez-vous ce qu’est un “célesta” ?
Je vous laisse chercher.
C’est magnifique. Je connaissais pourtant ce son, sans en connaître le nom…

J’ai souri, j’ai été ému, triste et aussi heureux, je suis passé par toutes les émotions. J’ai eu l’impression de vivre avec des amis pendant quelques heures, bien trop courtes…
Alors, peut-être est-ce un recueil plus adressé aux femmes, car il s’y dégage énormément de sensibilité, mais personnellement, j’ai savouré chaque instant de ma lecture.

Pour tous ceux qui voudraient découvrir la plume de Corinne, je vous conseille vivement ce recueil qui vous donnera une belle idée de tout son savoir faire…

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Extraits :
« Le tissu souple de la jupe glissa le long des bas soyeux, révélant des jambes bien galbées, ainsi que Diego l’avais secrètement espéré. Tout en frémissant d’impatience, il tendit la main vers le porte-jarretelles noir à hauteur de son visage.
Luisa regardait avec attention le jeune homme agenouillé devant elle et se laissait faire, un sourire amusé flottant sur ses lèvres encore légèrement fardées. Cette fois, ce sera bien plus facile, pensa-t-elle. »

« Une fois la période de cicatrisation terminée, les premiers temps furent un enchantement pour Sébastien et Marie. Ils ne se lassaient pas de leurs nouveaux corps, les redécouvrant chaque jour avec bonheur, chaque soir avec émerveillement.
Celui de la jeune femme surtout, il suscitait l’admiration sans réserve de son époux. Il répétait qu’au cours de sa vie, c’était le tatouage le plus subtil qui lui ait été donné de voir. Un acte extraordinaire, transformant le corps de sa compagne en une véritable œuvre d’art. »

« J’étais tout juste adolescente lorsque j’ai compris que je préférais les femmes. Mes amies s’extasiaient toutes sur les biceps musclés, les hanches étroites des garçons de notre âge ou un peu plus vieux. Les épaules larges les faisaient fantasmer. Moi, je n’y étais pas complètement insensible, mais je sentais bien que ma prédilection allait vers le corps des filles. Trouvant plus belles les formes épanouies, les courbes des seins, les attaches délicates. Je rêvais de me blottir dans des bras féminins, me fondre dans leur douceur, ne cherchant plus à lutter contre cette attirance qu’à en connaître profondément la cause. »

« Le visage détendu, Claire sourit. Elle porte sa robe favorite, la bleu cobalt en soie qui lui va si bien. Marc enfouit son nez dans le cou de sa femme, respire avec délices son parfum fleuri et fruité à la fois. Il reconnaît tout de suite l’ananas ensoleillé et la fraise est sucrée en note de tête, suivies peu après d’une note de cœur subtile, l’association de rose, Jasmin et muguet. Puis il se laisse griser par la note de fond, ambre et musc blanc, qui amène une indéniable touche sensuelle et raffinée. »

« Quant à leurs parents à tous les deux, ils dorment maintenant dans l’un des deux cimetières de la ville. Nul besoin d’aller se recueillir sur leurs tombes pour penser à eux. On peut tout aussi bien les évoquer n’importe où, n’importe quand. Les revoir en rêve. Leur parler même parfois. »

 

 

Passionnée d’écriture, de lecture et de piano, Corinne Falbet-Desmoulin habite à Léognan, une ville au milieu des vignes près de Bordeaux. Elle écrit depuis l’enfance (recueil de poèmes, album pour enfants, chansons intimistes, nouvelles, roman).

En 2015, elle décide de participer à des concours de nouvelles. Très vite, ses textes remportent des prix et distinctions littéraires, qui l’encouragent à continuer. Trois recueils voient alors le jour : Singulières édité en 2016, Insolites en 2017 et Atypiques en 2018. Ils sont disponibles à l’unité ou regroupés dans une trilogie.

Quatre nouvelles faisant partie de Singulières ont été particulièrement remarquées : Le fantasme de Lucile, ayant obtenu le Prix Gérard de Nerval de la Nouvelle 2016 (d’une valeur de mille euros), organisé au Touquet par les Éditions Arthémuse. La couleur noire de l’amour, qui a reçu un prix littéraire de La Lampe de Chevet Éditions. Eva, primée par l’Association de Poésie Contemporaine Française. Enfin, L’amoureuse, publiée par l’éditeur Jacques Flament, dans son anthologie sur la folie.

