Histoire, Polar historique, Suspense, Thriller ésotérique

Le testament du chevalier

Arnaud Delalande
Broché – Grand livre, 28 mars 2024
Éditeur : Robert Laffont

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Des parchemins inestimables…
Une enquête à travers les siècles…
Et si le Graal était tout près de nous ?

Domfront, octobre 1161. Un chevalier fou vient mourir dans les bras d’un troubadour de légende.
Paris, 2023. Judith Guillemarche, religieuse et spécialiste des parchemins médiévaux, est sollicitée par un conservateur venu de Normandie. Il est certain d’avoir mis la main sur des originaux de Chrétien de Troyes, égarés depuis des siècles.
Et si ces manuscrits étaient la clé pour accéder au Saint Graal ?
Judith est perplexe, jusqu’à ce que son ami archéologue soit assassiné.

L’enquête devra fouiller dans le passé et faire revivre un Moyen Âge bruissant pour résoudre plus d’un mystère…

 

• Couv_2024-097_Delalande Arnaud - Le testament du chevalier

 

J’ai découvert Arnaud Delalande en 2002 avec l’excellent Notre-Dame sous la terre, son premier roman, qu’il publia, alors qu’il n’avait que 26 ans !
Il se vendra très vite à plusieurs milliers d’exemplaires et sera traduit en de nombreuses langues…
Je l’ai adoré !

Plus tard, la même année, j’ai lu L’Église de Satan. Puis au fur et à mesure des sorties, La musique des morts, Le piège de Dante, La lance de la destinée, Les fables de sang, Notre espion en Amérique, “Révolution, 1. Le cœur du roi, et Révolution, 2. Le sang du roi.
Cela faisait un moment que Le testament du chevalier me tendait les bras. Vous l’aurez vite compris, Arnaud est un conteur que j’apprécie tout particulièrement. Ce mélange d’Histoire, de polar, de suspense, de magie, de rêve aussi, et beaucoup d’érudition, m’emporte à chacun de ses récits.
“Le testament du chevalier” obéit aux mêmes règles, et plus encore…

Au XIIe siècle, celui qui semble être un soldat de Dieu arrive à se confesser au jeune Chrétien de Troyes, juste avant qu’il ne décède. Chrétien reste abasourdit par ce qu’il vient d’apprendre. Heureusement, il a pu prendre des notes au fur et à mesure de ce qui ressemble à une confession. Plus tard, il se servira de ces révélations, pour écrire plusieurs œuvres en rapport avec le Graal, la légende arthurienne, les récits de Lancelot, de Perceval et bien d’autres encore.
Près de neuf cents ans plus tard, à Domfront-en-Poiraie, Florent Nicolas, un jeune conservateur, est persuadé d’avoir enfin trouvé les pages manquantes de “Perceval” mentionnant l’emplacement du Saint-Graal. Il contacte alors Judith Guillemarche, religieuse, médiéviste et conseillère spéciale au Vatican, et lui montre des parchemins qui pourraient peut-être remettre en cause la fin de “Perceval” et du livre du Graal, le dernier roman de Chrétien de Troyes. Un roman ésotérique qui a inspiré de nombreux auteurs et réalisateurs de cinéma depuis toujours.
Alors qu’ils sont en pleine recherche, à travers la région, un matin, Judith retrouve Florent mort assassiné chez lui. Elle se rend compte très vite que plusieurs individus la suivent et qu’ils rôdent autour des ruines alentours à chacun de ses déplacements.

Commence alors pour Judith une quête qui la mènera là où la folie pourrait peut-être l’emporter.

Arnaud vous emmènera au-delà de tout ce que vous pourrez imaginer. Le personnage du chevalier dans la littérature romanesque du XIIe siècle est très important mettant en avant, outre la courtoisie, des vertus qui en feront l’idéal masculin de l’époque. En plus de ses capacités guerrières, il se doit d’intégrer l’amour des dames et le respect des autres chevaliers. Le chevalier doit tendre vers une perfection morale absolue. « C’est l’ordre de chevalerie, / Qui doit estre sanz vilenie » !
Ouvrir un de ses livres, c’est aller de découvertes en découvertes, d’aventures en aventures, voyager dans le temps, se poser des questions, et douter même !
Et si c’était vrai ?
Voilà la question qui m’est revenu régulièrement pendant ma lecture.

