Amour, Émotion, Témoignage

Bahie et Papou, Correspondance

Mai 2022, juillet 2023
de Germaine Raccah et Patricia Raccah
Broché – 8 mai 2024
Éditions : Les Cahiers de l’Egaré

Le dialogue entre deux sœurs est-il possible lorsque la schizophrénie vient brouiller les pistes en opposant deux réalités profondément divergentes ? L’échange de lettres entre Bahie et Papou, au-delà du lien sororal mis en évidence, relève d’un défi, celui d’une possible communication malgré le prisme déformant de la maladie. Cette correspondance, en cela, est une sorte de battle entre deux langages faisant alterner l’ombre et la lumière, la beauté et la douleur. Les deux sœurs Bahie et Papou ont-elles réussi dans l’échange à accéder à une meilleure perception de l’autre ? Laissons le lecteur en juger.


« Le bienfait dans le désarroi est presque équivalent léger ou lourd pour amoindrir une souffrance physique jusqu’au climat où transpire cette bouée de sauvetage que tu m’offres pour ne pas couler. Je suis, petite sœur, dans un profond mal-être en dépit des soins prodigués. Merci Papou de me permettre de bâtir notre lien salvateur et authentique. »
Germaine Raccah

« Vingt mille lieues au centre des cœurs, de la mémoire et du parfum des fleurs. Entre dragons et plantes carnivores, le noir et blanc des souvenirs, ponctuations de la douceur, nous avons aperçu le flou d’une Terre promise : votre inconnu se dévoilant. »
Alain Cadéo.

Bahie et Papou est bien plus qu’une simple correspondance entre deux sœurs, Germaine et Patricia Raccah. C’est un récit intime et bouleversant qui dévoile le lien indéfectible qui les unit, malgré l’épreuve de la schizophrénie. Ce livre explore avec une grande sensibilité la complexité de leur relation, mise à rude épreuve par la maladie.
À travers une correspondance sincère et souvent douloureuse, les deux sœurs nous ouvrent les portes de leur monde, où se mêlent amour, patience et incompréhension.

Chaque lettre est un témoignage vibrant de leur volonté de rester connectées, malgré les silences imposés par la maladie.

Le choix des Cahiers de l’Égaré d’éditer cette œuvre souligne encore une fois leur engagement envers une littérature profondément humaine et engagée.

La préface d’Alain Cadéo apporte une perspective précieuse, invitant le lecteur à méditer sur la fragilité des liens familiaux et sur le pouvoir des mots pour soigner les blessures invisibles.

Ce livre est une véritable ode à l’amour sororal et à la persévérance face aux épreuves. Il résonnera en chacun de ceux qui ont déjà éprouvé la complexité d’aimer dans l’adversité. “Bahie et Papou” va pour moi bien au-delà des mots, c’est un cri de colère et aussi un cri d’amour face à l’indicible.

Merci beaucoup Patricia pour cet ouvrage d’une rare intensité qui m’a profondément touché…

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Extraits :

« Ma chère Bahie,
Tu seras sans doute étonnée de recevoir cette lettre. Mais il fallait bien commencer un jour. Alors pourquoi ne pas choisir un premier mai pour faire le premier pas, celui de la mise en écho de nos vies respectives ?
Cette première lettre, tu l’as sans doute longtemps attendue, mais pour moi, le saut vers toi était difficile. Nos histoires réciproques étaient bien trop fortes.
Peut-être est-il temps de mettre aussi des mots sur ce qui, de toute évidence dépasse le simple lien de sororité. Et de décrypter mot après mot, page après page, la nature de cette complicité qui a su emjamber les épreuves les plus dures, les tiennes, douloureuses, les miennes, déstabilisantes, sans jamais faiblir. »

« Chère Papou,
Merci de ta première lettre qui m’assure de notre complicité et évoque plus encore qu’une adhésion furtive !
Je te trouve jolie et claire et je ne peux t’enfoncer dans mes errances. Mais, aller à l’essentiel, à te le dire, toi qui le sais, te toucherai-je encore par ce dont je n’ai presque jamais eu droit avec mon immense parcours dans la schizophrénie, la chair debout et moi-même envisageant des choses alors aussi dérisoires et dilacérées qu’un naufrage sérieux mouille aux bouquets et violettes saugrenues et vacille de roses qui grossissent, gonflent, dévorent une grosse folie et brins d’herbe dans l’Idée des corps pour une aile d’imbécillité alors qu’en elle, pulsions de flammes brûlantes et filles du feu sont fulgurantes, énormes, sous une feuille si douloureusement tordue dans le bruit épais, pour un animal de trottoir, incarner bien mal mon miroir dans cette muse de moi-même aux reins despotiques.
Je t’embrasse. »

« Ma chère Bahie,
Il est bien difficile de parler du bonheur, celui-là même que tu évoques et qui vient parfois se glisser subrepti-cement, alors que je n’ignore rien de ton combat quotidien pour affronter les démons qui continuent à te tourmenter.
Très innocemment, je crois pourtant qu’une pensée clairement adressée a pouvoir de véhiculer les intentions qu’elle contient. »

« Chère Papou, ma chérie,
Ce lien épistolaire que nous fondons pour nommer nos dires nous rend visibles l’une à l’autre et témoigne de notre authenticité, j’en suis sûre ! »

Patricia Rachat est professeur des écoles spécialisée. Elle s’occupe d’enfants déficients depuis de nombreuses années.

L’écriture, la peinture, la musique, mais aussi la danse, ont toujours occupé une place importante dans sa vie, lui permettant d’utiliser, selon les moments, le mode d’expression le mieux adapté à ce qu’elle cherche à exprimer. Cet intérêt croissant pour les arts, et sa conviction relative à leur nécessité dans la vie de tous, l’ont incitée à suivre une formation en conception et mise en oeuvre de projets culturels (université de Marseille) et un master 2 en art thérapie (université René Descartes à Paris).
Pour elle, peindre représente la magie de la création : il n’y a rien avant, il y a quelque chose après… Entre les deux, c’est une forme de fusion, une alchimie qui m’échappe presque totalement, mais où elle intervient quand même en rendant possible la création du tableau.

Germaine Raccah est une artiste aux multiples talents, ayant consacré sa vie à l’enseignement de la philosophie avant de se tourner vers les arts plastiques et la poésie. Elle est affiliée à l’Artame Gallery, où elle expose régulièrement ses œuvres. Sa pratique artistique englobe diverses techniques, notamment la peinture acrylique, la gouache, le pastel gras et sec, ainsi que l’aquarelle. Parmi ses créations, ses « livres objets » se distinguent, reflétant son univers unique qu’elle nomme son « musée de l’imaginaire ».

En collaboration avec sa sœur Patricia Raccah, Germaine a coécrit Bahie et Papou : Correspondance, un ouvrage publié en 2024 par les éditions Les Cahiers de l’Égaré. Ce livre présente un échange épistolaire entre les deux sœurs, explorant la complexité de leur relation face à la schizophrénie. La couverture de cet ouvrage est ornée d’une illustration à l’encre de Chine réalisée par Patricia Raccah, ajoutant une dimension visuelle à leur collaboration littéraire.

À travers ses diverses expressions artistiques, Germaine Raccah continue de partager sa vision du monde, mêlant réflexion philosophique et créativité artistique.

Émotion, Drame, Histoire, Témoignage

La nuit

de Élie Wiesel
Poche – 11 janvier 2007
Éditions : Les Éditions de Minuit

Né en 1928 à Sighet en Transylvanie, Elie Wiesel était adolescent lorsqu’en 1944 il fut déporté avec sa famille à Auschwitz puis à Birkenau. La Nuit est le récit de ses souvenirs : la séparation d’avec sa mère et sa petite sœur qu’il ne reverra plus jamais, le camp où avec son père il partage la faim, le froid, les coups, les tortures… et la honte de perdre sa dignité d’homme quand il ne répondra pas à son père mourant. « La Nuit, écrivait Elie Wiesel en 1983, est un récit, un écrit à part, mais il est la source de tout ce que j’ai écrit par la suite. Le véritable thème de La Nuit est celui du sacrifice d’Isaac, le thème fondateur de l’histoire juive. Abraham veut tuer Isaac, le père veut tuer son fils, et selon une tradition légendaire le père tue en effet son fils. L’expérience de notre génération est, à l’inverse, celle du fils qui tue le père, ou plutôt qui survit au père. La Nuit est l’histoire de cette expérience. » Publié en 1958 aux Éditions de Minuit, La Nuit est le premier ouvrage d’Elie Wiesel qui est, depuis, l’auteur de plus de quarante œuvres de fiction et de non-fiction. Aux États-Unis, une nouvelle traduction, avec une préface d’Elie Wiesel, connaît depuis janvier 2006 un succès considérable. C’est cette nouvelle édition que nous faisons paraître.

Parfois l’écriture de certains Ressentis est plus complexe que d’autres.

Celui-ci ne sera jamais arrivé jusqu’au bout.
Elie Wiesel a déjà tout dit, je ne trouve pas de mots à ajouter.
Ou peut-être simplement une phrase.