Dans Insolites, sept nouvelles sont également à citer : Chloé, choisie parmi près de 250 textes, qui a remporté le Prix Écriture d’Azur 2015. Tu m’as apporté le monde, ayant obtenu le Premier Prix du concours Clair de plume 2017, dans le cadre du festival du livre de Sète Les Automn’halles. Évasion, qui a reçu un deuxième prix à Aubagne, au concours 2015 de Provence poésie. L’apparence, qui s’est vu décerner également un deuxième prix dans la revue de poésie Florilège. Hina et l’empereur faisant partie du recueil de science fiction Lauréats anticipation 2018 des éditions Mondes Futuristes. Enfin, les récits Le tunnel et Voyage ayant été édités par Jacques Flament Éditions.

Dans Atypiques, Belle et rebelle a obtenu le Prix Denise Boizot 2018 décerné par l’Association des Paralysés de France. Infidèle a reçu le deuxième prix du Salon des Poètes de Lyon 2018. Une semaine sans Allan a été finaliste du Prix des Beffrois. Lettre ouverte aux vivants fait partie du recueil 2018 du Prix Jean-Jacques ROBERT de la Nouvelle. Enfin, L’ami d’Edgar a obtenu les félicitations du jury des Appaméennes du livre.

En 2019, Corinne Falbet-Desmoulin publie un roman choral, véritable coup de cœur pour de nombreux lecteurs : Les cadeaux du cœur. Il a été traduit en italien sous le titre : I DONI DEL CUORE.

Son recueil de poèmes Poèmes d’hier et d’aujourd’hui a été édité en mai 2019. Elle y présente trente-cinq textes illustrés, créés depuis l’âge de dix-sept ans. Deux d’entre eux ont été primés par APF-France Handicap : deuxième place au Prix de poésie de la Rose d’Or 2019.

Émotion, Histoire vraie, Roman de terroir

Les Liaisons périlleuses

de Frédérique-Sophie Braize
Broché – 17 février 2022
Éditions : Presse de Cité

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1838. Tout sépare Quitterie d’Arcy, comtesse française établie à Genève, de Pernette Croz, fille d’auberge à Chamonix. Pendant que l’aristocrate s’étourdit dans les bals pour se soustraire au temps qui passe, la servante porte sur ses épaules des secrets plus lourds que des montagnes. Or leur sort est lié par des nœuds serrés.
Quand elles se rencontrent à la Mer de Glace débute entre elles un jeu intriguant avec de vigoureux guides dont la réputation n’est plus à faire.
Quitterie nourrit un projet fou : être la première femme alpiniste. Malgré les railleries, les obstacles, cette pionnière veut gravir le Mont-Blanc avec le soutien du séduisant Gabin, le seul guide à croire en elle.

Des Alpes sauvages aux salons du Paris romantique, ce roman tout en sensualité – fondé sur des faits réels – raconte une histoire de passions, celles qui submergent une vie pour la transformer à jamais.

 

Couv_044_Braize Frédérique Sophie - Les liaisons Périlleuses

 

Avez-vous déjà lu des romans qui demandent naturellement un rythme de lecture diffèrent ?
Qui nécessitent de se “poser” pour pouvoir les apprécier à leur juste valeur, qui dès les premières lignes vous font déjà ressentir que vous allez passer un excellent moment, qui vous font oublier le temps, et vous englobent dans un cocon de bien-être ?
“Les Liaisons périlleuses”, en fait partie !

Après avoir lu, « Sœurs de lait », « Lily sans logis », « Une montagne de femmes » et « Un voyage nommé désir », j’avais hâte, vous l’aurez compris, de lire le dernier roman de Frédérique-Sophie Braize, et comme à chaque fois, j’ai savouré l’instant que je vivais !
Frédérique-Sophie fait fi des modes et des tendances, les seules tendances qui lui siéent, ce sont les siennes, et ce, pour mon plus grand plaisir… Avec elle, c’est une remontée dans le temps, son écriture, ses dialogues me mènent vers une autre époque…

“Les Liaisons périlleuses” est un roman librement inspiré de faits réels.
Celui d’Henriette d’Angeville, dite “la fiancée du Mont-Blanc” et de Marie Paradis, dite “La Paradisa”, qui toutes deux, furent considérées comme les premières femmes qui foulèrent le somment Mont-Blanc ! C’est donc, l’histoire de la conquête du Mont-Blanc par deux pionnières injustement méconnues que j’ai ainsi découvert.

