Émotion, Drame, Psychologie, Roman

Les Galeries hurlantes

de Jean-Marc Dhainaut
Poche – 4 juillet 2019
Éditions : Taurnada édition

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Karine, dix ans, joue avec un ami imaginaire. Tout ce qu’elle sait, c’est son âge et qu’il n’aime pas Alan Lambin, le spécialiste en paranormal que son père, désemparé et dépassé par une succession de phénomènes étranges, a appelé à l’aide. Et si l’origine de tout cela se trouvait dans les anciennes galeries minières existant toujours sous ce village du Nord ? Le seul moyen d’accéder à ce dédale oublié de tous serait les sous-sols d’un hôpital abandonné et hanté par le souvenir de tous ceux qui y laissèrent leur vie, un matin d’hiver, treize ans plus tôt.

 

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On ne change pas une équipe qui gagne !
Alan et Mina à travers leurs récits sont devenus des habitués de mes lectures, pour mon plus grand plaisir…

Mais quand Jean-Marc vers la fin de son roman a fait… Qu’est-ce qu’il a fait !!!
Non… Pas ça…

Dans la maison d’Étienne Delbique, rien ne va plus, depuis que sa femme a disparu.
Sa fille Karine à dix ans continue à jouer avec un ami imaginaire, sa belle-mère Rozenn a complètement perdu la tête, elle tricote toutes les journées un pull qui n’en fini pas en répétant sempiternellement une série de chiffres, 2… 2… 8… 1… et Etienne qui boit pour faire face à toutes les choses étranges qui se déroulent chez lui régulièrement, sans parler des baisses constantes de température. Sur les conseils de sa sœur, il décide de contacter Alan Lambin qui vit aujourd’hui en Bretagne.

Mina a quelques petits soucis de santé et propose donc à Alan de s’occuper seul de cette nouvelle enquête. Il va être entraîné dans une histoire étrange et incroyable, à l’atmosphère sombre et inquiétante se déroulant dans le nord de la France sur fond de catastrophe minière et disparition inexpliquée. Une histoire qui aurait pu m’emporter par la peur, les frissons ou la détresse, mais c’est de la mélancolie que j’ai Ressenti. La mélancolie de ces belles histoires qui vous reviennent à l’esprit dû à leur tristesse.
Jean-Marc ne cesse de me surprendre. Qu’est-ce qui est vrai dans son récit ? Qu’est-ce qu’il a inventé ? Je m’en moque… Je vis le moment, tels ses personnages qui vivent le récit… Pour moi, tout est vrai, tout est crédible. Le rêve s’est envolé pour une réalité, ma réalité… Je veux continuer à croire qu’il y a quelque chose au-delà, à croire que nous ne serons plus jamais seuls…

Une très belle écriture, une intrigue qui tient sa place et se renforce au fur et à mesure de ma lecture… Hâte de découvrir la suite…
Encore une très belle histoire aux éditions Taurnada.

Et de six pour jean-Marc !
Vous souhaitez découvrir Jean-Marc Dhainaut ?

Deux de ses nouvelles, dont le personnage principal est Alan Lambin, sont proposées gratuitement sur le site de taurnada.
https://www.taurnada.fr/nouvelles/
Ainsi que des nouvelles de Magali Collet, Isabelle Villain et Estelle Tharreau

N’hésitez plus à les découvrir…

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Extraits :

« À près de cent kilomètres de là, une camionnette de la poste venait de quitter ce petit hameau si cher au cœur d’Alan Lambin, spécialiste en phénomènes de hantises depuis déjà plus de vingt ans. La lettre qu’elle venait de déposer dans sa boîte ne contenait que quelques lignes : un appel à l’aide bien différent de ce que chacun pourrait imaginer. »


« Étienne prit la loupe et se concentra sur l’image, puis il releva la tête, le visage blême et la bouche grande ouverte. Debout, à la fenêtre de la chambre de Karine, se tenait Sarah. Elle regardait son mari, sa fille et son amie se faire prendre en photo. Pourtant, ce jour-là, Sarah était déjà morte depuis un an. »


« C’était donc d’ici, à l’endroit même où il se trouvait, que Sarah s’était jetée dans le gouffre, fermé, il y avait encore deux ans, par de simples planches et tôles qu’elle avait retirées.

