Thriller ésotérique

El

De Jérôme Segguns
Broché – 11 septembre 2020
Éditions : Des Livres et du Rêve

Bandeau_Intro.jpg

Cisjordanie. Pia jeune archéologue découvre providentiellement l’incontestable chaînon manquant qui relie les hominidés aux hommes. Un combat déconcertant aux forces inégales défiant l’entendement humain va alors débuter. Notre réalité même va alors s’en trouver altérée.

« Et si la littérature ouvrait une porte sur une vérité ontologique qui permettrait
à la religion et à la science de se rejoindre ? »
Philip Le Roy

Un 4ème roman de l’auteur Jérôme Segguns, passionné d’histoire et d’archéologie. Dans cet ouvrage, il repousse encore plus loin les limites de sa quête de vérité. Deux mondes, le monde tel que nous le connaissons et celui, plus discret, de puissances invisibles qui nous entourent. Science et religion auraient une seule et même origine. De quoi ébranler nos plus profondes convictions. Le divin enfin scientifiquement démontré avec le brio de Jérôme Segguns dans ce récit inspiré de faits réels.

 

2021_091_Segguns Jérome - El

 

Pia est une jeune archéologue. Lors de fouilles en Cisjordanie avec son équipe, elle va découvrir quelque chose de l’ordre de l’incroyable… C’est un bouleversement mondial qui risque, et de faire “exploser” le monde de la recherche, ainsi que celui de la Religion ! Malgré tous les problèmes qu’elle va subir, de même que son entourage, à partir de ce jour-là, Pia n’aura de cesse que de mettre en avant la vérité…

“El” est un thriller ésotérique, solide, bien construit, mais surtout passionnant, dans lequel l’auteur nous propose une autre idée sur l’origine de l’être humain mais aussi sur celle de la religion.
Attention ! Ce n’est pas qu’un très bon thriller, ce roman m’a fait réfléchir aussi sur énormément de choses. Alors, j’ai suivi en parallèle avec ma lecture, des recherches sur les découvertes authentiques qui allaient dans le même sens que le récit, et à un moment, je me suis même demandé… Et pourquoi pas !

L’écriture et la thématique de Jérôme m’ont vraiment fascinées, et j’imagine très difficilement les heures de travail qu’il lui a fallu pour mettre en place, ce récit rythmé, très innovant mais surtout très abordable dans sa globalité pour sa compréhension, ce qui n’est malheureusement pas souvent le cas dans ce genre de littérature.

Pour moi, le roman ésotérique a toujours fait partie des thématiques que j’affectionne tout particulièrement, mais Jérôme m’a mené vers de nouvelles voies et de nouveaux questionnements… C’est puissant, époustouflant parfois, mais addictif surtout, de plus les personnages sont attachants ce qui ne gâte rien !

Superbe découverte, qui me donne envie, vous l’aurez sans doute deviné, de lire les précédents romans de Jérôme !
Venez donc vous prendre une “claque” en plongeant dans ce roman qui sort des sentiers battus… “El” vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière ligne.

Je vous recommande ce coup de cœur qui mérite une diffusion très large !

÷÷÷÷÷÷÷

Extraits :

« Que lui arrivait-il ? Sa vision se troubla, elle plissa complètement les yeux, il lui sembla pivoter pour s’enfuir de dessous cette tente.
Il fallait qu’elle sorte à l’air pur, au frais, sa peau était tout d’un coup bouillante, Sonia toussa, elle se mit à transpirer abondamment, trop…
Elle se desséchait sur place… Vite, à boire !
Ses yeux s’ouvrirent à nouveau, elle n’avait pas bougé d’un iota… Un cauchemar, ses genoux fléchirent.
Sa respiration devint lourde, saccadée. Elle s’affala sur le ventre, juste sous le bras de Tom qui, à n’en plus douter, oscillait dans ces instants dans ses derniers élans de vie. »