1794.
Naissance de Quitterie d’Arcy, dans une famille noble. Son père l’élève avec ses trois frères au décès de leur mère. Elle n’a jamais été une jeune fille comme les autres, elle aime le sport, la montagne. Elle a un sacré caractère, mais aussi un bon fond.

1778.
Naissance de Pernette Croz. Elle vient d’une famille pauvre et nombreuse. À onze ans, elle stoppe l’école pour travailler dans une auberge de Chamonix. Très vite, elle sera embauchée dans un grand hôtel. Elle donne sa paye à sa famille.

1838.
Quel est le destin qui lie ces deux femmes qui ne se sont jamais vues, et qui se rencontrent pour la première fois à Chamonix ?
Quitterie d’Arcy, devenue comtesse, n’a qu’un seul désir, être la première femme alpiniste à gravir le Mont-Blanc. Aucune femme, à sa connaissance, n’a relevé ce défi. Elle a déjà choisi son guide, Gabin, bel homme qui lui fait un certain effet, qui l’avait déjà accompagné lors d’un autre parcours montagneux. Petit à petit, une attirance mutuelle va se révéler lors de ses entraînements…

C’est un vrai bijou de lecture. Tout est beau… Les personnages sont attachants, il y a beaucoup de sensualité. J’ai, énormément, aimé la construction du récit. Chaque chapitre commence par deux extraits développant au fur et à mesure, la vie de nos deux héroïnes au fil des années qui passent…

Frédérique-Sophie a fait un travail de recherche incroyable… Elle arrive en partant d’un fait réel, à construire une histoire prenante et tellement vivante ! Mais c’est aussi un roman qui relate de la condition des femmes, et autres aspects sociaux du 19e siècle. Un très bel hommage à ces femmes restées trop longtemps sous silence !

Je l’ai dévoré, et n’ai aucun doute du succès qu’il aura…
Nouveau coup de cœur, pour ce roman qui encense l’amour, les passions et la Vie !

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Extraits :

« Quitterie étudiait l’anatomie de l’homme cheminant devant elle. Malgré l’interdit, elle caressait du regard l’ondulation de ses monts fessiers. Elle arriva à destination après neuf heures de marche. Le Jardin de Talèfre la récompensa de ses peines. Chose inouïe sur un glacier, un gazon en pleine floraison se trouvait comme une île verdoyante dans un océan blanc. Gentianes, orchidées et renoncules coloraient ce sanctuaire naturel aux limites de la vie. »

« Quitterie passe son deuxième Noël au couvent lorsque apparaît sa maladie mensuelle. À treize ans, la voilà éjectée de l’enfance, mais pas encore insérable dans la société par le mariage. Son père compte sur son union pour accroître le patrimoine familial et se rembourser de ce qu’elle lui a coûté – et Dieu sait qu’il a cher payé !
En attendant qu’elle soit nubile, une nonne lui apprend l’essentiel. La femme est un ornement qui se doit de charmer son entourage par son élégance et sa discrétion. Regarder un homme entre la ceinture et le genou est interdit. La petite comtesse reçoit également la nécessaire préparation au mariage. On lui enseigne les réalités qui la guettent dès sa nuit de noces, surtout si son époux est trop brusque. La procréation sera sa principale préoccupation. Elle n’aura aucun droit sur ses enfants. Son mari pourra la répudier et la laisser démunie, si bon lui semble. »

« Elle bâilla de fatigue, mais il y avait cette effervescence en elle qui la privait de sommeil. Cette fébrilité de la femme qui devient amoureuse.
Mais de quoi ? De qui ?
Du mont-blanc ? De Gabin ? Des deux ?
Du sommet, elle aimait la démesure. De l’homme, elle aimait le pas sûr du montagnard qui connaît chaque pierre du chemin. »

« – Il paraît que la voûte de glace cache un trésor visible seulement deux fois l’an. À la Noël et à la Saint-Jean, à l’heure de la messe. Ce serait l’eau du torrent qui arracherait des paillettes en passant sur les quilles d’or avec lesquelles les fées jouent dans la grotte le reste du temps.
– Voilà qui ressemble fort à une légende !
– Probablement, mais ça me fait bien rêver.
– Il faut dire que c’est une belle histoire, reconnut Quitterie.
– C’est la raison pour laquelle les gens aiment autant les livres. Ils leur racontent de belles histoires. Et peut leur importe de savoir si elles sont vraies, du moment qu’elles leur permettent de s’évader. »

 

 

Frédérique-Sophie Braize romancière, nouvelliste, chroniqueuse de presse écrite, née à Évian.