Il se frotta la moustache et le menton en chuchotant, « c’était ici. Sarah… Pourquoi ? » »

« Il éclaira sa montre : midi trente. Il plongea la main dans la poche intérieure de sa veste et sortit son porte-feuille. Il caressa, à la lueur de sa lampe, la photo de Mina qui s’y trouvait, puis l’embrassa. Mina… Que faisait-elle en ce moment ? Allait-elle bien ? Alan ne devrait pas être là, mais avec elle. »

 

Jean-Marc Dhainaut est né dans le Nord de la France en 1973, au milieu des terrils et des chevalements. L’envie d’écrire ne lui est pas venue par hasard, mais par instinct. Fasciné depuis son enfance par le génie de Rod Serling et sa série La Quatrième Dimension, il chemine naturellement dans l’écriture d’histoires mystérieuses, surprenantes, surnaturelles et chargées d’émotions. Son imagination se perd dans les méandres du temps, de l’Histoire et des légendes. Il vit toujours dans le Nord, loin d’oublier les valeurs que sa famille lui a transmises.

Lauréat du Prix Plume Libre en 2018, il remporte le concours de nouvelles des Géants du Polar en 2019.

Brocélia
https://leressentidejeanpaul.com/2022/07/07/brocelia/

L’Œil du chaos
https://leressentidejeanpaul.com/2023/02/13/loeil-du-chaos/

La maison bleu horizon
https://leressentidejeanpaul.com/2023/04/13/la-maison-bleu-horizon/

Les prières de sang
https://leressentidejeanpaul.com/2023/08/22/les-prieres-de-sang/

Psylence
https://leressentidejeanpaul.com/2023/07/05/psylence/

Émotion, Drame, Frisson horreur, Suspense

Psylence

de Jean-Marc Dhainaut
Poche – 6 juillet 2023
Éditions : Taurnada Éditions

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Clara en est certaine : elle a vu quelqu’un dans leur chambre… Elle a essayé de prévenir son mari. Mais il ne l’a pas écoutée. Il aurait pourtant dû… Lui, comme toute la famille. Lorsque Meghan Grayford, journaliste passionnée en phénomènes étranges, s’empare de cette histoire, elle ne réalise pas encore l’horreur qui la guette. Pourquoi cet acharnement ? Pourquoi s’en prendre à ces braves gens ? Et, surtout, comment arrêter le mal en personne lorsqu’il vous montre du doigt ? Vous, le prochain sur sa liste…

 

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Quel plaisir de retrouver Meghan Grayford, que j’avais découverte dans Brocélia, Janis son ami d’enfance, ainsi que Mina et Alan, experts en recherches paranormales.

Dès les premières pages Jean-Marc Dhainaut, frappe très fort, et je me suis vite rendu compte que le livre risquait d’être “plus dur, plus violent” aussi, que ses précédents romans.
Je ne me suis pas trompé !

Clara Perec est une vieille dame qui a eu un passé assez mouvementé.
Une nuit, elle se réveille en sursaut et aperçoit une silhouette vêtue de rouge, sur son mari qui tente de l’étrangler. Elle allume la lumière et la forme étrange disparaît… Le lendemain, elle reçoit du monde pour fêter ses 77 ans. Dans une discussion avec sa famille, elle glisse son étrange réveil de la nuit passée au cours du repas. On a du mal à la prendre au sérieux, certains doute même de sa santé mentale… La journée suit son cours jusqu’à une soirée agréable et tardive. Le matin suivant, Clara trouve son mari mort dans le lit conjugal. Il a été assassiné. Sa mâchoire a été disloquée, et pire, il a été étouffé avec ses oreilles qui ont été sectionnées…
Le jour d’après, c’est un autre membre de la famille qui est tué, puis très vite un troisième toujours de la même façon aussi affreuse !