« Des roches jonchaient le sol, des minéraux et des fossiles du plus vilain au plus énigmatique trônaient sur des étagères où se côtoyaient moult livres sur les écritures anciennes et autres précis de géologie.
L’ensemble recouvert d’une indispensable pellicule de poussière. Pia ferma les yeux et inspira doucement.
Seuls les dingues de vieilles pierres pouvaient acquérir un odorat qui leur permettait d’apprécier cette subtile note minérale qui flottait dans la chambre, un vrai délice. Un flot de souvenirs la submergea brusquement, elle revit son frère Raphaël enfant qui voulait lui piquer ses cailloux. »

« Les conjoints acquiescèrent comme il fallait d’un air entendu.
– Je pense que le quidam en question ne vous veut pas de mal. Au contraire, on veut que vous preniez conscience du vrai monde dans lequel nous vivons, car vous devez vraisemblablement découvrir une chose cachée. La personne vous donne une piste, mais n’a apparemment pas les moyens, ou le pouvoir de vous en dire ou de vous en expliquer plus. Pourquoi ? Je pense que vous devrez le découvrir vous-même. Alors, la version qui tient tout également la route, c’est celle de la protection. »

 

 

Gémologue depuis 1995, Jérôme Segguns (un pseudonyme) suit quelques années plus tard une formation de Géotechnicien et devient responsable de laboratoire d’analyses géologiques. Après trois années d’écriture, il signe son premier contrat d’auteur, aux éditions Assyelle. Des pas sur le sable, un récit témoignage, est édité en 2014. Il plonge dans les affres d’une affaire judiciaire dans son quatrième ouvrage, Ni hérisson, ni paillasson (Au Pays Rêvé, 2018). Jamais en panne d’inspiration, il participe également à des concours littéraires, mais sous son vrai nom. Lauréat de nombreux prix. Troisième prix des écrivains publics de Toulon pour un concours de lettres 2014. Lauréat du second et troisième concours des Passeurs de Livres de Grasse, 2014 et 2015. Lauréat du concours de « Nouvelles » d’Istres 2015. Et premier prix qui lui est décerné au mois d’avril 2017 des Écrivains publics de Toulon, pour un nouveau concours de lettres. En 2018, de graves problèmes de santé contraignent Jérôme Segguns à suspendre pour un temps long sa vie professionnelle. Sa force de caractère lui permet de rebondir et de réaliser un de ses plus vieux rêves en passant le Bac littéraire qu’il obtient avec la mention Bien. Dans la foulée, il s’inscrit à la Faculté de Lettres Modernes et réussit sa première année de Licence avec la mention Assez Bien. En plus du travail « universitaire », il reprend l’écriture d’un projet commencé six ans auparavant, son second mais qui deviendra au final son quatrième roman, El, un thriller ésotérique qui va remettre en cause la réalité même que l’on se fait de notre descendance humaine.

Noir, Polar, Thriller

Némésis

de Xavier Massé
Broché – 5 novembre 2020
Éditeur : Taurnada Editions

Bandeau_Xavier.jpg

« David… ? C’est moi, c’est Vincent ! Il faut que tu viennes ! Il faut que tu me rejoignes dans notre village d’enfance… il s’est passé quelque chose… c’est horrible, je n’ai jamais vu ça !… » Une disparition anormale, un meurtre sans précédent, un village divisé entre croyances et superstitions, une atmosphère étouffante… David et Vincent, deux gosses d’Assieu devenus flics, vont s’immerger dans cette enquête, et sans le savoir vont descendre aux portes de l’enfer…

 

2020_079_Massé Xavier - Némésis

 

Bonjour à toutes et à tous,

Tout d’abord, j’espère que tous mes amis libraires et mes amis auteurs vont vite trouver une solution avec ce qui ce passe…

La lecture a toujours eut une place très importante pour moi. Elle est même devenue vitale avec le temps… Elle me permet de vivre, de ressentir, de rire aussi, de pleurer parfois…
Mais, c’est la première fois que je ressentais de la colère !