“Ne jamais oublier…”

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Extraits :

« Jamais je n’oublierai cette nuit, la première nuit de camp qui a fait de ma vie une nuit longue et sept fois ver-rouillée.
Jamais je n’oublierai cette fumée.
Jamais je n’oublierai les petits visages des enfants dont j’avais vu les corps se transformer en volutes sous un azur muet.
Jamais je n’oublierai ces flammes qui consumèrent pour toujours ma foi.
Jamais je n’oublierai ce silence nocturne qui m’a privé pour l’éternité du désir de vivre.
Jamais je n’oublierai ces instants qui assassinèrent mon Dieu et mon âme, et mes rêves qui prirent le visage du désert.
Jamais je n’oublierai cela, même si j’étais condamné à vivre aussi longtemps que Dieu lui-même.
Jamais. »

« Le vieillard murmura encore quelque chose, poussa un râle et mourut, dans l’indifférence générale. Son fils le fouilla, prit le morceau de pain et commença à le dévorer. »

« – Pourquoi pleures-tu en priant ? me demanda-t-il, comme s’il me connaissait depuis longtemps.
– Je n’en sais rien, répondis-je, fort troublé.
La question ne s’était jamais présentée à mon esprit. Je pleurais parce que… parce que quelque chose en moi éprouvait le besoin de pleurer. Je ne savais rien de plus. »

« Lorsque les trois jours furent passés, nouveau décret : chaque Juif devrait porter l’étoile jaune.
Des notables de la communauté vinrent voir mon père – qui avait des relations dans les hautes sphères de la police hongroise – pour lui demander ce qu’il pensait de la situation. Mon père ne la voyait pas trop noire – ou bien il ne voulait pas décourager les autres, mettre du sel sur leurs blessures :
– L’étoile jaune ? Eh bien, quoi ? On n’en meurt pas… »

« Je les vis s’éloigner ; ma mère caressait les cheveux blonds de ma sœur, comme pour la protéger et moi, je continuais à marcher avec mon père, avec les hommes. Et je ne savais point qu’en ce lieu, en cet instant, je quittais ma mère et Tzipora pour toujours. »

« Tant d’événements étaient arrivés en quelques heures que j’avais complètement perdu la notion du temps. Quand avions-nous quitté nos maisons ? Et le ghetto ? Et le train ? Une semaine seulement ? Une nuit – une seule nuit ?
Depuis combien de temps nous tenions-nous ainsi dans le vent glacé ? Une heure ? Une simple heure ? Soixante minutes ?
C’était sûrement un rêve. »

« Qu’es-Tu, mon Dieu, pensais-je avec colère, comparé à cette masse endolorie qui vient Te crier sa foi, sa colère, sa révolte ? Que signifie Ta grandeur, maître de l’Univers, en face de toute cette faiblesse, en face de cette décomposition et de cette pourriture ?
Pourquoi encore troubler leurs esprits malades, leurs corps infirmes ? »

« Ils avaient inscrit son numéro sans qu’il s’en aperçût.
– Que va-t-on faire ? dis-je angoissé.
Mais c’est lui qui voulait me rassurer :
– Ce n’est pas encore certain. Il y a encore des chances d’y échapper. Ils vont faire aujourd’hui une seconde sélection… une sélection décisive…
Je me taisais.
Il sentait le temps lui manquer. Il parlait vite : il aurait voulu me dire tant de choses. Il s’embrouillait dans ses mots, sa voix s’étranglait. Il savait qu’il me faudrait partir dans quelques instants. Il allait rester seul, si seul… »

« Un jour je pus me lever, après avoir rassemblé toutes mes forces. Je voulais me voir dans le miroir qui était suspendu au mur d’en face. Je ne m’étais plus vu depuis le ghetto.
Du fond du miroir, un cadavre me contemplait.
Son regard dans mes yeux ne me quitte plus. »

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Elie Wiesel était un écrivain et un penseur prolifique. Après La Nuit, il écrivit plus de 40 livres récompensés par de nombreux prix littéraires, notamment :

  • le Prix Médicis pour Le Mendiant de Jérusalem (1968),
  • le Prix du Livre Inter pour Le Testament (1980),
  • le Grand Prix de Littérature de la ville de Paris pour Le cinquième fils (1983)

Il rédigea également ses mémoires. Le premier volume est intitulé Tous les fleuves vont à la mer (1995). Le second s’appelle Et la mer n’est pas remplie (1999).

En 1978, le président américain Jimmy Carter nomma Elie Wiesel directeur de la Commission présidentielle sur l’Holocauste. Celui-ci en rédigea le rapport, qui recommandait que le gouvernement américain établisse un musée-mémorial de la Shoah à Washington, DC.

En 1980, Elie Wiesel devint le président fondateur du Conseil du mémorial américain de l’Holocauste (United States Holocaust Memorial Council), chargé de mettre en œuvre les recommandations de la commission. Elie Wiesel pensait que le musée commémoratif américain l’Holocauste devait servir d’« espace commémoratif vivant » et encourager les générations présentes et futures à lutter contre la haine, prévenir les génocides, et défendre la dignité humaine.

En 1992, Elie Wiesel devint le président fondateur de l’Académie universelle des cultures à Paris, une organisation de défense des droits de l’homme.

Pour ses efforts en faveur des droits de l’homme et de la paix dans le monde, Wiesel reçut la médaille présidentielle de la liberté, la médaille d’or du Congrès et la médaille de la liberté des États-Unis, ainsi que, en France, le rang de grand-croix de la Légion d’honneur. Il reçut également plus d’une centaine de diplômes honoraires d’établissements d’enseignement supérieur.

En 1986, Elie Wiesel reçut le prix Nobel de la paix.

Émotion, Drame, Folie, Histoire vraie, Témoignage

Le Manuscrit de Birkenau

de José Rodrigues dos Santos
Poche – 6 octobre 2022
Éditions : Pocket

Pour des milliers et des milliers de déportés à travers toute l’Europe, c’est la dernière impasse, l’étape finale. Entre miradors et barbelés : Auschwitz-Birkenau… Mais pour Herbert Levin, le magicien célèbre, et Francisco Latino, le SS infiltré, c’est aussi la croisée des chemins…
Comment survivre dans cet enfer ? Comment sauver les siens ? Intégré dans les Sonderkommandos – ces prisonniers chargés de mener les condamnés au four crématoire -, Levin attend son heure. Octobre 1944 : les Russes approchent, les soldats sont nerveux et la révolte gronde. C’est le moment où jamais, pour le Grand Nivelli, de mettre sur pied une ultime illusion…

« J.R. dos Santos trouve les mots pour décrire l’horreur absolue. »
Ouest France

« Un récit basé sur des faits réels issus de manuscrits
enfouis par des déportés près du camp allemand en Pologne. Salutaire. »

La Voix du Nord

Après avoir terminé Le Magicien d’Auschwitz et sachant qu’il y avait une suite, je me suis précipité chez ma libraire favorite. J’ai immédiatement enchaîné.

“Le Magicien d’Auschwitz” avait déjà été une lecture éprouvante, mais là… C’est encore plus intense, plus agressif, aucune concession. Ce livre m’a totalement bouleversé. Et même si le livre est magnifique pour ce qu’il incarne, à un moment j’ai pensé que je n’arriverais pas au bout. Je me sentais pétrifié, anéanti, le livre en main, incapable de tourner les pages. Mais par respect pour le thème abordé et malgré des larmes qui ont continuellement coulé jusqu’à la dernière page, j’ai néanmoins terminé ma lecture. La nuit dans mon lit, certaines scènes insupportables, certains mots hurlés dans le camp revenaient dans mon esprit.
À ce jour, je suis contraint de reconnaître que c’est le livre le plus dur psychologiquement qu’il m’ait été donné de lire, et d’ailleurs, je le déconseillerai exceptionnellement à toutes les personnes sensibles.
Ce récit repose une fois de plus sur la réalité, mettant en scène plusieurs personnages qui ont véritablement existé et ont laissé différentes empreintes de leur passage sur les lieux. Certains testaments ont même été retrouvé caché dans les camps. L’auteur a effectué un travail de recherche et de documentation rigoureux, qui confirme tout le respect que j’avais déjà pour José Rodrigues dos Santos.
Et comme il le dit lui-même : “Les morts ne parlent pas, ne témoignent pas. Ils sont silencieux pour l’éternité.” Ce récit le poursuivait déjà depuis de nombreuses années. Il en a fait un magnifique hommage…

Cette suite met en scène Herbert Levin, le magicien, prisonnier juif à Auschwitz, sa femme, son fils, ainsi que Francisco Latino, gardien SS portugais et sonderkommando, qui recherche partout Tanusha.
Ensemble, ils mettront tout en œuvre pour sauver ceux qu’ils aiment, de la faim, du froid, et surtout de l’horreur des chambres à gaz.
Au sein du camp, tout est bien structuré, ordonné, orchestré, et malheur à celui ou celle qui oserait désobéir. Les Sonderkommandos, constitués de prisonniers juifs, étaient eux-mêmes contraints de participer au génocide de leur propre peuple. Ils étaient chargés d’accueillir d’accueillir les hommes, les femmes et les enfants, en mentant et en rassurant pour les diriger vers les “douches”… Ensuite attendre. Enfin, ils doivent récupérer les cadavres, prendre leurs bijoux, arracher leurs dents, si elles étaient en or, et finalement les transporter jusqu’aux fours crématoires, où ils partent « en fumée »… Et cela, chaque jour…

Une lecture “choc”, d’utilité publique, pour ne jamais oublier…

Extrait :