Pour cela, je te dis un très grand merci Arnaud.
Merci aussi de me faire voyager encore plus loin à chacun de tes romans.

Coup de cœur pour ce formidable roman d’aventures que je conseille à tous les amoureux d’Histoire et de ses secrets, de polars semés d’intrigues et de rebondissements inédits.

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Extraits :

« Vive Aliénor !
Les oriflammes dansaient dans le vent sous un ciel d’azur. Il faisait pourtant frais, en ce mois d’octobre. Des oiseaux tournaient autour des remparts du château de Domfront. Depuis la splendide église de Notre-Dame-sur-l’Eau, en bordure du gué de la Varenne, montaient les clameurs d’une foule en liesse. »

« Le chevalier était revêtu du heaume et de l’armure, sur son destrier caparaçonné et prêt pour la parade – l’un de ces lourds chevaux capables de supporter plus de cent kilos. Il raclait le sol du sabot, et son maître semblait le faire trotter et tourner au seuil de la lice, comme pour un échauffement. Mais, outre cette lance, de quatre mètres de long, que l’homme en armure gardait vissée sous le bras et l’épaulière, c’était son écu qui interpellait. Celui-ci était orné d’un dragon rouge, à crête perlée et crachant des flammes, sur fond blanc. »

« — Sœur Judith, si vous voulez bien revenir sur un point…
Judith Guillemarche.
Ancienne étudiante en histoire de l’art, confidente en son temps du cardinal Spinelli di Rosace, conseillère spéciale au Vatican, proche du directeur des collections Dino Lorenzo. Jeune quinquagénaire aujourd’hui, longtemps restée laïque, elle avait été par le passé chargée d’enquêtes impliquant l’Église catholique de par le monde : quête de reliques, étude de miracles, réels ou supposés tels, exploration de «cas limites», fouilles archéologiques – dont certaines en relation avec la même École biblique de Jérusalem… »

« La Terre continuait de tourner, pourtant un enfant était mort, et sa vie intérieure à elle venait de s’effondrer ; le monde se fichait de tout cela, Dieu Lui-même paraissait absent face à cette mascarade. Judith ne comprenait pas cette indifférence. Comment pouvait-Il faire souffrir à ce point ? Mais était-ce alors pour cela qu’elle avait endossé l’habit – pour une mauvaise raison : demander des comptes à Dieu ? Pour Lui faire la guerre, ou la paix ? Les vocations étaient éprouvées, toujours testées. Avait-elle menti ? Non, elle avait sans doute essayé, dans son désespoir, de se raccrocher quand même à Lui – de Lui tendre la main, de Lui donner une chance. »

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l’auteur : Arnaud Delalande, né en 1971 à Herblay-sur-Seine, est un écrivain et scénariste de bande dessinée et de cinéma français. Après des études à Pontoise, une hypokhâgne et une khâgne aux lycées Chaptal et Victor Duruy (Paris), puis une licence d’histoire, Il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris en 1994. Repéré par l’éditrice Françoise Verny, il publie son premier roman en 1998 à 26 ans, Notre-Dame sous la Terre (éditions Grasset). Le roman va se vendre à environ 10 000 exemplaires et être traduit en plusieurs langues.

En mars 2011, il publie Le Jardin des larmes, récit contemporain relatant la destinée entrecroisée de deux humanitaires en quête de sens et confrontés au chaos : l’un se voit plongée dans les premiers jours du génocide rwandais, tandis que l’autre fait face aux conséquences du tsunami de 2004 sur les côtes du Sri Lanka. Le Piège de Lovecraft, en 2014, thriller inspiré de l’œuvre de H. P. Lovecraft où l’on suit la lente plongée d’un étudiant au cœur de la folie, reçoit le Prix Masterton du roman fantastique francophone 2015.