Fille unique d’un alpiniste – réalisateur des Colonnes de Buren à Paris – elle vit dix ans chez ses grands-parents, des paysans de montagne. Elle fait ses études au Pays de Galles d’où elle revient diplômée en Business et Finances du Polytechnic of Wales. Elle travaille dans la sécurité privée et industrielle avant de se lancer dans l’écriture. Elle partage sa vie entre la Haute-Savoie et Paris avec Mouton, son chien de berger.

Prix Livre sans Frontières 2014. Grand Prix littéraire de l’Académie de Pharmacie 2018 remis par Philippe Grimbert. Prix Patrimoine 2019. ‘Livre à deux places’ 2020 pour les 20 ans de ‘Lire et faire lire’ d’Alexandre Jardin. Lauréate des Trophées des Savoyards du monde 2021. Prix Machiavel du roman en langue française – remis à l’Assemblée Nationale le 26/11/21;

Ses livres sont toujours inspirés de faits réels tombés dans l’oubli : histoire vraie, fait de société, fait historique…

Sœurs de lait (éd. De Borée 2018) Grand Prix littéraire de l’Académie de Pharmacie 2018. Prix Patrimoine 2018. Format poche (Coll. Terre de Poche, éd. De Borée 2019)
https://leressentidejeanpaul.com/2019/11/01/soeurs-de-lait/

Lily sans logis (éd. De Borée – 2019) Adapté en ‘Livre à deux places’ pour ‘Lire et faire lire’ d’Alexandre Jardin en 2020.
https://leressentidejeanpaul.com/2020/05/23/lily-sans-logis/

Une montagne de femmes (éd. Les Passionnés de bouquins 2019) Prix Welter. Prix Ecriture d’Azur
https://leressentidejeanpaul.com/2019/12/31/une-montagne-de-femmes/

Un voyage nommé désir (éd. Presses de la Cité 2021) Trophée des Savoyards du monde. Prix Machiavel 2021.
https://leressentidejeanpaul.com/2021/03/09/un-voyage-nomme-desir/

Les liaisons périlleuses (éd. Presses de la Cité 02/2022)

Émotion, Historique

Un voyage nommé désir

de Frédérique-Sophie Braize
Broché – 21 janvier 2021
Éditeur : Presses de la Cité

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1917. La venue providentielle d’un soldat italien dans un village haut perché des Alpes va bouleverser, pour le meilleur, le destin de trois femmes. Et semer dans leur esprit un souffle de liberté pour combattre les travers de leur société patriarcale.

Tout là-haut, sur l’alpage savoyard où elles doivent rester jusqu’à la fin de l’été, trois femmes font la rencontre de Vincenzo, soldat italien en permission.
La plus âgée, Péroline, mère de famille, est sans nouvelles de son mari depuis trois ans. La pieuse Anne-Céleste n’a reçu qu’une lettre, très sibylline, de son fiancé sur le front. La jolie Rose, en âge de convoler, doit veiller sur sa fratrie orpheline. Toutes trois sont en manque de bras solides pour abattre leur travail le jour et… pour étreindre leur corps la nuit. Dans les Alpes en pleine touffeur d’août se révèle la faim de vivre de cette petite communauté privée d’hommes. L’attitude énigmatique de l’Italien, à la fois aventurier séducteur et âme consolatrice, délivrera le destin des trois amies brimées – qui d’un mari violent, qui d’un prêtre, qui du poids du devoir –, emportées dans les tourmentes de l’Histoire (et du plus rocambolesque des faits divers, le vol de la Joconde au Louvre en 1911 !). Mais aussi au cœur du désir féminin…
Une ode sensuelle et magnifique aux femmes. Par une nouvelle romancière dans la collection Terres de France.

 

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Bonjour à toutes et à tous,

J’étais assez pressé de lire “Le dernier” Frédérique-Sophie Braize !

Après “Sœurs de lait”, “Lily sans logis” et “Une montagne de femmes”, je me demandais bien où “Un voyage nommé désir” allait-il me mené. Et bien, je n’ai pas été déçu du tout…

Été 1917. La guerre fait rage en Europe, elle a éloigné tous les hommes de leur domicile.
Là-haut, sur l’alpage savoyard, elles se nomment Péroline, Anne-Céleste et Rose.
Chacune a été victime du système patriarcal. Cet été sera l’occasion de l’oublier pendant quelques temps. Une rencontre avec un bel Italien brisera toutes les barrières de la bienséance. Mais le “paradis” qu’elle vivront, laissera des traces. Elles ne sont plus les mêmes et sont désormais unies par un secret. Et malheureusement, leur retour au village leur rappelle les chaînes qui les lient.
Resteront-elles unies face au prêtre qui les tourmente sans arrêt ?
Leur amitié, résistera-t-elle ?
Puis bientôt, elles finiront même par s’interroger sur Vincenzo, celui qui a partagé leur vie, pendant quelques semaines. Elles vont découvrir qu’il n’est pas l’homme qu’elles croyaient.