« Levin avait déjà constaté que la situation difficile dans laquelle ils se trouvaient avait transformé beaucoup d’hommes. Certains, comme Alfred Hirsch, avaient montré le meilleur d’eux-mêmes en devenant solidaires, coopératifs, engagés. D’autres, comme Václav, révélaient ce qu’il y avait de pire en eux, leur côté égoïste, agressif et hostile. Le magicien avait déjà vu ce genre de comportement dans les Arbeitskommandos et même dans ce baraquement, où certains offraient une petite partie de leur ration à ceux qui étaient en difficulté tandis que d’autres la volaient sans aucune hésitation. Il avait même vu un fils prendre la nourriture de son père. »

« Le spectacle était terrible. Les détenues de ce camp avaient déjà l’air misérable, mais celles qui se trouvaient là étaient les pires des pires. La plupart d’entre elles étaient des mortes-vivantes qui tenaient à peine debout. Certaines étaient prostrées par terre, indifférentes à ce qui pourrait leur arriver, tandis que d’autres se balançaient, prêtes à s’effondrer à tout moment. »

« Des cris lointains de femmes glacèrent tous ceux qui étaient restés dans le baraquement. En regardant à travers les fissures, Levin vit des projecteurs qui éclairaient d’une lumière intense le camp de quarantaine. Une foule s’y entassait, cinq mille personnes environ. Plusieurs dizaines de SS circulaient autour, la plupart avec des chiens tenus en laisse. »

« La porte était verrouillée et il n’existait aucune issue. On pouvait voir aussi des personnes s’embrassant ou se tenant la main, de toute évidence des familles, des couples, des mères serrant leur bébé ou agrippant leurs enfants, ultimes gestes d’amour avant la mort. »

« Ne laissez pas les nazis vous retirer l’étincelle de la vie qui brille dans cette nuit immense et vous écraser avec leurs ténèbres. Survivez. Survivez pour les contrer. Survivez pour vous venger. Survivez pour témoigner. »

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Journaliste, reporter de guerre, présentateur vedette du journal de 20 h au Portugal, José Rodrigues dos Santos est l’un des plus grands auteurs européens de thrillers scientifiques.
La saga Tomás Noronha, traduite en 18 langues, s’est fait connaître en France avec « La Formule de Dieu », vendue à près de 500 000 exemplaires (2 millions dans le monde) et dont les droits d’adaptation au cinéma ont été acquis par Belga Films.
Avec « Immortel », il signe le 8e roman de la saga en France.
Les romans de J.R. dos Santos et de son héros Tomás Noronha rencontrent un grand succès à travers le monde.
Thrillers érudits, ils traitent des sujets de science, de religion ou d’histoire avec toujours un incroyable travail de recherche. Car le sujet central de tous les romans de J.R. dos Santos reste le même : la vérité.
En tant que journaliste-reporter de guerre et en tant qu’auteur, cette question ne l’a jamais quitté. Et ce qui rend la série des Tomás Noronha unique, c’est justement ce défi systématiquement relevé de remettre en cause une vérité pré-établie pour en rétablir une nouvelle, difficile à accepter peut-être, mais bien plus limpide.

Ses romans sont tous publiés aux Éditions Hervé Chopin :

  • La Formule de Dieu (2012), traduit dans plus de 17 langues,
  • L’Ultime Secret du Christ (2013),
  • La Clé de Salomon (2014) – suite de La Formule de Dieu –,
  • Codex 632 (2015),
  • Furie divine (2016),
  • Vaticanum (2017),
  • Signe de vie (2018),
  • Immortel – Le premier être humain immortel est déjà né (2020),
    https://leressentidejeanpaul.com/2021/03/24/immortel-le-premier-etre-humain-immortel-est-deja-ne/
  • Âmes animales (2022),
  • La Femme au dragon rouge (2023), un diptyque composé de L’Homme de Constantinople (2019) et Un millionnaire à Lisbonne (2020).
    L’année suivante il aborde l’un des secrets les plus douloureux de l’histoire contemporaine avec :
  • Le Magicien d’Auschwitz
    https://leressentidejeanpaul.com/2025/01/19/le-magicien-dauschwitz/
  • Le Manuscrit de Birkenau.
  • Spinoza : l’homme qui a tué Dieu (2023)
  • Oubliés (A Filha do Capitão, en portugais), son premier roman enfin traduit (2024).

José Rodrigues dos Santos vit à Lisbonne.

Drame, Témoignage

Ne leur pardonnez pas ! 3

Ils savent très bien ce qu’ils font…
L’EMPIRE DU MENSONGE
de Jean-Michel Jacquemin-Raffestin
Broché – Illustré, 11 septembre 2024
Éditions : Nouvelle Terre

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Jean-Michel Jacquemin-Raffestin continue son travail d’enquête sur les mensonges d’État. Il décortique à présent pour nous les mensonges de l’Occident sur une guerre qui se prépare depuis plus de 30 ans, celle menée par les Américains contre les Russes en utilisant aujourd’hui – approximativement depuis 2014 – les Ukrainiens et des Européens. En guise d’entrée en matière, il est essentiel de constater qu’en 248 ans d’existence, les États-Unis ont déclenché plus de 200 guerres sur la planète. De 248 conflits armés survenus dans 153 régions du monde, 201 ont été déclenchés par les Américains. Ils n’ont et n’ont résolument jamais eu d’équivalent en termes de fauteurs de guerres. Alors qu’en 1962, John Fitzgerald Kennedy avait fermement refusé que l’URSS installât des missiles à Cuba, il reçoit littéralement toute la reconnaissance de l’Occident. Aujourd’hui en revanche, Vladimir Poutine, en refusant pareillement que l’OTAN établisse des bases militaires à sa frontière, se fait unanimement traiter de dictateur sanguinaire par ce même Occident.
Nous découvrons ici à travers divers documents et mensonges comment cette guerre Ukraine/Russie s’est nouée, prévue et préparée depuis l’éclatement de l’URSS, et comment les Accords de Minsk ont été hypocritement signés par François Hollande et Angela Merkel. Il est également question de cette fameuse « Révolution orange » – le Maïdan – orchestrée par la CIA en s’appuyant sur les habituels jeux de rôles de cette dernière. Il faut également établir ici que l’Otan, avec plus de 850 bases militaires dans le monde, n’a jamais tenu ses engagements de ne pas s’étendre au-delà de l’Elbe, Les médias français nous expliquant que rien ne saurait étayer cette affirmation. Notre auteur a ainsi trouvé le document qui le prouve, signé en 1993 par l’Amérique de George W. Bush et la Fédération russe naissante de Boris Eltsine. Il s’agit de comprendre que les États-Unis qui, après l’avoir vu dans un film, ont placé un clown à la tête du pays le plus corrompu d’Europe, l’Ukraine, ne craignent qu’une chose, c’est qu’Européens et Russe ne deviennent les meilleurs amis du monde. Ils veulent ainsi empêcher tout lien commercial, allant même jusqu’à faire exploser les 2 gazoducs « Nord Stream », comme le président Biden l’a annoncé pour parachever la destruction de l’économie européenne.
On voit dans ce qui est exposé ici, que ce sont des nazis ont pris possession du pouvoir en Ukraine – et également ailleurs –, lesquels massacrent et torturent les Ukrainiens russophiles de l’est du pays depuis 10 ans. Il s’agit enfin de se rendre compte que les sanctions occidentales qui devaient mettre la Russie à genoux ont eu le résultat inverse : la Russie se porte aujourd’hui bien mieux que la France !

 

• Couv_2024-100_Jacquemin-Raffestin Jean-Michel - Ne leur pardonnez pas ! 3 Ils savent très bien ce qu'ils font… L'empire du mensonge

 

En avril 2023, je découvrais Jean-Michel Jacquemin-Raffestin, évoquant entre autres la crise de la Covid-19, avec Ne leur pardonnez pas ! Ils savent très bien ce qu’ils font.
Quelques semaines plus tard, j’enchaînais avec Fukushima – Tremblements et stupeur 10 ans après, où l’auteur nous apprends les mensonges de divers États Européens suite à la catastrophe nucléaire.
Jean-Michel a d’ailleurs reçu pour son ouvrage Ce fameux nuage… Tchernobyl : La France contaminée, sérieux et fort bien documenté, les félicitations de l’ancien président de l’Ukraine, Leonid Koutchma, le 30 novembre 1998.

Puis vint la suite de Ne leur pardonnez pas !, le tome 2, Ils savent très bien ce qu’ils font… depuis très longtemps ! que tout le monde devrait lire pour avoir un aperçu du monde malheureusement réel dans lequel nous vivons.

Aujourd’hui, pour mon centième Ressenti de l’année, après “plusieurs” heures de lecture et de recherches diverses sur les réseaux, qui ont cimenté au fur et à mesure ma lecture, c’est du tome 3 dont il est question. L’EMPIRE DU MENSONGE.
Ce troisième tome, axé sur la guerre en Ukraine, dévoile les comportements des États-Unis, de la Russie, mais pas seulement…
Jean-Michel fait encore une fois un très gros effort de collecte d’informations, offrant énormément d’éléments de contrôle et de réflexion. Tout est sourcé, fouillé, implacable et rigoureusement documenté. Je signalerai au passage, qu’aucun de ses livres n’ont jamais été inquiétés, ni interdits. Ils se veulent le reflet de la vérité !