Mais qui peut en vouloir à ce point à la famille Perec ?

Voilà une nouvelle enquête pour Meghan, mais cette fois-ci, malgré l’aide qu’elle aura de ses amis, se sera, à ses risques et périls…

Un récit avec une intrigue qui s’avère très addictive et captivante. Rapidement, le ton est donné et ne ralentira pas jusqu’au bout du récit.
Angoissant, avec plusieurs apparitions de spectres et de fantômes, des tortures et de l’hémoglobine, même une petite fille perdue qui recherche dans la nuit sa maman. Tout est parfaitement dosé, chaque élément qui parait au départ incongru, trouvera le long du récit, son explication. Jean-Marc a affûté ses mots et ne nous laisse aucun répit, cela en devient même immersif… Mais n’est-ce pas ce qu’on lui demande ?

Un très bon thriller fantastique que je recommande à tous les fans du genre !

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Extraits :

« Comment aurait-elle pu se coucher, poser la tête sur l’oreiller en fixant cette place occupée par Gwendal durant un demi-siècle à ses côtés ? Un demi-siècle d’amour fort, d’amour tendre. Comment affronter, là, à quelques centimètres de son visage, cette vision d’horreur à jamais gravée dans son esprit, et espérer pouvoir fermer les yeux ? D’ailleurs, plus personne n’entrait dans cette pièce. Sa décision était déjà prise : elle vendrait rapidement la maison. »

« Ouelque chose se trouvait là, avec elle, et l’observait. Elle trébucha sur une marche. Un son, un seul, résonna dans la maison : celui du “tchac ! tchac !” du sécateur qu’elle voyait scintiller dans la pénombre, là, dans la main d’un homme glissant vers elle, lentement. Une main ferme, forte, qui écrasait inlassablement les poignées de l’outil. Elle ne discernait pas son visage, et ses membres se distinguaient à peine de son habit sombre. »

« Il fit soudain si froid que du givre recouvrit les vitraux. Jamais Meghan n’avait observé de chute aussi brutale de la température dans un lieu potentiellement hanté. Hanté ? L’était-il ? Qu’en aurait pensé Alan Lambin à cet instant précis, s’il avait été là ?
Clara se mit d’un coup à se débattre. Des griffes venaient de lui lacérer les bras et le dos, et les lanières de sa chemise d’hôpital avaient été arrachées. »

« Ce qui l’étonnait toujours, après toutes ses années d’exploration, c’était cet incroyable sentiment de tristesse qu’elle éprouvait dans une maison abandonnée. Il s’y trouvait souvent les souvenirs d’une vie, tels que des photos en noir et blanc d’enfants ou d’adultes. Un bibelot posé sur la télévision, cadeau d’un être cher ? Quand ? Pour quelle occasion ? Un objet désormais oublié, recouvert de poussière. Pouvons-nous imaginer que, un jour, notre intérieur (notre décoration, l’intimité de notre foyer) devienne la proie des ravages du temps ou le sujet d’intérêt d’explorateurs urbains ? »

 

 

Jean-Marc Dhainaut est né dans le Nord de la France en 1973, au milieu des terrils et des chevalements. L’envie d’écrire ne lui est pas venue par hasard, mais par instinct. Fasciné depuis son enfance par le génie de Rod Serling et sa série La Quatrième Dimension, il chemine naturellement dans l’écriture d’histoires mystérieuses, surprenantes, surnaturelles et chargées d’émotions. Son imagination se perd dans les méandres du temps, de l’Histoire et des légendes. Il vit toujours dans le Nord, loin d’oublier les valeurs que sa famille lui a transmises.