Xavier, je t’ai haï dès la fin du prologue…
Comment avais-tu osé infliger autant de violence dans ton récit ?
J’ai eu beaucoup de mal à me fixer dans ma lecture et j’ai eu peur de ne pas pouvoir aller jusqu’au bout…

J’ai découvert Xavier Massé avec le très bon “Répercussions”, qui m’avait emporté, puis “l’inconnue de l’équation”. Avec “Némésis”, j’ai d’abord été heurté, puis finalement soufflé !

L’histoire est très rythmée, très intense avec des chapitres qui sont courts, aucun temps mort… Mais les première phrases m’ont vidé. J’ai eu peur d’avoir entre les mains un énième roman à la violence gratuite jusqu’au bout du récit.
J’ai donc tout d’abord stoppé ma lecture.
J’étais bien embêté !

Je ne reconnaissais pas l’esprit “Taurnada”
J’ai donc repris “l’inconnue de l’équation”, afin de me ré-imprégner de l’écriture de Xavier. Ce n’était pas possible. Xavier ne pouvait pas écrire un roman “gore” juste pour créer un malaise auprès des lecteurs…

J’ai donc repris “Némésis”, et je l’ai lu ce coup-ci d’une seule traite !

Vous l’aurez compris Xavier a frappé fort, très fort dans ce roman et ce, dès les premières lignes. Force est d’avouer que ma seconde lecture m’a complètement emportée.
Parfois la fin justifie les moyens !
Il m’est très difficile de parler de ce roman et de mon ressenti sans trahir l’excellent travail de l’auteur.
Que pourrais-je dire d’autre que : Lisez-le !
L’histoire regroupe ce qui ce fait de mieux à ce jour…
Morts violentes, tueur enragé, suspense à se ronger les ongles, une ambiance mystique un peu fantastique et surtout un “twist” final incroyable.

Ma première lecture à chaud a failli être fatale dès le premier chapitre. Cela confirme pour moi, qu’une lecture doit se faire sans à priori, et surtout qu’il vaut mieux finir un roman avant de pouvoir le juger.

Némesis, sera pour moi, la “grande claque” de cette fin d’année je pense.

Merci Joël pour cette “pépite” littéraire, que j’ai déjà commencé à conseiller autour de moi. Les Éditions Taurnada ont, en quelques romans et avec de jeunes auteurs, complètement renouveler “Les thrillers” et “Les polars” français…
Et enfin, merci Xavier, de m’avoir poussé à sortir de mes retranchements !

Gros coup de cœur, je vous recommande vivement Némésis.

÷÷÷÷÷÷÷

Extrait :

« La pluie tombait de nouveau, et nous étions trempés malgré nos parkas. L’eau dégoulinait sur mon corps. Les bras ballants, je sentais les gouttes glisser doucement le long de mes doigts jusqu’à former une petite flaque au sol.
Nous ne nous étions pas encore approchés. Nous laissions faire les équipes de la scientifique. De loin, nous regardions la scène comme des idiots, abasourdis. De la terreur… c’est tout ce qui m’habitait à cet instant. De ce que l’on nous avait relaté, nous allions devoir faire face à tout ce que l’humain pouvait faire d’inhumain. Car il n’y avait pas de mot pour décrire un tel meurtre. Et aucun de suffisamment violent pour exprimer ce que je ressentais. »

 

Né en 1977 à Roussillon (Isère), Xavier Massé est un jeune écrivain à l’imagination débordante. Passionné par le cinéma et la littérature, il devient très tôt fan du genre thriller, avec un goût toujours plus prononcé pour les scénarios complexes. Il sort en 2016 « Répercussions », qui remporte le prix du 1er roman Dora-Suarez 2018. Il décide de continuer l’aventure avec « L’Inconnue de l’équation », un huis clos qui ne laisse aucun répit au lecteur.

Émotion, Frisson horreur, Noir, Polar

Celui dont le nom n’est plus

René Manzor
Poche – 10 septembre 2015
Éditeur : POCKET

Et si les tueurs étaient en fait les victimes ?