On les nomme “lanceurs d’alertes”, certains les appellent “complotistes”, pour moi, Jean-Michel Jacquemin-Raffestin est tout simplement un homme qui s’inquiète pour le devenir du monde dans lequel nous vivons…

Certains lecteurs réagiront peut-être aux réactions que l’auteur glisse çà et là dans son livre. Personnellement, elles me plaisent, elles donnent du rythme et apportent un côté humain à ce qui ne serait au final qu’un Nième rapport sur le conflit entre deux grandes puissances… Jean-Michel est engagé, passionné et c’est comme ça. Il fait partie de ces quelques personnes qui un jour ont fait un choix. Ouvrir nos yeux malgré les risques qu’ils encourent dans leur quotidien…

Un livre qui s’adresse à ceux qui ne veulent plus se voiler la face !

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Extraits :

« Depuis 2022, en France, comme ailleurs en Occident, ceux qui s’opposent à la parole officielle sont traités de “complotistes”, puis mis au ban de la société… Heureusement, ce mot de “complotistes” n’existait pas durant les années 1980-90, sinon nous aurions eu : l’Affaire des avions renifleurs, “complotistes” ! Le nuage de Tchernobyl, “complotistes” ! Le Sang contaminé, “complotistes” ! Les Hormones de croissance, “complotistes” ! le Rainbow Warrior, “complotistes” ! Etc.
Mais, qu’est-ce qu’être complotiste ? Être complotiste, c’est faire des recherches pendant des heures en exerçant son esprit critique, avant que des individus qui ne font aucune recherche, mais qui regardent la télévision en avalant tout cru ce qu’on leur y annonce, nous disent que nous sommes… »

« L’Occident tout entier est désormais aux prises avec des élites milliardaires qui ont la mainmise sur les médias, l’establishment politique et toutes nos institutions importantes. Ces dernières années, nous avons vu ces oligarques étendre leur influence sur les marchés, la finance et le commerce, jusqu’à la politique, aux questions sociales, à la santé publique, à l’écologie, le fameux CO2, et même à la nourriture. »

« Cette guerre n’est ni plus ni moins qu’un big business et assurément le plus gros hold-up du siècle, voire de l’histoire de l’humanité. Ceux qui l’ont provoquée sont ceux qui vendent les armes pour la faire et qui, en plus, raflent les marchés de reconstruction qui l’accompagnent. Tout ça financé par les pauvres Européens qui, une fois de plus, sont les dindons de la farce – impôts, taxes, augmentation des prix, inflation, appel aux dons… »

« “Nous sommes en guerre !”. D’après un sondage, 76 % des Français sont “contre”, mais ce qui laisse tout de même dubitatif, ce sont les 24 % qui sont “pour”. Alors à ceux-là, qui sont certainement parmi les 18,4 millions de français qui ont voté pour le “prince”, vu leur super courage, je voudrais suggérer, puisqu’ils sont si forts, si courageux, si engagés dans ce conflit, eh bien d’aller en première ligne. Sortez de derrière vos écrans, quittez vos micros ; soyez rassurés parce que vous serez particulièrement bien guidés, grâce aux conseils de tous les généraux de plateaux télé. »

 

Jean-Michel Jacquemin-Raffestin est journaliste, spécialiste de Tchernobyl et auteur de Tchernobyl – Cachez ce nuage que je ne saurais voir. Après avoir mené l’enquête pendant près de huit ans, pour raconter les causes et les conséquences de ce drame, il a entamé une autre enquête sur la catastrophe de Fukushima.
Il se définit comme un passionné des mensonges d’État.

Fukushima – Tremblements et stupeur – 10 ans après
https://leressentidejeanpaul.com/2023/05/25/fukushima/

Ne leur pardonnez pas ! Ils savent très bien ce qu’ils font…
https://leressentidejeanpaul.com/2023/04/09/ne-leur-pardonnez-pas-ils-savent-tres-bien-ce-quils-font/

Ne leur pardonnez pas ! 2
Ils savent très bien ce qu’ils font… depuis très longtemps !
https://leressentidejeanpaul.com/2024/09/01/ne-leur-pardonnez-pas-2/

http://www.jeanmicheljacquemin.com/biographie

Pièce de théâtre, Témoignage

Romanesque

La folle aventure de la langue française
de Lorànt Deutsch
Broché – Grand livre, 18 octobre 2018
Éditions : Michel Lafon

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Après Paris et les routes de France, Lorànt Deutsch aborde un sujet passionnant où son talent de conteur fait merveille !

Première surprise : l’ancêtre du français, ce n’est pas le gaulois mais le “roman”, la langue romaine issue du latin de Jules César, le vainqueur de la Gaule !
En effet, au fil des invasions et de nos propres conquêtes, ce latin s’est transformé et enrichi de multiples apports : germaniques avec les Francs, nordiques avec les Vikings, arabes au moment des croisades, italiens à la Renaissance… avant de devenir un français triomphant dans toutes les cours d’Europe au XVIIIe siècle, grâce à nos philosophes.
Entre-temps les troubadours ont inventé l’amour et les femmes écrivains réclamé leur émancipation, les grammairiens se sont occupés de la syntaxe et la réforme de l’orthographe a déjà rendu quelques linguistes fous !
Enfin, l’école obligatoire acheva de permettre à tous les citoyens français de communiquer. Aujourd’hui, l’abus des termes anglais, les mots issus de la culture urbaine et les raccourcis de nos Smartphones inquiètent les puristes… Ils ont tort : le temps fera le tri. Et de ce bouillonnement créatif continuera d’émerger une langue vivante, ouverte à tous : la langue française est une langue d’accueil.

 

• Couv_2024-078_Deutsch Lorànt - Romanesque

 

J’avais lu Métronome en décembre 2010.
J’avais apprécié le style et le rythme de l’auteur. Il permettait d’entrer assez facilement dans le sujet, d’assimiler ou de remettre en avant certains souvenirs de mes cours d’histoire.
Avec Romanesque, Lorànt Deutsch va beaucoup plus loin, il nous faire découvrir les origines de la langue française, qu’elles soient grecques, latines ou venant de pays ou de régions auxquelles je ne m’attendais pas du tout.

C’est rythmé, vivant et rempli de diverses anecdotes.
Alors, oui, ce n’est pas forcément bien écrit et parfois, l’auteur se perd même dans ses pensées… Mais ayant cette passion de la langue française en commun, j’y ai quand trouvé mon bonheur, et de plus, j’ai appris plein de “petites choses” qui se sont déroulées à travers l’Histoire. On le sent passionné et rien que cela, ça me va.

Un petit “bémol” par contre.
Je trouve qu’il a manqué à ma lecture, quelques “sources” où j’aurai pu approfondir certaines recherches si le besoin s’en faisait sentir.

J’ai passé un bon moment de lecture, et ma curiosité a été pleinement récompensée.
Merci Lorànt… et, je crois que l’on se voit bientôt !

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Extraits :

« Il y a dans le passé le plus lointain une poésie qu’il faut verser dans les jeunes âmes pour y fortifier le sentiment patriotique… Faisons aimer à nos enfants tous nos héros du passé, même enveloppés de légendes, car c’est un malheur que nos légendes s’oublient, que nous n’ayons plus de poésie ni de contes dans nos foyers. Un pays comme la France ne peut vivre sans poésie. Faisons-leur aimer nos ancêtres les Gaulois et les forêts des druides… »


« Du côté des Gaulois, en revanche, il n’en allait pas de même. Les druides refusaient l’écriture, pour le peuple comme pour eux-mêmes. Rien de ce qui était sacré ou seulement important ne devait être confié à l’écrit ! Il leur paraissait inconvenant de livrer à des graphies inertes la parole vivante des poètes et des dieux. L’Histoire, la légende, la foi devaient être déposées dans les mémoires des hommes et transmises par le verbe. Or seuls les druides étaient chargés de l’éducation, donc les élèves avaient interdiction d’écrire ! »

« Ainsi donc les Gaulois n’étaient pas les butors primaires qu’on croyait. Ils étaient simplement plus proches des secrets de la nature, des charmes de la vie… et des combats glorieux ! Et si les Gaulois latinisés se divertissaient à la lecture ou à l’écoute des textes écrits, la majorité populaire s’enflammait pour les bardes, ces poètes ambulants qui, à travers toute la Gaule, toujours vêtus d’une aube bleu clair, chantaient leurs odes improvisées en s’accompagnant à la lyre ou à la harpe. Et ils chantaient quoi, ces artistes magnifiques ? La gloire des puissants et la valeur des héros sur les champs de bataille ! C’était leur rôle unique, au moins tant que la guerre permettait aux combattants de se montrer glorieux… »

« Au VIIe siècle, la Francie est divisée, les rois mérovingiens s’auto-exterminent, et tandis que la ponctuation facilite la transmission des textes, une nouvelle langue issue du latin fait son apparition : le roman. »

« Et c’est ainsi que son Histoire des temps, il la nomma Chronique. Ce terme, il l’avait tiré du grec khronika biblia, un recueil de faits retranscrits année après année. Le mot va entrer dans la langue française, mais explosera véritablement au XIXe siècle avec le développement de la presse écrite. Il changera alors de sens pour designer une rubrique personnelle et régulière. »

 

Lorànt Deutsch, de son vrai nom Lazslo Matekovics, est né le 27 octobre 1975 à Alençon, d’un père hongrois et d’une mère parisienne. Passionné de foot, il est recruté par le FC Nantes dans le cadre Sport-Etudes. Mais il doit renoncer à son rêve de carrière professionnelle, car il n’a pas la carrure adaptée. Il se rabat alors sur la scène auquel il prend goût dans une maison des jeunes et de la culture (MJC), avant que sa sœur ne l’inscrive au théâtre Mouffetard. En 1990, il se présente à sa première audition pour une série de télévision franco-québécoise, Les Intréprides et il décroche le rôle qui lui colle à la peau pendant cinq ans. Il met ensuite temporairement sa carrière entre parenthèses pour ses études : un double cursus ambitieux en philosophie ainsi qu’en « langue et civilisation hongroise » à l’INALCO, qu’il achève en 1998. Il n’abandonne pas pour autant le théâtre et multiplie les publicités, dont les plus célèbres sont celles pour Yop et la série de spots Gervais.