Brocélia
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L’Œil du chaos
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La maison bleu horizon
https://leressentidejeanpaul.com/2023/04/13/la-maison-bleu-horizon/

Émotion, Drame, Fantastique

La Maison Bleu Horizon

de Jean-Marc Dhainaut
Poche – 29 juin 2017
Éditions : Taurnada Éditions

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Janvier 1985. Tout commence par un message laissé sur le répondeur d’Alan Lambin, enquêteur spécialiste en phénomènes de hantises. Une maison, dans un village de la Somme, semble hantée par un esprit qui effraie la famille qui y vit. En quittant sa chère Bretagne, Alan ignore encore l’enquête bouleversante qui l’attend et les cauchemars qui vont le projeter au coeur des tranchées de 1915. Bloqué par une tempête de neige, sous le regard perçant d’un étrange corbeau, Alan réussira-t-il à libérer cette maison de ce qui la tourmente ?

 

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J’avoue qu’après avoir déjà lu deux romans de Jean-Marc, je pensais savoir à peu près où il allait me mener. Alors, j’ai commencé ma lecture tranquillement, sachant que j’allais passer un bon moment.
Très vite, je me suis rendu compte que le récit risquait d’aller bien au-delà de ce que je m’étais mis en tête. J’en ai lu de nombreux récits qui côtoient le paranormal, Jean-Marc y a mis beaucoup de sensibilité et a créé une histoire sur mesure pour sa thématique que j’avais rarement vu aussi bien développée…

Le mari d’Hélène s’est absenté pour quelques jours. Très vite, il ne donne plus de ses nouvelles.
Hélène s’inquiète. Thomas, leur fils se réveille depuis toutes les nuits à la même heure en hurlant. La nuit les portes claquent toutes seules, alors que d’autres restent bloquées sans logique, les parquets craquent et ils entendent régulièrement les pleurs d’une jeune fille. Lorsqu’une tempête de neige s’abat sur la région, les isolant complètement des autres villageois, Hélène qui a entendu à la radio Alan Lambin, enquêteur en phénomènes paranormaux, décide de le contacter. Il doit justement faire une interview pas très loin et se propose de passer.

En arrivant, Alan découvre une immense propriété, le type de “château” où ce genre de phénomènes a l’air de se produire plus qu’ailleurs. Au fil des pages, une ambiance pesante s’installe déroutant l’enquêteur et mettant à mal la famille apeurée.

Quel est le rapport entre un militaire de la guerre 14-18, une petite fille qui apparaît et disparaît dans les couloirs, les pleurs d’une enfant et la disparition du mari d’Hélène ?
Très vite, Alan va se retrouver confronté à une “réalité” qui risque de le dépasser, une réalité bouleversante et touchante à la fois !

Une fois commencé, impossible de m’arrêter. Je l’ai lu d’une traite. Les dernières pages, je les ai même lu les larmes aux yeux… Quel plaisir de lecture, quel bonheur.
C’est exactement pour ce genre de récits que je lis. C’est beau, plein de sensibilité. Ou comment un roman qui m’a fait frissonner dès les premières pages est devenu au fil de ma lecture un roman émouvant où chaque personnage a sa raison d’être… Bravo Jean-Marc pour cette “petite histoire dans la grande”, les personnages, j’espère vont me hanter encore longtemps.

Très gros coup de cœur pour ce récit Jean-Marc Dhainaut qui prend des risques à chacun de ses romans.
Que d’émotions…

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Extraits :

« Durant mes nombreuses enquêtes, j’ai parfois eu l’occasion de me gratter le menton en me posant une multitude de questions. Je suis de plus en plus persuadé que la mort n’est pas une fin, mai qu’il convient de trier tous les clichés, toutes ces certitudes, toutes les affirmations de certains. »

« Oui… Bonjour. Madame Anneraux à l’appareil. J’habite dans un village de la Somme. C’est difficile de l’expliquer comme ça, mais il se passe des choses étranges chez nous… Je vous laisse mon numéro… »

« Mon mari a enchaîné les dépressions lorsqu’il travaillait dans sa précédente société. La pression et l’humiliation étaient devenues insupportables. Sa vie professionnelle avais viré au cauchemar et nous avons failli nous séparer à cause de cela. Puis, il y a eu sa tentative de suicide. Après un long arrêt et un séjour à l’hôpital, il s’est fait renvoyer. »