Mais c’est surtout la saga Viravolta, l’Orchidée Noire, publiée entre-temps, qui lui permet de se consacrer pleinement à l’écriture. Avec Le Piège de Dante (Grasset, 2006), commence en effet une série historique qui rencontre un réél succès, notamment à l’étranger. Dans le premier opus, Pietro Viravolta, dit l’Orchidée Noire, agent secret dans la Venise du XVIIIe siècle, enquête sur un tueur en série dont les meurtres s’inspirent des différents Cercles de L’Enfer de Dante. Dans Les Fables de sang en 2009, l’Orchidée Noire traque à Versailles un assassin qui signe ses meurtres de Fables de La Fontaine. Avec Notre espion en Amérique (2013), Viravolta part en compagnie de La Fayette conduire la guerre d’Indépendance américaine aux côtés de George Washington, avant de traverser la Révolution française dans les deux tomes Révolution 1 : Le Cœur du Roi et Révolution 2 : Le Sang du Roi, en 2017.

Parallèlement à son travail de romancier, de scénariste et scénariste de bandes dessinées, Arnaud Delalande participe au milieu des années 1990 au développement d’une école de cinéma pour les professionnels du film, le CEFPF, où il est professeur en scénario (ateliers d’écriture, cours en dramaturgie), directeur adjoint, puis consultant. Il continue son activité d’enseignement en scénario, dramaturgie ou « storytelling » en 2017 à l’école « Les Mots », fondée par Philosophie Magazine, rue Dante à Paris.

Membre de la SADN (Société des auteurs de Normandie), fondée par André Castelot et Michel de Decker, et juré pour le prix Spiritualités d’aujourd’hui remis chaque année par le Centre Méditerranéen de Littérature, il est depuis 2009 parrain et membre du conseil d’administration de l’ONG Bibliothèques Sans Frontières (BSF), dont la mission est le soutien au développement durable par la diffusion du livre, l’émergence de projets et de structures culturelles locales dans les pays en développement (Haïti, Cameroun, Niger, Rwanda, Rdémocratique du Congo).

Notre-Dame sous la terre (1998)
L’Église de Satan (2002)
La musique des morts (2003)
Le piège de Dante (2006)
La lance de la destinée (2007)
Les fables de sang (2009
Notre espion en Amérique (2013)

Révolution, 1 : Le cœur du roi (2017)
https://leressentidejeanpaul.com/2020/08/07/revolution-1-le-coeur-du-roi/

Révolution, 2 : Le sang du roi (2017)
https://leressentidejeanpaul.com/2020/08/13/revolution-2-le-sang-du-roi/

Drame, Histoire, Roman, Thriller ésotérique, Thriller historique

Vérité*

Les sages de Sion
de Hervé Gagnon
Broché – 3 mai 2018
Éditeur : Hugo Roman

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Sept siècles après Gondemar de Rossal, la Vérité est à nouveau en péril. Et elle n’a jamais été aussi terrible.

En mars 1939, la guerre est imminente et le Troisième Reich planifie la Shoah. Dans le Sud de la France, l’Obersturmfu?hrer Otto Rahn a retrouvé la tombe et le testament d’un chevalier mort depuis sept siècles : Gondemar de Rossal. S’amorce alors une course effrénée entre diverses factions qui ne reculeront devant rien pour posséder ces documents.

La Schutzstaffel d’Heinrich Himmler se voit déjà les brandir pour réduire la chrétienté en ruines sur lesquelles il construira la religion nordique du Troisième Reich. Le Vatican doit à tout prix les récupérer pour survivre.

Entre les deux, les Sages de Sion, une société occulte vouée à la préservation du peuple juif, souhaite les monnayer au plus offrant. Au milieu de tout cela, un homme, Roland Sentenac, ramené de l’enfer avec la même mission que Gondemar de Rossal jadis : protéger la Vérité jusqu’au jour de sa révélation. Mais Rossal ne savait pas tout. La Vérité est plus vaste et plus terrible encore. Les Tables de la Loi pourraient mener à l’embrasement du monde.

 

• Couv_2024-013_Gagnon Hervé - Vérité * Les sages de Sion

 

Hervé Gagnon ne finira jamais de m’étonner !