Frédérique-Sophie est inspirée, et ce n’est pas la première fois, par le mélange d’événements réels et Historiques, dans ce roman qui traite de trois femmes fortes et volontaires. J’ai été passionnée par le récit et par les quelques passages de sa vie, que Vincenzo garde secrets. C’est un très bel ouvrage, qui décrit aussi bien la méchanceté de l’humain que sa bienveillance. C’est un livre très beau, dur et doux à la fois, un livre poignant, bouleversant, une leçon de vie…

J’ai aimé ce roman, parce que les personnages sont très attachants bien sûr, mais surtout parce que l’histoire traite d’un sujet que je n’avais encore jamais abordé de cette façon : “Le désir des femmes”. C’est inattendu et cela m’a ému.

Il y a de l’amour et de la solidarité.
“Un voyage nommé désir” est une ode aux femmes, qui souffle comme un vent de liberté.

Le récit est construit minutieusement. Pas de détails superflus, une intrigue qui m’a tenue en haleine, une tension croissante, jusqu’à un très beau final.
J’ai aussi été conquis par l’écriture au charme un peu désuet mais tellement savoureux…
À lire !

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Extraits :

« L’idée de se retrouver seul avec un groupe de femmes jeunes inconnues voleta alors dans son esprit. Il se figura les jupons légers, les corsages décolletés, les boucles soyeuses, les dents brillantes, les cils longs comme des ailes de papillon. Il devait ces détails à l’observation des demoiselles croisées, rencontrées, désirées, aimées. Car Vincenzo aimait les femmes. Toutes les femmes. Chaque femme. »
…/…
« La nuit, elle revivait des corps à corps sensuels avec Vincenzo qu’elle redoutait d’avoir perdu à jamais. Combien de fois avait-elle répété les scènes d’amour vécues avec lui ? Leurs derniers ébats ce reproduisaient inlassablement dans sa mémoire. Le soir venu, elle voyait leur corps de nouveau emmêlés, de nouveaux ne formant qu’un, dans une connivence absolue. L’obscurité plongeait ses souvenirs torrides dans une brume chaude et enivrante. »

 

 

Frédérique-Sophie BRAIZE romancière, nouvelliste, chroniqueuse de presse écrite, née à Évian.

Fille unique d’un alpiniste – réalisateur des Colonnes de Buren à Paris – elle vit dix ans chez ses grands-parents, des paysans de montagne. Elle fait ses études au Pays de Galles d’où elle revient diplômée en Business et Finances du Polytechnic of Wales. Elle travaille dans la sécurité privée et industrielle avant de se lancer dans l’écriture. Elle partage sa vie entre la Haute-Savoie et Paris avec Mouton, son chien de berger.

  • Prix Livre sans Frontières 2014.
  • Grand Prix littéraire de l’Académie de Pharmacie 2018 remis par Philippe Grimbert.
  • Prix Patrimoine 2019.
  • Livre à deux places 2020 pour les 20 ans de “Lire et faire lir” d’Alexandre Jardin.

Parutions récentes :
« Paysannes de montagne » (éd. Lucien Souny 2015) Grand Livre du mois / Format poche (éd. Souny Poche 2018)
« Pour quelques arpents de rêve » (éd. Lucien Souny 2016)
« Sœurs de lait » (éd. De Borée 2018) Grand Prix littéraire de l’Académie de Pharmacie. Prix Patrimoine. Sélection Prix Guerres et Paix 2020 / Format poche (Coll. Terre de Poche, éd. De Borée 2019)
« Lily sans logis » (éd. De Borée – 2019) ‘Coup de cœur de l’éditeur’. Sélection du Prix Obiou. ‘Livre à deux places’ 2020
« Une montagne de femmes » (éd. Les Passionnés de bouquins 2019)
« Un voyage nommé désir » (éd. Presses de la Cité – 21 janvier 2021) éd. France Loisirs (28 décembre 2020)

Ses livres sont toujours inspirés de faits réels tombés dans l’oubli : histoire vraie, fait de société, fait historique…

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