de Luca Tahtieazym
Broché – 19 août 2024
Éditions : CZY

Une jeune femme suspectée de meurtre.
Un marin grec égaré dans les océans.
Une Brésilienne paumée, invisible aux yeux des puissants.
Trois victimes du hasard, trois jouets du destin réunis par la fatalité, pourchassés par des tueurs à gages qui éliminent sans états d’âme et sans laisser de traces.
Et au cœur de la tourmente, liant ces êtres balayés par le destin, des corps qui tombent et ne se relèvent pas…

Luca Tahtieazym, ou l’art et la manière de semer des indices là où il faut, l’art de jouer avec les lecteurs et les “7IGN3S” du temps…
Avec “Les aubes assassines”, Luca nous propose un thriller captivant sous forme d’un puzzle temporel, où de multiples intrigues finiront par se percuter !
Début du récit.
Nous sommes en 1984. Lison est accusée de meurtre, la police ne voulant pas écouter sa version, elle va devoir fuir, quitter le pays s’il le faut.
Plus loin… dans le temps.
1987, nous sommes en Grèce. Hélias est un marin pécheur, personnage solitaire et particulier, il est sourd et difficile à cerner.
On continue de voyager. Nous sommes cette fois-ci au Brésil, Laís, alors qu’elle n’a pas de compétence particulière, à part celle de parler le français, se retrouve convoquée un dimanche après-midi au bureau de sa patronne, France ou Françoise, on ne sait plus, qu’importe, elles sont deux.
Puis, il y a Panos au teint olivâtre, Isabelle, une belle “écervelée”, Papy, toujours un couteau dans sa poche, Albert, Astérix, Asuka, Carole, Jeremy, Véronique, Ansovino, Ludovic, Sébastien et bien d’autres encore, tous les plus attachants ou détraqués les uns que les autres.
Mais quel est donc le lien qui unit Lison à tous ces personnages hors du commun ?
Luca cherche à nous embrouiller et il y arrive parfaitement. Construction ingénieuse pleine de rebondissements, gare à ceux qui baisseront leur garde ne serait-ce qu’un chapitre ! Je vous aurai prévenu…
Un thriller machiavélique au rythme trépidant, avec un final qu’il faudra mériter.
Coup de cœur, à découvrir dès que possible !
Aujourd’hui, certains auteurs comme certains chanteurs, sont malheureusement trop peu visible…
Luca Tahtieazym en fait partie. Seul notre bouche à oreille mérité lui permettra, je l’espère d’avoir bientôt la place qu’il mérite !
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Extraits :
« On lui avait parlé plusieurs fois de l’expérience du chat de Schrödinger. Mais la physique quantique et tutti quanti, les bidules macroscopiques et les vecteurs de la décohérence machin, François, ça lui passait au-dessus de la tête. Ce qu’il avait retenu était simple : si on enfermait la bête dans une boîte, en théorie, on ne savait pas si elle était vivante tant qu’on ne l’avait pas ouverte – la boîte, pas le chat. En attendant, l’animal était donc entre deux états, à la fois vivant et mort. »
« Héraklion était une cité séduisante et agréable, mais pas partout. Comme dans tant d’autres villes, les quartiers sensibles servaient de dépotoirs à âmes humaines. On y stockait ceux qui gênaient, ceux qui puaient, ceux qui tendaient la main, ceux qui n’étaient plus capables de s’extirper de la spirale fatale de la piqûre dans le creux du bras. »
« Isabelle Carrigné était le genre de fille excentrique qui cherchait avant tout à ne pas être invisible. On les disait légères, écervelées, faciles, les comme elle. Mais souvent, elles étaient surtout tristes, loin des hétaires grecques qui elles se repaissaient de leurs prérogatives. »
« Tuer quelqu’un, c’est ça, ce que ça fait ? C’est horrible, pas vrai, Lison ?
– Je n’en sais rien. Je n’ai jamais tué personne.
– Pardon. C’est pas ce que je voulais dire. Elle va nous rejoindre ?
– Carole ?
– Oui.
– Non, Asuka, Carole ne nous rejoindra pas. On ne reverra plus Carole. Carole va aller en prison.
– Parce qu’elle a tué quelqu’un.
– Oui. Et parce qu’elle est folle. Et nous, on doit partir.
– Où ?
– Ailleurs.
– Mais pourquoi ?
– Parce que la police apprendra que deux femmes étaient mêlées à ce qui s’est passé. Des témoins leur expliqueront qu’on était là et que l’homme à la tête défoncée s’en prenait à moi avant que Carole ne le massacre. Ou peut-être que Carole nous dénoncera. »
Auteur au nom imprononçable, originaire du Sud de la France et vivant actuellement près de La Rochelle, Luca Tahtieazym est l’auteur de treize romans parus à ce jour. Jonglant avec les genres et les styles, inspiré par Steinbeck, Ellroy, Dard ou Stephen King, il apporte un soin particulier aux intrigues de ses livres, s’efforçant de proposer des histoires originales et des personnages tourmentés et attachants.
Tahtieazym a remporté le concours des plumes francophones 2017 (plume des lecteurs) avec son titre VERSUS,
le grand prix du roman AEB 2022 pour LA MANTE NUE
et le Prix du festival du livre de Niort en 2023 avec LA FORÊT.
https://leressentidejeanpaul.com/2024/02/08/la-foret/


















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