 » Puissent ces sacrifices apaiser l’âme de Celui dont le nom n’est plus. « 
Pour la deuxième fois en deux jours, ce message énigmatique signe une scène de crime londonienne. Rien ne relie les victimes – pas même leurs assassins, qui ne se connaissaient pas, et qui ont chacun, lors de leur arrestation, avoué avoir tué la personne qu’ils aimaient le plus au monde. Pourtant les faits sont là : le rituel religieux, le message, le cadavre vidé de ses organes – ces meurtres sont commis selon le même mode opératoire.
Le commissaire McKenna, vieux routier de Scotland Yard, et le docteur Dahlia Rhymes, criminologue américaine, pressentent que la série n’en est qu’à ses débuts.
À moins de mettre, au plus vite, un nom sur l’horreur…

“Un polar dense. Une intrigue captivante.” L’Express

“Un thriller haletant… dont le lecteur n’oubliera pas le nom.” Ouest France

 

2020_049_Manzor René - Celui dont le nom n'est plus

 

Bonjour à toutes et à tous…

Après avoir lu “Dans les brumes du mal” et “Apocryphe” du même auteur, je n’ai pas été déçu du tout par Celui dont le nom n’est plus”.

Quel voyage !
Grâce à sa plume parfaitement maîtrisée, René Manzor signe un polar original avec une intrigue intense et prenante sur fond d’ésotérisme, aux frontières de l’amour et de la mort…

Dès les premières pages, le ton sanglant est donné.
J’ai adoré !
Pas de temps morts, du rythme, des chapitres courts, un scénario très bien construit. Le suspense est maintenu constamment. On plonge dans le domaine de l’hypnose, de l’égyptologie, de la greffe d’organes. Je me suis posé beaucoup de questions tout le long de ma lecture entre compassion, tristesse, impuissance, horreur et malaise. René ne nous ménage pas.
Un page turner, qui ferait un excellent film, grâce à son côté psychologique très bien dépeint.

Une enquête prenante, menée par un inspecteur de Scotland Yard et une profiler américaine. Un tueur insaisissable, même une fois interpellé.
Une quête haletante…

Je me suis laissé prendre jusqu’au bout par ce récit ne sachant pas du tout où l’auteur nous mènerait.
Une histoire émouvante, passionnante, des personnages attachants, dans une ambiance très sombre et un final qui m’a beaucoup marqué…
Je vous le conseille vraiment.

Retrouvez toute l’actualité de l’auteur sur :
http://www.renemanzor.com
ou
https://www.facebook.com/rmanzorlink

÷÷÷÷÷÷÷

Extrait :

« C’est fou comme l’esprit reste convaincu que le corps lui ment en permanence. On s’imagine avoir vingt ans à soixante, on s’offusque quand les jeunes vous appellent « monsieur » ou « madame » à cause de je ne sais quelle différence physique et, pendant ce temps, nos rêves et nos fantasmes ne prennent pas une ride. »

 

 

René Manzor est réalisateur et écrivain. Remarqué par Steven Spielberg après ses deux premiers films, Le Passage et 3615 Code Père Noël, il part pour Los Angeles où il devient scénariste, réalisateur et ghost writer pour les grandes productions. De retour en France, et parallèlement à ses diverses participations pour le cinéma – dont Dédales en 2003 – et la télévision, il publie son premier roman, Les Âmes rivales (2012), suivi de Celui dont le nom n’est plus (2014) – qui a reçu le prix Polar du meilleur roman francophone 2014 au Festival de Cognac. Ces deux titres ont paru aux Éditions Kero. Son troisième roman, Dans les brumes du mal, paraît en 2016 chez Calmann-Lévy.

Émotion, Historique, Philosophique

Ainsi naissent les étoiles

de Laurence Orsini (Auteur)
Broché – 24 janvier 2020
Éditeur : Independently published

Yé-Zu et Maï-Li, nobles chinois du premier millénaires perdent leurs titres et leurs terres confisqués par l’Empereur. Forcés à l’exil, ils fuient à travers les plaines de la Mongolie, jusqu’à Jérusalem. De leur amour naîtra une légende éternelle. Mais la vérité est-elle ce que l’ont croit savoir ?