J’avais lu à sa sortie la trilogie « Damné », et c’est en commençant ma lecture de “Vérité” que je me suis rendu que c’était la suite de la trilogie que j’avais adorée !
J’ai donc découvert la suite des aventures de Godemard de Rossal, mais surtout celles de Roland, son successeur en 1939, personnage étonnant que l’on voudrait détester, mais c’est lui qui a été choisi pour protéger la “Vérité” recherchée par aussi les Nazis.

La lecture alterne entre la tragédie cathare et la montée du 3e Reich, qui, s’il récupère ce mystérieux secret, pourrait définitivement changer le cours de l’Histoire.
Roland va donc mener une enquête qui va l’amener à rencontrer une femme amnésique. Malgré son caractère particulièrement antipathique et orgueilleux, ils vont ensemble découvrir certains indices qui vont les amener à une première découverte. Mais quand des Allemands qui les suivaient déjà depuis un moment, leur tombent dessus, ils n’ont plus le choix que de leur obéir…

Un récit passionnant, très érudit, mélangeant Histoire ainsi que secrets et mystères. Hervé comme à son habitude, me transporte dans son monde, où réalisme et imaginaire se côtoient à chaque page. Les romans traitants des religions et baignés de touches ésotériques font partie de mes thématiques préférées, et dans son roman Hervé frappe très fort !
De plus, il nous offre un final vertigineux suite à une révélation incroyable…

« Vérité », un excellent roman, que je vous conseille sans aucune hésitation !

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Extraits :

« Personne ne naît monstre. Certes, il en est de moins chanceux que d’autres qui, lorsqu’ils entrent en ce monde, sont affligés d’infirmités et de limites qu’ils n’ont ni demandées, ni méritées, qu’ils traîneront comme un boulet de forçat toute leur vie. Même si certains sont sans doute prédisposés au Mal, personne n’entre dans la vie avec une âme déjà noire. Le Mal n’est pas plus intrinsèque que le Bien. Les deux s’apprennent un geste à la fois, par l’exemple. Pour prospérer, l’un et l’autre doivent être alimentés jusqu’à devenir assez forts pour se nourrir eux-mêmes et s’auto-engendrer sans cesse. Les gens mauvais ne sont pas plus à blâmer pour le Mal que les gens de Bien ne doivent être félicités pour leurs bienfaits. »

« Malheureusement, les choses ne sont jamais simples. Il est parfois nécessaire de revenir sur sa parole ou de mentir pour une cause plus grande que soi. La politique n’a rien à voir avec la morale. La franchise et l’honnêteté y sont des vices. Vous m’en voyez désolé. Si cela peut atténuer un peu votre peine, monsieur Rahn a accepté de mourir pour que vous puissiez vivre. »

« Ils roulaient depuis une quarantaine de minutes et, pour la première fois depuis le début de cauchemar éveillé, Roland s’autorisait une parcelle d’optimisme. Son sentiment que la piste était tracée d’avance se faisait plus certain. À l’évidence, les coïncidences qui la jalonnaient n’en étaient pas. La séquence parlait d’elle-même : un SS repenti chercheur de Graal trouvait l’épée de Gondemar de Rossal et revenait la cacher dans une chambre des Marronniers après en avoir évidé la poignée pour y placer un message ; Roland se retrouvait à occuper précisément cette chambre ; Rossal lui apparaissait en rêve pour lui indiquer la cachette ; une amnésique trouvée par hasard dans une voiture accidentée placée sur sa route se révélait capable de lire l’allemand et lui traduisait le message ; et l’employé de l’hôtel était en mesure d’identifier l’endroit mentionné dans ledit message. »

 

Né le 26 août 1963 à La Baie, au Québec, Hervé Gagnon détient un Ph.D. en histoire et une maîtrise en muséologie de l’Université de Montréal. Habitant depuis 1995 dans la région des Cantons de l’Est, au Québec, il consacre ses temps libres à la musique, à la lecture, à l’ornithologie et à la cuisine. Amateur de blues depuis sont adolescence, il voue une grande admiration au mythique guitariste Robert Johnson.
Après avoir œuvré pendant plus de 25 ans dans la mise en valeur du patrimoine et l’enseignement universitaire, il se consacre entièrement à l’écriture 2010.