« Pardonnez-moi, ma chérie. Sous la pluie, sous les obus, je n’ai jamais cessé de penser à vous, ma Louise. Et lorsque je pensais à vous, alors, dans la plaine tourmentée fleurissaient les coquelicots que nous aimions tellement cueillir. Et le soleil brillait en effaçant le malheur devant moi, illuminant votre sourire que je n’oublierai jamais. Vous vous souvenez, mon amour ? Vous vous souvenez de votre main dans la mienne, quand nous courions dans les champs derrière chez vous ? Et de tous ces après-midi, simplement allongés dans les coquelicots, à regarder la forme des nuages, laissant voyager notre imagination ? »

 

Jean-Marc Dhainaut est né dans le Nord de la France en 1973, au milieu des terrils et des chevalements. L’envie d’écrire ne lui est pas venue par hasard, mais par instinct. Fasciné depuis son enfance par le génie de Rod Serling et sa série La Quatrième Dimension, il chemine naturellement dans l’écriture d’histoires mystérieuses, surprenantes, surnaturelles et chargées d’émotions. Son imagination se perd dans les méandres du temps, de l’Histoire et des légendes. Il vit toujours dans le Nord, loin d’oublier les valeurs que sa famille lui a transmises.


Brocélia

https://leressentidejeanpaul.com/2022/07/07/brocelia/

L’Œil du chaos
https://leressentidejeanpaul.com/2023/02/13/loeil-du-chaos/

Frisson horreur

Brocélia

de Jean-Marc Dhainaut
Poche – 7 juillet 2022
Éditions : Taurnada Éditions

Meghan Grayford, une jeune journaliste passionnée par l’exploration de lieux abandonnés, a localisé un vieux manoir dans la forêt de Brocéliande : ses occupants semblent avoir fui précipitamment… En se faufilant dans cette bâtisse isolée, Meghan ignore encore que son histoire n’est pas peuplée de magie et de fées, mais d’horreur et de sang… La nuit, quand tout est calme, le Manoir Brocélia se réveille… La nuit, quand tout est calme, les atrocités de son passé reprennent vie… La curiosité est un vilain défaut… Meghan aurait mieux fait de s’en souvenir… Un thriller aussi terrifiant que captivant, dans la lignée des investigations paranormales d’Alan Lambin.

 

 

Tout d’abord, je tenais à remercier les Éditions Taurnada pour ce roman qui sort de leur lignée habituelle et qui m’a agréablement surpris.

Agréablement surpris, et ça ils ne pouvaient pas le deviner, tout simplement car, le récit se déroule dans ma “Région de Cœur” !
J’ai ainsi reconnu de nombreux lieux cités. En effet, dès que nous le pouvons, nous aimons aller à Plémet dans les Côtes-d’Armor, entre Loudéac et Goméné… 
Si vous ne la connaissez pas encore, je vous conseille fortement cette belle Région…

Mais revenons à notre roman que j’ai dévoré en quelques heures… Tout était là pour me captiver. La Bretagne bien sûr, un vieux manoir hanté et quelques fantômes qu’il ne faut pas brusquer, qui traînent dans les environs de Brocéliande.

Meghan Grayford, jeune journaliste, est une passionnée. Passionnée par son travail, passionnée par la vie, mais surtout passionnée par les vieilles bâtisses abandonnées. Elle a un article à rendre à son travail et elle est déjà très en retard. Elle n’a plus le choix, elle va devoir se confronter à ses peurs et retourner au Manoir de Brocélia, alors qu’elle avait bien juré qu’elle n’y remettrait plus jamais les pieds.

Vous aimez les légendes ?
Les histoires de fantômes, où les fées et les sorcières se côtoient ?
Vous aimez entendre le parquet grincer pendant votre lecture, alors que vous savez pertinemment que vous êtes tout seul chez vous ?
Les baisses de températures subites alors qu’aucune porte ou fenêtre n’a été ouverte ?
Cette impression soudaine, quand vous êtes dans le noir, que quelqu’un respire tout prêt de vous ?