Mais il faut attendre 1999 pour que la carrière de l’acteur prenne son envol, avec la comédie Le Ciel, les oiseaux et… ta mère !, de Djamel Bensalah. Un rôle annonciateur de la filmographie de Lorànt Deutsch : malgré quelques seconds rôles dans Peut-être de Cédric Klapisch (1999), l’Envol de Steve Suissa (2000) et Là-bas, mon pays d’Alexandre Arcady (2000), il privilégie le plus souvent les comédies loufoques.

Il prend également le parti de se consacrer davantage au théâtre. En 2005 et 2006, il monte sur les planches pour interpréter le rôle de Mozart dans la pièce Amadeus, aux côtés de Marie-Julie Baup.

Puis, en septembre 2009, son premier livre, Métronome, l’histoire de France au rythme du métro parisien, fruit de sa débordante imagination depuis l’âge de 15 ans, et conclusion de cinq années de recherches et d’écriture, voit le jour. Un succès aussi immense qu’inattendu pour un ouvrage ayant trait à l’histoire : 2 millions d’exemplaires sont vendus. Réédité en Métronome Illustré en 2010, le livre, qui raconte l’histoire de France par le prisme des stations de métro de Paris, a même fait l’objet d’une adaptation pour la télévision, par France 5, diffusée en mai 2012.

Sciences, Témoignage

Ne leur pardonnez pas ! 2

Ils savent très bien ce qu’ils font… depuis très longtemps !
de Jean-Michel Jacquemin-Raffestin
Broché – Illustré, 26 août 2023
Éditions : Nouvelle Terre

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Un an après la parution du premier tome, l’auteur confirme ses informations passées avec des chiffres, car on ne peut à présent plus cacher la Vérité ; les chiffres sont là, du moins dans les pays étrangers, alors que les médias français restent frileux sur le sujet.
Aujourd’hui, 98 études sur l’Ivermectine et 402 études sur l’Hydroxychloroquine révèlent que ces deux médicaments soignent la Covid-19. Les effets secondaires sont aujourd’hui évoqués dans les médias du monde entier… sauf en France ! La surmortalité après l’injection apparaît dans tous les pays ; en France, les chiffre de l’INSEE indiquent une surmortalité de plus de 100.000 personnes pour 2021-2022. La baisse de natalité et les mortinatalités sont de plus en plus importantes dans les pays qui ont vacciné leur population.
Il est évident, avec le recul, que ce « vaccin » n’était pas destiné à empêcher d’attraper ou de transmettre la Covid. Pourquoi l’avoir par conséquent imposé à toutes les populations ?
Ce sujet occupe la seconde partie de l’ouvrage. Jean-Michel Jacquemin-Raffestin a tiré la ficelle de la pelote et tout le reste a suivi : il a ainsi découvert que tout était prévu depuis longtemps par ceux qui gouvernent le monde, les milliardaires qui ont créé l’ONU, la pieuvre avec toutes ses organisations : l’OMS, le FMI, la FAO, l’UNSCEAR, le GIEC, et les associations privées, le WEF, la Fondation Bill & Melinda Gates, etc., et même la DARPA.
L’OMS avec son nouveau RIS veut régenter le monde, le GIEC et l’Union européenne veulent nous imposer et une taxe carbone annuelle de 450 € par personne pour réduire notre empreinte CO2 alors que plus de 31.000 scientifiques expliquent que cela ne sert à rien, et des véhicules électriques qui ne qui ne changent rien au soi-disant problème du CO2, dont les matériaux constituant les batteries sont extrait de mines par des enfants africains.
La Fondation Gates et le Forum Economique Mondial (WEF) veulent nous imposer leur volonté en ce qui concerne notre nourriture : plus de viande de bœuf, mais des viandes synthétiques à base de cellules cancéreuses – sans en connaitre les suites sanitaires -, du lait synthétique, etc.
L’identité numérique se profile également à l’horizon comme l’a annoncée Christine Lagarde avec les CBDC, versions numériques des monnaies nationales ; cette monnaie numérique transférera tout le contrôle financier sur la vie des gens aux banques centrales et aux gouvernements pour savoir ce que vous achetez et où – en temps réel -, lesquels pourront donc vous l’interdire.
Les gens effrayés et paniqués se laissent imposer n’importe quoi. Cette réalité psychologique de la stratégie du choc est exploitée sans pitié par le Forum économique mondial pour atteindre ses objectifs à travers la mise en scène de crises.
Ce livre est un cri de l’auteur qui n’est autre que « RÉVEILLEZ-VOUS ! »

 

• Couv_2024-064_Jacquemin-Raffestin Jean-Michel - Ne leur pardonnez pas ! 2 Ils savent très bien ce qu'ils font… Depuis très longtemps !

 

En avril 2023, je découvrais Jean-Michel Jacquemin-Raffestin, évoquant notamment la crise de la Covid-19, avec le tome 1 Ne leur pardonnez pas ! Ils savent très bien ce qu’ils font. Dans cette suite ô combien intéressante l’auteur va encore plus loin. Il décrit le processus de mise en place des pouvoirs, que ce soit celui de la politique, de l’industrie ou de la médecine. Selon lui, ensemble, ils sont en train de verrouiller le contrôle de la population mondiale, et compte tenu des preuves apportées et des nombreuses sources proposées, chacun pourra se poser les bonnes questions et se faire son propre avis. Et tout cela, parce que ce livre est très compréhensible, malgré le nombre de pages, qui personnellement ne m’a pas gêné, bien au contraire, parce que Jean-Michel s’adresse à nous en toute simplicité.

Aujourd’hui, tout le monde devrait avoir accès à cet ouvrage, le lire pour avoir un aperçu du monde malheureusement réel dans lequel nous vivons. Bien sûr, il nous faudra être solide, car ce “nouveau monde” fait peur. Guerres, crises sociales et sanitaires, pauvreté… est-ce que tout était vraiment prévu ? On dirait bien que oui, et ce, depuis maintenant de nombreuses années !
Certains, mais malheureusement trop peu osent braver les interdits…

Après La guerre secrète contre les peuples de Claire Severac, nous avons besoin que tous types de révélations continuent, car la plupart des gens sont encore dans l’ignorance !!!
Il faut que les gens arrêtent de faire une confiance aveugle aux dirigeants, il faut qu’ils se renseignent, lisent des livres écrits par de vrais scientifiques, de vrais journalistes, ensuite qu’ils fassent la part des choses. S’ils ont des doutes, alors ils doivent approfondir, analyser et chercher la vérité. Ce livre nous donne des tas de renseignements… Ils sont tous vérifiables, car l’auteur indique toutes ses sources. À nous de faire le nécessaire. J’ai mis plusieurs heures à lire ces 724 pages. Mais ce sont les sources données, les liens indiqués qui font le vrai grand “PLUS” de cet ouvrage !
Mais je me devais d’aller jusqu’au bout, sans tricher.

La préface de Maître Carlo Alberto Brusa donne le ton.
L’avant-propos du Docteur Éric Loridan entrouvre une porte.
Jean-Michel, et je le félicite vivement, s’adresse à nous tous pour notre bien, et s’il arrive à “toucher” comme je le pense les plus septiques, c’est “un mur” de plus en plus haut, de plus en plus solide qu’il pourrait sans s’en rendre compte ériger entre nous et ceux qui gouvernent le monde.

Au fur et à mesure où j’avançais, je lisais des passages à ma femme, à mes amis, puis très vite à mon entourage.
Aujourd’hui, je vous conseille vivement, cette nouvelle “bible” publiée aux éditions Nouvelle Terre.

Implacable et rigoureusement documenté. Il vous suffirait de lire, ne seraient-ce que quelques pages et alors, vous ne pourriez plus faire comme avant. J’ai moi-même été régulièrement dépassé par la réalité, tant elle est cruelle, cynique et incroyable.

Ne croyez plus jamais que votre gouvernement vous veut du bien.
Plus jeune, un jour, mon grand-père m’avait dit que sans les Résistants la France aurait perdu la Seconde Guerre mondiale, car ils s’étaient décrétés eux-mêmes hors-la-loi, lorsque celle-ci n’était plus bienveillante !
Aujourd’hui, nous le savons. Les hommes ont besoin d’être secoué avant de voir et de finalement comprendre.