Reconnu comme un des maîtres du thriller et du polar ésotérique, il a signé entre autres les séries Damné (vendue à plus de 200 000 exemplaires en français seulement), Malefica et La mort du Temple.
Ses livres ont été récompensés à plusieurs reprises.

La légende de Jack
https://leressentidejeanpaul.com/2021/09/21/la-legende-de-jack/

Jeremiah
https://leressentidejeanpaul.com/2021/09/24/jeremiah/

Maria
https://leressentidejeanpaul.com/2021/09/27/maria/

Crossroads
https://leressentidejeanpaul.com/2021/12/07/crossroads/

Émotion, Philosophique, Sciences

Le secret de Shambhala

La onzième prophétie révélée
de James Redfield
Poche – 27 mars 2006
Éditeur : J’ai lu

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Quelque part dans l’Himalaya, en un lieu mythique appelé Shambhala, vivrait une communauté secrète chargée de l’évolution spirituelle de l’humanité. Simple légende tibétaine ou réalité ? Guidé par une série de coïncidences, le héros de James Redfield va partir en quête de ce lieu mystérieux et faire des découvertes inattendues. Aidé du moine Yin et du lama Rigden, il va comprendre pourquoi personne n’a encore réussi à localiser Shambhala. Aucun être ne peut y accéder à moins d’élever ses énergies et de se libérer de ses peurs les plus profondes. Traqué par les services secrets chinois, il poursuit une initiation difficile qui le mènera aux portes de Shambhala, une ville extraordinaire habitée par des humains aux pouvoirs puissants. Ces êtres lui révèlent la onzième prophétie qui changera le destin du monde.

 

• Couv_2023-061_Redfield James - Le secret de Shambhala

 

J’avance doucement dans des aventures incroyables…

Ce coup-ci James Redfield nous ammène à Shambhala, vers une porte mystérieuse…
Pas de surprise sur ce troisième volet. L’auteur continue à nous expliquer des fondamentaux qui permettent de mieux appréhender les visions ou les actions négatives en nous chargeant d’énergie et d’en transmettre si besoin… J’ai trouvé une sorte de continuité logique de chapitre en chapitre, un fil rouge qui telle une fleur qui pousse et éclot à la fin du récit, nous révélant des messages plus ou moins simples pour avancer et accepter certains mystères.

Le sujet est incroyable. On y croit, ou on n’y croit pas. Mais forcément, James arrive à titiller notre esprit par de nombreuses images qui paraissent fondées.
La lecture des deux premiers volet m’a permis quoi qu’il en soit, d’avoir une vision plus large, plus poussée sur de nombreuses choses qui résonnaient dans mon esprit. J’ai commencé à les lire comme un conte, mais très vite, je percevais certaines choses vécues, ou des coïncidences, qui du coup n’en étaient plus.

Vers 4/5 ans notre fils Ethan nous a un jour demandé : ”Quand est-ce que je pourrai rentrer chez mou, retrouver ma vraie famille ?
Je vous assure que votre cerveau en prend un coup. Il nous parlait régulièrement pendant plusieurs mois de sa femme, de ses enfants de sa Peugeot, etc. Un mercredi après-midi, ma femme l’a surpris en train d’essayer d’escalader le toit avec sa valise pour les retrouver… Alors oui, cette ouverture d’esprit avec des expériences étranges, je l’ai depuis un moment, James Redfield m’a embarqué fatalement dans son épopée haletante et intrigante…

Son message, finalement, est très simple.
– QUE FAITES-VOUS ?
– RÉVEILLEZ-VOUS !

Je conseille vivement à tous ceux qui ont lu les deux premiers volets.