 

2020_011_Orsini Laurence - Ainsi naissent les étoiles.jpg

 

Bonjour à toutes et à tous…

Après “Les hommes-charbon” et “Tout commence par un rêve”, “Ainsi naissent les étoiles” est le troisième roman de Laurence Orsini que je lis. C’est à chaque fois le même plaisir.
Loin, très, très loin des livres que je lis régulièrement.
Laurence nous offre, un mélange de douceur et de philosophie, tout en conservant des scènes d’action, de combat et beaucoup de sujets graves et pesants.

Laurence a frappé fort et juste.
Elle m’a touché au cœur, dans ce conte initiatique qui débute en Chine pour s’achever à Jérusalem. Ses personnages sonnent juste, ils nous parlent d’amour, de justice, et les références bibliques sont nombreuses.

Avec ce roman, que je trouve encore plus travaillé que les autres, Elle nous conte avec fluidité et richesse une histoire que tout le monde connait déjà.
Mais ce qui m’a vraiment plu et étonné même, c’est la façon dont elle s’est appropriée “l’Histoire”.
Tel un chanteur qui interprète une chanson avec ses tripes en la revisitant, Laurence à fait la même chose, en puisant au fond d’elle-même, “Sa” touche personnelle.

Très vite, je me suis rendu compte que le nom du héros “Yé-Zu” n’était pas anodin. Tous les éléments s’imbriquent parfaitement, et le sujet est très bien maitrisé.
Je me suis laissé porter à travers ce voyage rempli de péripéties. Avec des personnages hauts en couleurs, et même une intervention des Amazones.
Véritable épopée à travers les paysages de la Chine puis de la Mongolie, en passant par le Liban, l’Égypte pour finalement arriver à Jérusalem…

Amour, tolérance, et respect prennent ici en toute “simplicité” la place qu’ils méritent…
Je n’en dirai pas plus, de peur de trop en dévoiler, mais je me demande encore pourquoi un tel type de récit a du mal à trouver des éditeurs.

On ne peut pas rester insensible…
Ainsi naissent les étoiles ? Peut-être effectivement que c’est le cas…

Laurence Orsini, mérite amplement d’être diffusée à une plus grande échelle !

PS. Par contre, un petit bémol pour la présentation.
La couverture signée par Éléa (sa fille), est très belle, mais malheureusement la calibration et la mise en page du livre ne sont vraiment pas à la hauteur de ce récit, c’est dommage.
Une telle histoire mérite un écrin à sa juste valeur…

÷÷÷÷÷÷÷

Extrait :
« Il lui sourit avec un hochement de tête. Il ferait ce qui était en son pouvoir. Il ne pouvait plus supporter l’injustice. Dépassant la foule amassée, il entrevit enfin à l’intérieur du temple. Les religieux tenaient un procès contre une jeune femme. Elle semblait à peine plus jeune que Maï-Li. Ses cheveux auburn tombaient en désordre dans le dos. Elle était en pleurs, visiblement effarée d’être victime de la vindicte populaire. Un vieillard s’époumonait à ses côtés, face au religieux. « Qu’on la lapide en place publique, c’est la loi », hurlait-il. Sans qu’il n’y ai prêté attention, le silence s’était fait à l’instant même où Yé-Zu était apparu avec ses compagnons. Les religieux semblèrent un instant courroucés de le trouver devant eux. L’un d’eux le héla avec hargne, voulant le prendre en faute. »

 

 

Laurence Orsini est une auteure française d’origine vietnamienne. Après une enfance tumultueuse, elle poursuit des études de lettres. Elle vit ensuite de petits jobs et devient tour à tour cuisinière, serveuse, photographe, secrétaire, et ce afin de faire vivre sa famille. Revenue changée de Guadeloupe où elle était partie vivre avec sa fille aînée, elle décide de tout plaquer pour se consacrer à sa passion, la littérature.