Jean-Michel Jacquemin-Raffestin fait partie de ceux qui un jour ont fait un choix. Ouvrir nos yeux malgré les risques qu’ils encourent dans leur quotidien…

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Extraits :

« Dans un premier temps, la plupart des peuples ont accepté de se soumettre et de croire que ce qui était décidé par les élites pour leur bien-être était «juste», et que jamais le pouvoir n’aurait pu envisager de tromper le peuple au nom de la santé publique. »

« Je ne sais pas si le peuple a aujourd’hui la capacité de reprendre en main la démocratie, mais j’ai une certitude : les élites ont perdu une grande partie de leur avance à cause de leur arrogance, de leurs abus et leur mépris du peuple pendant la Covid.
Nous sommes dans l’histoire et nous sommes un détail dans l’histoire.
À nous de rester des protagonistes pendant ce détail dans la vie infinie de l’univers.
Soyons les acteurs de nos choix et les protagonistes de notre avenir, pour la sauvegarde de nos libertés. »

« Si vous voulez, d’abord, on nous a dit que c’était une maladie qui tuait tout le monde ; alors maintenant, c’est sûr qu’elle ne tuait que les vieux. Ensuite, on nous a dit qu’elle était très, très, dangereuse – c’était 0,01 % de la population qui disparaissait, donc ce n’était pas vrai ! On nous a dit qu’il n’y avait pas de traitement, alors vous savez que finalement l’hydroxychloroquine, pouvait marcher. Puis, on nous a dit que les vaccins, allait marcher, que ça allait nous empêcher d’attraper la maladie : rien du tout ! »

« Dr Arne Burkhardt : « Si j’étais une femme en âge de procréer, je n’envisagerais pas une maternité avec un homme vacciné. »

« Le libre-arbitre, c’est terminé ! Aujourd’hui, nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à grande échelle. Je veux dire que tout est numérisé, tout est surveillé. En cette période de crise, il faut suivre la science.
On dit souvent qu’il ne faut pas laisser passer une bonne crise parce qu’une crise, c’est aussi l’occasion de faire de bonnes réformes que les gens n’accepteraient jamais en temps normal, mais en temps de crise, vous voyez, on a une chance. Alors allons-y ! Le vaccin nous aidera, bien sûr, il rendra les choses plus gérables. »

« – Le plus grand paquebot du monde, Wonder of the Seas, va promener 7000 passagers, 2300 membres d’équipage et tourner en rond sur les mers ;
– Environ 3500 porte-conteneurs circulent dans le monde et consomment chacun 280 000 litres de fuel pour 1000 km ;
– Les milliardaires s’offrent des voyages dans l’espace à des conditions astronomiques ;
Et… pendant ce temps, par souci d’Écologie, on va interdire de rouler avec une voiture au diesel ou à l’essence un peu ancienne, à des gens qui n’ont pas les moyens de changer de voiture et qui doivent s’en servir pour aller travailler, et on va suggérer de baisser le chauffage de 1° !
De qui se moque-t-on ? »

« Il ne faut pas confondre la vérité avec l’opinion de la majorité »
Jean Cocteau

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Jean-Michel Jacquemin-Raffestin est journaliste, spécialiste de Tchernobyl et auteur de Tchernobyl – Cachez ce nuage que je ne saurais voir. Après avoir mené l’enquête pendant près de huit ans, pour raconter les causes et les conséquences de ce drame, il a entamé une autre enquête sur la catastrophe de Fukushima.
Il se définit comme un passionné des mensonges d’État.

Fukushima – Tremblements et stupeur – 10 ans après
https://leressentidejeanpaul.com/2023/05/25/fukushima/

Ne leur pardonnez pas ! Ils savent très bien ce qu’ils font…
https://leressentidejeanpaul.com/2023/04/09/ne-leur-pardonnez-pas-ils-savent-tres-bien-ce-quils-font/

http://www.jeanmicheljacquemin.com/biographie

Émotion, Histoire vraie, Philosophique, Psychologie, Témoignage

Le Livre de seth

de Jane Roberts
Poche – 4 janvier 1999
Éditions : J’ai Lu

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Qui est Seth ? Un personnage biblique né d’Adam et d’Eve ? Un dieu égyptien ? Une entité supraterrestre ?
“Une personnalité d’essence énergétique” : c’est ainsi qu’il se définit lui-même. Pendant une quinzaine d’années, Jane Roberts, médium réputé aux Etats-Unis, a communiqué avec lui, recueillant un message d’une inestimable valeur.
Nous sommes maîtres de notre destin et créons notre propre réalité, nous dit Seth. La réincarnation n’est qu’une péripétie, une des formes de notre existence multidimensionnelle. Car nous sommes composés de personnalités “fragments”, qui sont autant de projections de nos pensées.
Le temps ne serait-il que rêve et Dieu notre conscience primaire, toujours en expansion. Une des grandes questions que pose Le livre de Seth.

 

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Ce livre-témoignage raconte le vécu de Jane Roberts, et la médiumnité.
Un livre est très intéressant à plusieurs niveaux, qui m’a pas mal impressionné, même s’il est parfois difficile à comprendre, tant certains concepts sont difficiles à appréhender.
Par exemple, la notion que le temps n’existerait pas est assez perturbante, il m’a fallu plusieurs chapitres, et quelques relectures pour commencer à l’assimiler. L’idée aussi que des “MOI” multiples – passés et futurs – puissent m’aider dans mes rêves et dans le temps présent est assez fabuleuse.

Que ce soit Seth, un esprit désincarné qui parle de l’au-delà ou le propre subconscient de Jane qui s’adresse à nous, ne rend ni plus ni moins crédible ce témoignage.
Personnellement, je pense qu’il s’agit de deux personnalités bien distinctes. Ce livre et tout ce qui tournait autour de Seth a marqué la génération New Age. Il a été très critiqué par l’Église et les scientifiques à l’époque qui y voient une mystification. Et pour cause, les messages retransmis par Jane, sont une remise en cause des croyances scientifiques et des religieuses établies. Je vais, pour vous rester neutre. Je pense que ce témoignage mérite qu’on s’y attarde, au même titre que n’importe quelle philosophie, religion ou théorie scientifique, du fait qu’il ait de nombreux recoupements entre eux.

Pour Seth, la réincarnation n’est pas une punition. L’âme qui repose dans le néant (ou nirvana chez les bouddhistes) choisit de revenir vivre une nouvelle existence pour se parfaire, dans le passé ou le futur. Ainsi, l’homme est totalement libre. Aucun dieu ne décide pour lui, ni ne le châtie, ni le récompense. Le processus serait donc cyclique et se perd dans l’infini.

Il a fallu que je m’accroche vraiment sur certains chapitres, mais “Le livre de Seth” est l’un des meilleurs livres sur le développement personnel que j’ai pu lire jusqu’à présent, même, si je trouve que les traductions des textes posent des soucis de compréhension, et sont régulièrement assez déconcertante, et je ne parle pas des fautes d’orthographes.

D’ailleurs, peut-être, y trouverez-vous la réponse à LA QUESTION que tout le monde se pose au moins une fois dans sa vie : Pourquoi suis-je ICI ?
La réponse est… EXTRAORDINAIRE et très enthousiasmante !
Depuis quelques années, ce sujet a fait de moi une personne beaucoup plus sereine face à l’idée de la mort.

Une très belle lecture pour ceux qui n’ont pas peur de se confronter à leurs propres idées, un livre qui même s’il n’est pas acceptés par tous, reste de toute façon très intéressants…

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Extraits :

« Bien que vous ne puissiez me trouver, vous savez que je suis présent. Vos parents semblent disparaître et s’évanouir dans le néant. Je peux vous assurer qu’ils continuent à vivre. La mort est un autre commencement qui ne réduit pas pour autant au silence. La voix que vous entendez maintenant est-elle silence ? La présence que vous sentez dans cette pièce n’est-elle pas réelle ? »

« Rob et moi étions à peine religieux même dans l’acception conventionnelle du terme. Nous n’étions pas allés à l’église pendant des années, sauf pour assister aux mariages et aux funérailles. j’avais été élavée dans la religion catholique, mais plus je vieillissais et plus il m’était difficile d’accepter le Dieu de mes ancêtres. Je Le soupçonnais même d’être aussi mort qu’eux. Le paradis qui m’avait soutenue pendant mon enfance me sembla, pendant l’adolescence, un simulacre sans consistance de la vraie vie. Qui pouvait avoir envie de s’asseoir en rond pour chanter des hymnes à Dieu le père, même s’il existait ? Et quelle sorte de Dieu intelligent pouvait avoir besoin d’une adoration constante ? De toute évidence, un Dieu terriblement humain, et pas très sûr de lui ! »

« D’autres voient l’univers comme une sorte de théâtre dans lequel nous sommes projetés à la naissance et d’où nous disparaissons pour toujours à la mort. Ceux qui ont une telle attitude voient se profiler une menace à l’aube de chaque jour nouveau. Même la joie sera tenue pour suspecte puisqu’elle doit, elle aussi, s’achever dans la certitude définitive de la mort du corps. »

 

Jane Roberts (1929-1984) est née et a vécu dans l’État de New York. Autrice d’une trentaine d’ouvrages (poèmes, nouvelles et essais), elle a, pendant vingt ans, reçu le “matériau” de Seth, ouvrant la voie au phénomène moderne du channeling. Elle a donc canalisé Seth, un sage enseignant. Mais pas un sage de la planète Terre. Un sage de l’univers. Et surtout, des univers… Multidimensionnel, concret, métaphysique et pratique à la fois, Seth peut changer notre histoire spirituelle comme notre vie quotidienne. Du channeling à une nouvelle spiritualité, de la psychologie à la philosophie, de la santé à l’alimentation, de la famille au travail, des végétaux aux animaux, ou encore du sexe à l’amour, Seth nous ouvre grand les portes de la perception et de sa compréhension, nous stimule et nous fait un bien rare, dont l’énergie subtile monte crescendo au fil de ses livres initiatiques.