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Extraits :

« Notre génération, elle, affrontait d’autres problèmes, davantage liés à notre attitude devant la vie et au fait que nous sommes constamment ballottés entre l’optimisme et le désespoir. Nous entendons sans arrêt des prédictions sinistres, on nous bombarde de statistiques alarmantes : le mode de vie occidental est menacé, l’atmosphère se réchauffe, les terroristes possèdent des arsenaux de plus en plus importants, les forêts se meurent, la technologie, rend nos enfants fous en les projetant dans un monde virtuel, etc. – affirmations qui risquent toutes de nous détourner des questions essentielles, de nous inciter à poursuivre des objectifs irréalistes et stériles. »

« Une chose est certaine. Si ceux qui croient au pouvoir de la Vision doivent changer quelque chose, il faut qu’ils agissent tout de suite, au début de ce nouveau et mystérieux millénaire. Cette situation m’angoissait un peu. Nous avions la chance de vivre à la fois un changement de siècle et le début d’un millénaire. Mais pourquoi cela nous arrivait-il ? Pourquoi notre génération précisément ? J’avais l’impression que des réponses importantes me manquaient encore. »

« Tu sais, nous avons recueilli beaucoup d’informations sur l’évolution de l’humanité, sur la façon d’être constamment en éveil, de nous laisser guider par l’intuition et les coïncidences, de progresser grâce à elles. Chacun de nous a reçu la mission de conserver la nouvelle Vision. Mais nous ne la mettons pas en pratique au niveau où nous pouvons agir. Il nous manque encore un élément. »

« Il sourit, et s’assit sur un banc en face de moi.
– Les dakini sont en train de vous aider.
– Je ne comprends pas. Qui sont-ils ? Wil a laissé à Yin un mot dans lequel il mentionne leur nom, mais je n’en avais jamais entendu parler auparavant.
– Ils appartiennent au monde spirituel. Habituellement, ils apparaissent sous des traits féminins, mais ils peuvent choisir n’importe quelle forme. En Occident, vous les appelez des anges, mais ils sont beaucoup plus mystérieux que vous ne le croyez. Seuls les habitants de Shambhala les connaissent vraiment. D’après les contes et les légendes, ils se déplacent en se servant de la lumière de Shambhala. »

 

 

James Redfield est né le 19 mars 1950 près de Birmingham, en Alabama aux États-Unis. Il est devenu un auteur phénomène avec plus de dix millions de livres vendus. Le succès extraordinaire de cet auteur ne se dément pas. Dans son premier roman, La prophétie des Andes, le héros part en quête d’un manuscrit qui va le mener au sommet des Andes et en Amazonie. Il découvrira au fur et à mesure de son périple neuf révélations.
https://leressentidejeanpaul.com/2023/06/10/la-prophetie-des-andes/

Avec le second tome de la série, La dixième prophétie, le héros se retrouve dans la forêt des Appalaches et découvre une dixième prophétie.
https://leressentidejeanpaul.com/2023/06/14/la-dixieme-prophetie/

Le troisième tome, Le secret de Shambhala, va mener notre héros dans l’Himalaya et dévoile quant à lui la onzième prophétie. La prophétie des Andesa été adapté pour le cinéma en 2006. Le DVD est déjà disponible en langue anglaise. James Redfield travaille actuellement à la rédaction d’un nouveau roman où il dévoilera une douzième et ultime prophétie.

Historique, Polar historique, Suspense

L’Ultime mystère de Paris

de Bernard Prou
Poche – 9 juin 2021
Éditeur : Le Livre de Poche

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Brillant universitaire âgé d’une quarantaine d’années, Léonard Courtillac voit, en mars 2013, les catastrophes s’accumuler dans sa vie : sa fiancé, Melinda, le quitte brutalement ; un de ses meilleurs amis, Ludovic, est décapité ; et voilà que son mentor, Michel Garousset, est assassiné en pleine rue.
Face à ces faits dramatiques, Léonard va être amené à remonter dans le passé et à enquêter sur l’amitié indéfectible qui liait, depuis les années 1960, son père avec trois élèves et un surveillant du lycée Bugeaud, à Alger. Il devra aussi explorer les galeries souterraines qui courent sous le cimetière du Montparnasse et se lancer sur les traces d’une relique fabuleuse et d’inestimables archives historiques, disparues depuis un millénaire…

Un suspense captivant, mêlant ésotérisme et alchimie dans un Paris insoupçonné.

Une plume riche et originale, une histoire incroyable. Un roman que vous ne lâcherez plus une fois commencé. Bénédicte de Loriol, Publik’Art.