Brocélia, c’est un peu tout ça… et plus encore !

Je découvre Jean-Marc Dhainaut avec ce “petit” roman, et force est de constater que j’ai été bluffé !
Le style est agréable, le récit attractif, bien mené, et rythmé de “petits” frissons réguliers, avec une fin particulièrement émouvante…
J’aurais peut-être préféré le lire un soir d’hiver au coin du feu, sous un plaid… Mais…

Pourrez-vous attendre jusque-là ?

Un roman que je vous conseille vivement…
Un auteur, qui m’a interpellé et qui ne demande qu’à être suivi !!!

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Extraits :

« Enfant, avec son petit frère, elle s’amusait à compter les flocons qui virevoltaient sous le vent du nord. Elle se mettait alors à danser sous ce tourbillon infernal et si rare dans sa Bretagne natale, le laissant s’engouffrer dans ses longs cheveux blonds de petite fille sage. Le manteau blanc était toujours une bonne raison de se balader, en écoutant et en regardant les enfants émerveillés qui s’amusaient autour d’elle. La neige, qui a cet étrange pouvoir de faire retomber en enfance, même le plus grincheux des hommes. »

« Le mur entre la cheminée et une porte était occupé par une bibliothèque ne contenant plus qu’une vingtaine de livres que les propriétaires n’avaient peut-être même jamais lu. Meghan les effleura à peine des yeux. Les quelques grands classiques qui s’y trouvaient n’étaient pas sa tasse de thé. Elle s’interrogea toutefois sur la présence de manuels scolaires parmi ces ouvrages aux couvertures anciennes.
”Une vieille légende raconte, que la nuit, les livres se murmurent leurs histoires entre eux”, lui avait un jour dit son père. »

« Devinant brusquement une présence derrière elle, Meghan, sous le choc, s’enfuit aussitôt. Elle voulut regagner l’entrée, mais elle se sentait ralentie par une force, une atmosphère indéfinissable semblant se terrer dans la brume.
Persuadée d’être poursuivie, elle réussit enfin à atteindre le portail, mais il était toujours verrouillé.
Elle hésitait à l’escalader ou à monter sur le muret en pierre, car à l’extérieur, c’était le vide qu’elle voyait. Le vide et la forêt sans fin. Une forêt qui ne pouvait pas exister. Jamais il n’y en avait eu autour de ce cimetière. »

« Meghan étouffa un cri en voyant deux mains décharnées descendre sur les épaules de Janis. Il se mit à hurler en gesticulant pour se dégager.
Sa lampe s’éteignit à son tour alors qu’une odeur infecte assaillait leurs narines.
Choqué, il se tut soudain, reprenant la main de Meghan : des bruits de pas raisonnaient, et toujours cette forte respiration près d’eux…
Il sentit un souffle si près de son visage qu’il en écrasa les doigts de son amie.
Elle se retient de hurler lorsque quelque chose lui caressa les cheveux et lui et lui effleura la joue. »

 

 

Jean-Marc Dhainaut est né dans le Nord de la France en 1973, au milieu des terrils et des chevalements. L’envie d’écrire ne lui est pas venue par hasard, mais par instinct. Fasciné depuis son enfance par le génie de Rod Serling et sa série La Quatrième Dimension, il chemine naturellement dans l’écriture d’histoires mystérieuses, surprenantes, surnaturelles et chargées d’émotions. Son imagination se perd dans les méandres du temps, de l’Histoire et des légendes. Il vit toujours dans le Nord, loin d’oublier les valeurs que sa famille lui a transmises.

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“Transe mission” de Sandrine Fillassier

Avec Sandrine Fillassier, j’ai évolué entre le réel, le fantastique et le paranormal jusqu’au final superbe…
Oserai-je dire une apothéose !