Traduits en 20 langues pour plus de 20 millions de lecteurs, la pensée et les messages de Seth sont aujourd’hui repris de par le monde dans les plus grands scénarios de films, œuvres avant-gardistes, et méthodes de soin ou de mieux-être.

Émotion, Drame, Histoire vraie, Psychologie, Témoignage

Sauter dans les flaques

de Laurent Buchheit
Poche – février 2024
Éditions : Des livres et du rêve

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Lorsque Laurent pousse ses premiers cris par une froide nuit d’hiver, aucune bonne fée ne se penche sur son berceau. Retiré à ses parents à tout juste trois ans, il est d’abord placé en orphelinat. À la violence familiale succèdent la solitude et l’austérité. Viennent ensuite les familles d’accueil successives, qui lui offrent l’amour, la tendresse et la sécurité dont il a tant manqué. Alors, quand cet équilibre est menacé par la perspective d’un nouveau placement, du haut de ses sept ans, Laurent fait entendre sa voix pour la première fois. Dans ce roman autobiographique, l’auteur livre un témoignage poignant et poétique d’enfant placé qui, au coeur des années soixante-dix, se bat pour que les services dits “de protection de l’enfance” et la société acceptent enfin que les liens du coeur puissent être plus forts que ceux du sang.

 

• Couv_2024-050_Buchheit Laurent - Sauter dans les flaques

En début de lecture, mon premier réflexe fut, Sauter dans les flaques, le roman dont j’aurais préféré qu’il n’existât jamais.

C’est suite aux ateliers d’écriture et au coaching de René Manzor, que Laurent Buchheit entrevoit la possibilité de “se raconter” dans ce premier roman. Un roman où son petit “moi” a été un enfant perdu toute une première partie de sa vie. Il lui aura ainsi fallu quinze ans de déchirures et de peurs d’enfant avant de se trouver, et de trouver la famille de cœur qu’il recherchait et dont il avait tant besoin.

Je ne souhaiterai jamais, ni à un enfant, ni à un adulte, ni à mon pire ennemi la vie endurée par Laurent.
Mais malheureusement, la vie est ainsi faite. Certains d’entre-nous n’ont pas de chance, ou pas le bon Dieu peut-être ? Dans tous les cas, ils vivent seuls, perdus, dans l’attente d’un renouveau, d’un soleil à leur horizon, escomptant une vie meilleure, mais toujours est-il qu’en attendant, ils vivent une triste vie. Une vie, où chaque jour sera une nouvelle parenthèse remplie de vide, si elle n’est pas simplement une nouvelle journée de souffrance. Rien de physique dans notre cas, où très peu, mais une vraie souffrance psychologique où le petit “moi” de Laurent, passe son temps à se demander “Pourquoi Lui ?”.

Que d’émotion dans ce récit.
Confié à une voisine de chambrée, le jour de sa naissance, sa mère se sentant incapable de s’en occuper…Jusqu’à ses trois ans, Laurent vivra avec ses deux sœurs, légèrement plus âgées, enfermés dans une chambre qu’ils ne quitteront jamais. Une enfance passée au milieu des cris et des pleurs d’une mère battue par un père alcoolique. Puis, il découvrira une autre prison, l’orphelinat. C’est pour lui un enfer ! Quelque temps plus tard, sans explication aucune, on le place dans une famille d’accueil. Il découvre enfin une certaine paix et de l’amour… Mais ce serait trop simple, il sera placé encore dans une autre famille d’accueil – surtout ne jamais s’attacher aux personnes chez qui il ”doit” vivre ! Laurent doit tout réapprendre… Essayer de comprendre.
Pages après pages, Laurent nous fait découvrir son parcours, de la naissance à sa majorité. C’est un livre court, mais en quelques pages, j’ai pu “observer”, les tremblements et les tourments vécus par ce petit “moi”, les failles des services sociaux durant les années 70 ! Fonctionnent-ils encore de la sorte ? J’espère bien que non… Mais il reste un récit puissant par les sentiments, les ressentis qu’il dégage. C’est très réaliste et très poétique parfois.

À la fin de ma lecture, j’ai eu envie de parler à mes enfants, de les voir, de prendre mon petit-fils dans mes bras et de lui faire un gros câlin.
Quel animal sommes-nous donc pour ne pouvoir aimer son propre enfant ? Je ne suis pas sûr que cela existe ailleurs dans la nature… Mais heureusement, Laurent, grâce à des personnes bienveillantes qui vont l’entourer, va trouver son chemin… Et finalement, c’est ce que l’on retient à la fin du récit, le petit “moi” va trouver son destin, trouver le droit à l’amour d’une famille et enfin, pouvoir sauter dans les flaques !

Merci Laurent pour ce témoignage très touchant, merci de nous l’avoir transmis. Peut-être pourra-t-il aider et je l’espère très fort, d’autres petits “moi” qui sont encore perdus !

Je tenais aussi à remercier Angie Lollia des Éditions “Des livres et du rêve”, ainsi que René Manzor, de m’avoir permis de travailler sur la couverture de ce très beau roman…

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Extraits :

« Quelques minutes plus tard, ma main dans celle de l’assistante sociale, je sortais de la maison pour la première fois. Comment vous exprimer ce que je ressentais alors ?
Aujourd’hui encore, je n’arrive pas à trouver les mots.
Tout m’émerveillait. Les flocons, bien sûr, mais aussi les gens dans la rue, les voitures, les arbres, les vélos ! Tout ce qui pour vous fait partie de la vie courante. Le manteau de neige était bien plus haut que moi et ma petite main en caressait la surface. »

« Avec le recul, je me dis que ces périodes sombres, que je ne souhaite à personne, ont sûrement forgé mon caractère. Avoir trois ans et être contraint de se défendre comme j’ai dû le faire a forcément laissé des traces. J’ai vite compris que les grandes personnes fermaient les yeux. Croyaient-elles faire disparaître les horreurs en ignorant leur existence ? »

« Tout avait été décidé sans que je ne sois au courant, comme si mon opinion ne comptait pas ou, pire, comme si je n’en avais pas ! Qu’est-ce qui pouvait justifier pareille inhumanité ? Un enfant, était-il juste un « dossier », pour eux ? Un lit à vider pour faire place au nouvel entrant ? Les Services Sociaux, n’étaient-ils qu’un bout de sparadrap que l’on colle sur les plaies pour cacher les blessures au lieu de les soigner ? Et que l’on arrache, quand bon vous semble, en déchirant la croûte qui essayait vainement de cicatriser en dessous ?
Je n’étais que le cri que l’on pousse, à ce moment-là. La douleur que l’on garde en soi quand ils arrachent le sparadrap : petit, inoffensif et sans paroles.
Un dossier.
Le gamin du dortoir 27 qu’il fallait placer au plus vite.
Quel sentiment étrange que celui d’être à la merci de gens qui vous sont totalement étrangers, d’avoir un jouet et une valise comme seuls derniers repères de ce qu’était votre vie quelques instants auparavant. »

« – Il s’y fera ! Pensaient les spécialistes de l’enfance.
Aujourd’hui encore, je ressens cette froideur.
Ce n’était pas juste les barreaux métalliques du lit, le carrelage de la salle d’eau et les nuits sans chauffage, non… c’était les regards du personnel, leurs gestes sans douceur, leur discipline sans âme…
Mes trois années d’existence n’avaient été jusque-là qu’hiver. J’étais comme un arbre sans feuillage, exposé aux vents, qui ne demandait qu’une faveur : avoir le droit de fleurir. »

 

Laurent Buchheit vit dans le Grand Est et partage son temps entre la Lorraine et Majorque. Il est originaire de Bitche, en Moselle. Il y passe ses premières années à l’ombre de la citadelle avant d’être placé dans un orphelinat à Metz, puis en familles d’accueil. Il portait en lui depuis longtemps l’envie de coucher sur le papier son histoire et son combat. Le déclic est venu lorsqu’il a découvert les ateliers d’écriture et le coaching de René Manzor, auteur et réalisateur de renom, qui l’a aidé à accoucher de ce récit. Dans ce tout premier roman, il raconte ses déchirures, ses peurs d’enfant, ses espoirs et son combat pour le droit à l’amour d’une famille.