 

2021_077_Prou Bernard - L'Ultime mystère de Paris

 

Je connais déjà Bernard Prou pour avoir lu ses deux précédents romans. “Alexis Vassilkov ou la vie tumultueuse du fils de Maupassant” puis “Délation sur ordonnance”, qui avait confirmé pour moi, le fait que Bernard serait un auteur à suivre…
Avec “L’ultime mystère de Paris”, il confirme mon idée première, c’est une très belle réussite !

Dans ce roman de nombreux thèmes seront abordés. Le monde des bibliophiles, des alchimistes, de la franc-maçonnerie, de la religion Catholique et de l’Histoire avec un grand H, en nous faisant voyager dans le Paris que j’ai connu dans ma jeunesse, puis également au Liban et en Algérie, car c’est là-bas que tout a commencé…
Mais n’ayez pas peur !
Malgré une volonté de diriger son roman vers une érudition assumée, tout le talent de Bernard Prou, consiste à conjuguer l’ensemble et de le rendre accessible à tous. C’est un roman comme je les aime, qui allie ouvertement le divertissement et l’enrichissement. Tout cela donne à ce roman un véritable air de film d’aventure.

Bernard vous fera aussi découvrir tout un monde souterrain présent sous le cimetière du Montparnasse, ainsi que des sociétés secrètes et des sociétés occultes.

Cinq amis, Ernest Bourbaki, Michel Garousset, Orestes Bramard, Stefano Bienvenutto et Philippe Ciurtillac (franc-maçons pour certains), vont risquer leurs vies pour garder et protéger la relique de Saint Jean-Baptiste.
J’ai très vite plongé dans le récit et été embarqué par notre bande d’amis, qui constitue un groupe soudé dont les membres érudits sont complémentaires. J’ai ressenti une vraie complicité, dans leur savoir et dans leur amitié.

L’intrigue est passionnante et pleine de rebondissements, on ne sait jamais ce qui nous attend à la page suivante !
Ce qui m’a aussi beaucoup plu, c’est qu’en tant que lecteur, durant ma lecture Bernard nous invite à résoudre aussi les énigmes du roman, ce qui est très original.

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Vous aimez les mystères, Paris, les sociétés secrètes alors ce livre est pour vous…
Ainsi que ses deux premiers d’ailleurs, si vous ne connaissez pas encore Bernard Prou.
Je ne saurais vous dire lequel est mon préféré… Je les ai tous aimés.

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Extraits :

« Excepté quelques normaliens de la rue d’Ulm, curieux et captivés par les livres anciens dont je fais étalage à deux pas de leur école, ma clientèle et d’un autre âge et d’une autre époque. Les bibliophiles sont, en majorité, des hommes mûrs dont les us et coutumes surprennent le non-initié. Ils évoluent dans un univers qui s’étire entre le doux dingue et le fou furieux. De fait, ce monde est aussi le miens. »

« Quand tu verras ces images, je serai mort. Ma disparition est sans importance, mais la mission que nous allons te confier et capitale. Tu n’es pas au bout de tes épreuves, et tu comprendras plus tard à quel point elles étaient indispensables. Tous nos espoirs reposent désormais sur toi. Au fur et à mesure de ta progression, tu trouveras les instructions nécessaires à la réalisation de ta mission. Celle-ci n’est pas sans risque. Ta vie sera en danger, mais une armée de l’ombre veillera sur toi et t’aidera à accomplir notre dessein. Les mystères te seront révélés au moment voulu. Tu peux encore renoncer, il suffit de refermer le Mutus Liber. Sinon, que le Grand Architecte de l’univers te garde ! »

« En dehors de son travail, dans lequel il excellait, il s’était entiché des techniques de manipulation mentale. Il voulait tant comprendre et en pratiquer les mécanismes. Il fréquentait quelques artistes de la spécialité. Il avait acquis auprès d’eux une petite notoriété, dont il devait limiter la portée car elle aurait pu devenir un objet de curiosité et fournir des indices susceptibles de le mener à sa perte.
Tout l’art de la manipulation consiste à persuader la victime qu’elle est maîtresse de ses décisions, en la privant de toute sa liberté sans qu’elle en ait conscience. »

 

Né à Paris, Bernard Prou est diplômé à l’Ecole Nationale de Chimie Physique Biologie à Paris (1963-1967) et à l’Université de la Sorbonne Nouvelle : Paris III (1966-1969). Il a enseigné les mathématiques et la physique à Vincennes et à Alfortville de 1972 à 2005.