Transe mission
de Sandrine Fillassier (Auteur)
Broché – 24 juillet 2018
Éditeur : Les éditions du Net

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Cette œuvre est une histoire empreinte d’amour avec une touche de fantastique prononcée qui est enveloppée par une atmosphère surnaturelle et paranormale…
L’Héroïne, Fenella Mc Fear, est une jeune Écossaise établie en France depuis ses études de designer à Paris. Elle s’est récemment mariée à Paul Édouard Victor de Saint-Germain, qu’elle a rencontré dans le cadre de son travail, dernier descendant d’une noble famille française décadente. Les deux tourtereaux s’installeront dans le sud de la France après un héritage parental fracassant dans un décor et un climat Pagnolesque. Dès cet instant, Fenella devra se transcender afin de combattre les âmes métaphysiques tourmentées et obsédantes qui ont échappé aux lois de l’homme, mais aussi de la nature. Dans un écrin élégant sur le déclin, elle deviendra malgré elle une enquêtrice spirituelle, ce qui l’obligera à découvrir les sombres secrets de La Bastide assassine dans une ambiance hitchcockienne.
Qui gagnera la bataille, le bien ou le mal ?

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Bonjour à toutes et à tous…

Je découvre l’univers de Sandrine Fillassier avec Transe Mission avec un certain plaisir.
Les premières phrases m’ont je l’avoue un peu déconcertées. Je ne m’attendais pas à une telle richesse dans son écriture !
Chaque page tournée de son roman fut un vrai bonheur (citations, jeux de mots, figures de style, ainsi que beaucoup de références culturelles), j’ai appris plein de choses…
Un grand talent d’écriture au service d’un roman noir qui ne l’est pas moins.
J’ai très vite été accro à sa lecture.

J’ai évolué ainsi entre le réel, le fantastique et le paranormal jusqu’au final superbe… Oserai-je dire une apothéose !

Un récit incroyable qui ne m’a pas laissé indifférent, tout tourne autour de ce qui est vraiment important : l’amour.
Et malgré l’intrigue, le suspens et les rebondissements c’est l’amour qui domine encore et toujours et plane au dessus des héros comme du lecteur.
Je me suis rendu compte très vite que Sandrine avait du mettre beaucoup d’elle-même dans ce récit, on peut ressentir une grande sensibilité malgré des sujets difficiles qui sentent parfois le vécu.

Je recommande vivement “Transe Mission” aux lectrices et lecteurs qui veulent avoir des sensations fortes lorsqu’ils lisent !
C’est beau… C’est fort… C’est intrigant…

Décidément, 2019 commence très bien…

Merci Sandrine pour ce très beau cadeau !

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Extrait :
“Aider les moins chanceux, c’est donner, et donner c’est recevoir. Faire preuve de compassion ne peut que vous remplir de joie. Certes, je n’ai jamais manqué de quoi que ce soit, mais si cela avait été le cas, j’aurais bien aimé avoir une main tendue, et je peux certifier que je l’aurais accepté. Je suis croyante, mais non pratiquante, malgré la foi inconditionnelle que possède l’Écosse, état chrétien par tradition. Presbytérienne et protestante, une conviction plus connu sous le nom de “Kirk”, je ne suis pourtant pas membre de cette “église officielle” reconnu par la loi de 1921. Le fait d’aider son prochain fait partie de ma religion miséricordieuse : juste une confession altruiste. Quoi de plus normal que la solidarité ? Je trouve ça tout à fait naturel : charité quand tu nous tiens !”

 

Je suis née le 6 octobre 1968 à Douai (59), mère au foyer et fière de l’être. Écrire est une réelle délivrance pour moi, je rédige avec mon cœur et ne suis ni conventionnelle ni conformiste. Je ressens chaque mot et chaque phrase comme si je les vivais. Tout jaillit de mon esprit loquace, naturellement et sincèrement. J’ajouterai que rien n’est impossible dans la vie, surtout si l’on s’en donne vraiment la peine et les moyens. Chaque personne est unique, et possède un talent caché, il suffit de le découvrir, mais surtout d’y croire : il n’est jamais trop tard…