Émotion, Psychologie, Témoignage

les secrets de l’aura

de Rampa T. Lobsang
Broché – 1 janvier 1987
Éditions : J’Ai lu

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Depuis la parution du Troisième œil, il est inutile de présenter au public francais le lama T. Lobsang Rampa. Sa vie, et les raisons qui le poussèrent à fuir son Tibet natal, nous furent ensuite exposées dans ses œuvres autobiographiques, Histoire de Rampa et La caverne des Anciens.
De nombreux lecteurs désiraient avoir plus de précisions sur les secrets occultes que le lama avait laissé entrevoir dans ses précédents livres. Aujourd’hui, Lobsang Rampa cède enfin aux vœux de son public et nous donne dans cet ouvrage inédit un véritable cours d’ésotérisme lamaïste. Ainsi il nous apprend à voyager dans le plan astral et à discerner l’aura de chacun d’entre nous : il nous enseigne la méthode qui permet à l’esprit de quitter son support charnel tout en lui restant attaché par la « corde d’argent ». Toutes ces révélations, et bien d’autres, sont expliquées très simplement et toujours d’un point de vue pratique.
Cet ouvrage est assurément le plus important qu’ait écrit T. L. Rampa depuis Le Troisième œil.

 

• Couv_2024-045_Rampa T. Lobsang - les secrets de l'aura

 

J’avais déjà lu ce livre, il y a très longtemps et, il y a quelques jours, je l’ai trouvé dans une boîte à livre dans ma gare. J’avais conservé un bon souvenir de cette lecture, mais après l’avoir relu, je me suis rendu compte que j’étais passé à côté de nombreuses choses fortes intéressantes… Il est impossible de tout assimiler en une seule lecture, donc ce livre est à relire plusieurs fois. Juste un ou deux chapitres le plus régulièrement possible. “Les secrets de l’aura”, traite de nombreuses sujets, de relaxation, d’hypnose, d’auto-hypnose, de voyage hors du corps, de télépathie, de clairvoyance, de psychométrie, de nos peurs diverses, du karma, de la mort… et de bien d’autres choses encore !

Ce livre pourrait et devrait même en partie, être étudié aujourd’hui, dans les écoles. Les leçons de morale, de respect, de vie tout simplement y sont omniprésentes. Nos enfants et petits enfants pourraient ainsi aller de l’avant avec une certaine confiance en eux, et aussi que le respect des autres devienne naturel et quotidien.

Selon T. Lobsang Rampa tout ce qui est développé dans ce livre est à notre portée à tous, avec un peu de persévérance et de volonté ! Il mène à une autre conception des choses et de la vie sur terre. Car rappelons-nous que, le jour où nous quitterons ce monde, nous n’emmènerons RIEN, si ce ne sont les connaissances acquises lors de notre passage sur cette terre.

C’est très instructif, régulièrement doté d’une logique à toute épreuve et cela m’a obligé à me questionner régulièrement.
Pour ceux qui ont l’esprit ouvert, je recommande cet ouvrage sans hésitation, pour sa clarté et pour tous les thèmes abordés. Pour ceux qui ne trouvent plus l’harmonie dans leur quotidien, il sera comme une soupape, une porte d’évasion vers le bien-être, car il est toujours à portée de main. Il faut juste réapprendre à regarder les gens, les animaux, la nature… la vie !

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Extraits :

« On a rien sans rien. Il faut travailler, car les choses qui vous sont données gratuitement n’ont généralement aucune valeur. Vous devez ouvrir votre esprit ; vous devez avoir la volonté d’absorber de nouvelles connaissances. Vous devez “imaginer” que le savoir vous imprègne, et ne jamais oublier que la pensée, c’est l’homme. »

« L’étendue des connaissances du sur-moi est illimitée, mais le corps physique a des limites réelles. Presque tout le monde quitte son corps pendant son sommeil. Puis, lorsqu’on se réveille, on dit que l’on a rêvé parce que, encore une fois, les hommes ont appris à croire que la vie terrestre est la seule qui importe, et qu’ils ne peuvent voyager dans l’espace quand ils dorment. »

« La peur est une attitude négative, qui appauvrit notre perception. Quelle que soit la chose que nous puissions craindre, toute forme de peur est maléfique. »

« Quelles autres créatures que l’homme songent à se lancer mutuellement des bombes atomiques ? Quels animaux condamnent à mort leurs semblables ou les torturent ?
L’homme, en dépit de sa prétendue supériorité dont il aime à se vanter, est par bien des côtés plus bas que les plus vils animaux. C’est parce que l’homme s’attache à des valeurs fausses, parce qu’il ne désire que l’argent et les plaisirs matériels alors que ce qui importe le plus, ce sont les choses immatérielles que nous tentons de vous enseigner. »

 

Tuesday Lobsang Rampa, pseudonyme de Cyril Henry Hoskin, figure marquante et incontournable de la spiritualité du XXe siècle, a inspiré plusieurs générations de lecteurs grâce à ses récits d’initiation au Tibet et ses enseignements métaphysiques. Il est l’auteur du best-seller Le troisième œil.

Émotion, Drame, Histoire vraie, Témoignage

Ne t’arrête pas de courir

de Mathieu Palain
Poche – 12 janvier 2023
Éditeur : Collection Proche

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C’est l’histoire d’un athlète qui a choisi de gâcher sa vie.

Toumany Coulibaly est champion le jour, voyou la nuit. C’est l’histoire d’un journaliste qui a grandi dans le même quartier de banlieue, à la même époque. Mathieu Palain, lui, est tombé du bon côté de la vie. C’est l’histoire d’une amitié née dans un parloir de prison, et dont chaque page est comme une décharge d’adrénaline.

 

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Ne t’arrête pas de courir, raconte la vie de Toumany Coulibaly, grand sportif et délinquant. Il a passé sa jeunesse en Essonne. Le sport, c’est sa vie. Ce n’est pas un mauvais homme, mais il ne peut s’empêcher de voler, c’est une vraie addiction qu’il ne contrôle pas du tout !
Alors régulièrement il se retrouve en prison pour de multiples cambriolages, bien qu’en parallèle, il soit champion de France dans sa catégorie.
Pourquoi ne peut-il pas se contrôler ? D’où lui vient ce besoin d’adrénaline dès qu’il enfile une cagoule pour braquer pharmacies ou supermarchés ?

Mathieu Palain est Journaliste et écrivain. Fasciné par le parcours incroyable de l’athlète, il lui demande la permission de le rencontrer afin d’en avoir plus sur lui. À travers ses confidences, alors que tout semblait les opposer, petit à petit s’installera une certaine intimité dans cette histoire vraie !
Plus qu’un journaliste, à travers les parloirs, et avec les proches de Coulibaly, Mathieu a presque le rôle d’un psychologue ou d’un grand frère, en l’aidant de son mieux et finalement, c’est une véritable amitié va lier les deux hommes.

Un “face-à-face” passionnant, plein de vie et enrichissant à tous les niveaux.
Quand la vérité rattrape la fiction… Une belle découverte !

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Extraits :

« Je m’appelle Mathieu Palain. Je suis journaliste. Je ne veux pas vous faire chier. Je sais simplement, parce que j’ai passé ma vie à Ris, Evry, Grigny, Corbeil, qu’il y a des choses que les journalistes ne peuvent pas comprendre. Disiz La Peste a fait une chanson là-dessus, le “Banlieusard Syndrome”. Une histoire de spirale du mec de tess, le truc qui fait qu’on a beau chercher à s’enfuir, le quartier nous rattrape.
Je sais que ce n’est pas facile, et que s’entraîner dans une promenade à Fresnes est un non-sens. Mais j’aimerais vous rencontrer. Je ne suis pas psychologue, mais je pense que je comprends. »

« – Je l’ai acheté ici. 500 euros. Tout le monde a un téléphone. Sans ça, tu subis vraiment.
– Qui les fait entrer ?
– Des détenus. Des surveillants. Un vieil iPhone comme le mien, ils le touchent autour de 80 euros dehors, mais à l’intérieur, ça se vend facile 500. À Fresnes, c’était 1000 euros.
– Et tu t’es jamais fait repérer ?
– Non. Mais c’est réglo, si tu les fais pas chier, les surveillants te laissent tranquille. »

« Qui suis-je ?
Je suis insaisissable.
Derrière mon sourire et mes attitudes gentilles, il ne faut surtout pas qu’on gratte trop le vernis parce que je crois que je suis un monstre sans CŒUR.
Je veux toujours faire bonne impression. Le regard des autres est important, je veux tellement plaire que je ne dis jamais NON. Même si je sais que ça va me mettre dans des histoires. Mais jamais je ne me battrais. Je n’aime pas la violence et je suis LÂCHE.
Les autres le savent vite et profitent de mes faiblesses. »

« Le Parisien lui consacre un nouvel article. L’angle, c’est qu’après avoir longtemps brillé par ses cambriolages, Toumany cherche la rédemption.
“Aujourd’hui, je ne devrais pas être libre. Sans le soutien de mes proches, l’aide de mon club et la clémence de la justice, c’est en prison que je devrais être.” Toumany Coulibaly, 28 ans, athlète du club de l’ES Montgeron (Essonne), est loin d’être un ange. “J’ai fait des conneries et je les paye, c’est logique. J’ai été puni l’an dernier de vingt-deux mois de prison. Je n’en ai fait que trois. J’attends encore un jugement qui pourrait être lourd si je me présente en disant que je n’ai pas d’avenir. Grâce à l’athlétisme, j’en ai un”, argumente l’élève de la médaillée olympique Patricia Girard, qui participe samedi aux championnats de France en salle à Aubière (Puy-de-Dôme). »

Mathieu Palain est journaliste et romancier.
Son deuxième livre, Ne t’arrête pas de courir, est une révélation. En quelques mois, il a reçu douze prix littéraires, parmi les plus prestigieux.