Marié et père de cinq enfants, il vit à Paris.

Il est également l’auteur d’Alexis Vassilkov ou la vie tumultueuse du fils de Maupassant et de Délation sur ordonnance.

Émotion, Frisson horreur, Noir, Polar

Celui dont le nom n’est plus

René Manzor
Poche – 10 septembre 2015
Éditeur : POCKET

Et si les tueurs étaient en fait les victimes ?

 » Puissent ces sacrifices apaiser l’âme de Celui dont le nom n’est plus. « 
Pour la deuxième fois en deux jours, ce message énigmatique signe une scène de crime londonienne. Rien ne relie les victimes – pas même leurs assassins, qui ne se connaissaient pas, et qui ont chacun, lors de leur arrestation, avoué avoir tué la personne qu’ils aimaient le plus au monde. Pourtant les faits sont là : le rituel religieux, le message, le cadavre vidé de ses organes – ces meurtres sont commis selon le même mode opératoire.
Le commissaire McKenna, vieux routier de Scotland Yard, et le docteur Dahlia Rhymes, criminologue américaine, pressentent que la série n’en est qu’à ses débuts.
À moins de mettre, au plus vite, un nom sur l’horreur…

“Un polar dense. Une intrigue captivante.” L’Express

“Un thriller haletant… dont le lecteur n’oubliera pas le nom.” Ouest France

 

2020_049_Manzor René - Celui dont le nom n'est plus

 

Bonjour à toutes et à tous…

Après avoir lu “Dans les brumes du mal” et “Apocryphe” du même auteur, je n’ai pas été déçu du tout par Celui dont le nom n’est plus”.

Quel voyage !
Grâce à sa plume parfaitement maîtrisée, René Manzor signe un polar original avec une intrigue intense et prenante sur fond d’ésotérisme, aux frontières de l’amour et de la mort…

Dès les premières pages, le ton sanglant est donné.
J’ai adoré !
Pas de temps morts, du rythme, des chapitres courts, un scénario très bien construit. Le suspense est maintenu constamment. On plonge dans le domaine de l’hypnose, de l’égyptologie, de la greffe d’organes. Je me suis posé beaucoup de questions tout le long de ma lecture entre compassion, tristesse, impuissance, horreur et malaise. René ne nous ménage pas.
Un page turner, qui ferait un excellent film, grâce à son côté psychologique très bien dépeint.

Une enquête prenante, menée par un inspecteur de Scotland Yard et une profiler américaine. Un tueur insaisissable, même une fois interpellé.
Une quête haletante…

Je me suis laissé prendre jusqu’au bout par ce récit ne sachant pas du tout où l’auteur nous mènerait.
Une histoire émouvante, passionnante, des personnages attachants, dans une ambiance très sombre et un final qui m’a beaucoup marqué…
Je vous le conseille vraiment.

Retrouvez toute l’actualité de l’auteur sur :
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Extrait :

« C’est fou comme l’esprit reste convaincu que le corps lui ment en permanence. On s’imagine avoir vingt ans à soixante, on s’offusque quand les jeunes vous appellent « monsieur » ou « madame » à cause de je ne sais quelle différence physique et, pendant ce temps, nos rêves et nos fantasmes ne prennent pas une ride. »

 

 

René Manzor est réalisateur et écrivain. Remarqué par Steven Spielberg après ses deux premiers films, Le Passage et 3615 Code Père Noël, il part pour Los Angeles où il devient scénariste, réalisateur et ghost writer pour les grandes productions. De retour en France, et parallèlement à ses diverses participations pour le cinéma – dont Dédales en 2003 – et la télévision, il publie son premier roman, Les Âmes rivales (2012), suivi de Celui dont le nom n’est plus (2014) – qui a reçu le prix Polar du meilleur roman francophone 2014 au Festival de Cognac. Ces deux titres ont paru aux Éditions Kero. Son troisième roman, Dans les brumes du mal, paraît en 2016 chez Calmann-Lévy.