Amour, Émotion, Poésie, Roman

Oser l’espoir

de Corinne Falbet-Desmoulin, Monique Sanchez
Broché – 25 octobre 20231
Éditions : BOOKS ON DEMAND

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Après INSTANTS DE GRÂCE À PARTAGER, Corinne Falbet-Desmoulin et Monique Sanchez ont souhaité renouveler l’expérience d’un recueil à quatre mains. Très différent du premier, OSER L’ESPOIR explore, à travers quinze histoires originales et emplies de sensibilité, des situations que l’on peut trouver dans la vie réelle. Positifs, les héros luttent tout en gardant l’espoir. Ne dit-on pas que celui-ci fait vivre ? C’est ce que pensent sincèrement les deux auteures, qui vous offrent ces récits illustrés, écrits avec leurs cœurs.

 

• Couv_2023-125_Falbet-Desmoulin Corinne & Sanchez Monique - Oser l'espoir

 

Dans ce recueil, il y a quinze nouvelles, quinze histoires de tous les jours, quinze histoires de vies.
Leur point commun ?
La sensibilité, la bienveillance, la beauté, l’amour…

Pour rappel, Corinne Falbet-Desmoulin a obtenu le coup de cœur du jury du prix Femme actuelle développement personnel 2022 pour son premier roman À l’encre du cœur. Elle a également reçu onze prix littéraires pour ses nouvelles, ainsi qu’un prix pour ses poèmes. Monique Sanchez elle, écrit depuis de nombreuses années “pour son plaisir et celui de sa famille”.
Les deux ouvrages écrits avec Corinne Falbet-Desmoulin sont les seuls qu’elle ait publiés.

À travers ces quinze histoires originales, sept écrites par chacune d’elles et une en commun, Corinne et Monique ont regonflé mon cœur de bons et beaux sentiments. Des histoires tellement belles parfois que je n’ai pu m’empêcher de verser parfois une larme. Je n’ai jamais cherché à savoir qui avait écrit quoi, la globalité de l’ouvrage est très homogène et c’est ce qui m’a plu. Je suis entré dans un autre monde, un monde qui devrait pourtant être le nôtre, un monde où les gens se parlent, s’écoutent, se regardent, se respectent, s’aiment… Pourquoi cela ne fonctionne-t-il que dans les histoires ?
Est-ce si compliqué d’écouter, de tendre la main ?

Dans tous les cas, Corinne et Monique se sont amusées, cela se sent, et je me dis, en cette veille de fêtes, c’est tout à fait le genre de “petit” cadeau du cœur, que l’on pourrait glisser sous les sapins.

Un moment de pur bonheur que je conseille à toutes et à tous !

Merci Blandine, tu as embelli ma soirée…
Un très grand merci à Pierre, qui comme le colibri a fait sa part…
Merci à Vincent le SDF, merci à la bouche de Gauvin, mon pauvre Ludovic… Merci Lou, bravo Valentin ! Gros bisou Léon. J’espère un jour être comme toi Ulysse ! Guillaume et Amandine 💖. Non Céleste, ce n’était pas vain… Dahlia, tu es belle. Maeva, Antoine, Mélissa, Lola, Enzo, vous resterez dans mon cœur. Martin continue à prendre de soin de Margot, Lilou, tu as fait les bons choix, Gwendoline, je ferme les yeux et je te vois glisser, je te vois danser…
Bravo Corinne, bravo Monique. Votre enthousiasme communicatif m’a fait beaucoup de bien…
À moi maintenant de faire ma part…

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Extraits :

« Pour Vincent, les livres représentent un véritable refuge. De tout temps, grâce à eux, il a voyagé. Il a appris. Il s’est évadé.
Il a réfléchi. Avec eux, aujourd’hui, il peut oublier un instant sa condition précaire de SDF qui vit dans sa vieille Renault, aussi fatiguée que lui. »

« En levant les yeux, dans le ciel bleu tendre du matin, elle observe les rayons du soleil qui semblent jouer avec des petits nuages ronds et blancs, comme des touffes de coton. »

« Un soir, alors qu’ils observent ensemble un coucher de soleil magnifique, Gauvin prend doucement la main de Marjolaine et lui dit :
– Tu es ma muse, que j’ai cherchée toute ma vie.
Je veux être celui qui t’inspire et te soutient à chaque instant de ton existence. »

« – Tu as raison, mon chéri. Tu as énormément travaillé ces dernières années. À mon avis, ton manque d’inspiration est une sorte de burn-out. Et si on partait ensemble quelque part ? De vraies vacances, pour une fois ? »

« Il se souvient des mots prononcés par sa grand-mère : Ton destin est devant toi, avance à petits pas, le chemin est parfois long, mais tu y arriveras. »

« – Papi, a-t-elle dit, tu ne crois pas qu’elle a assez duré, cette brouille entre papa et toi ? Je sais qu’il en souffre et je me doute bien que toi aussi. »

« Merci Pierre, pour votre immense humanité.
Merci d’avoir semé des graines d’espoir pour un monde meilleur, tout autour de vous. Voyez, votre vœu a été exaucé ; je suis un tout petit colibri, mais je fais ma part et cela me rend heureuse. »

 

 

Corinne Falbet-Desmoulin vit à Léognan, une ville au milieu des vignes près de Bordeaux. Le goût des mots l’accompagne depuis l’enfance. Ancienne institutrice, elle consacre désormais son temps libre à l’écriture.

Avec son premier roman À l’encre du cœur, elle a obtenu le Coup de cœur du Jury du Prix Femme Actuelle Développement Personnel 2022.

Le deuxième Un seul être nous manque a été sélectionné pour le Prix du Suspense Psychologique 2022.
Tout au bout des silences est son troisième roman.
https://leressentidejeanpaul.com/2023/03/24/tout-au-bout-des-silences/

Auparavant, ses nouvelles et ses poèmes ont remporté 12 Prix littéraires.
Singulières, Insolites, atypiques
https://leressentidejeanpaul.com/2022/11/24/singulieres-insolites-atypiques/

Si vous lui demandez ce que son aventure littéraire représente pour elle, elle vous répondra : QUE DU BONHEUR !

Monique Sanchez habite à Caudéran, un quartier chic de Bordeaux. Elle écrit depuis de nombreuses années, pour son plaisir et celui de sa famille, mais sans avoir publié. Elle plonge dans l’univers de l’édition en 2020, en écrivant un premier recueil à quatre mains, en collaboration avec Corinne Falbet-Desmoulin. Aujourd’hui, elle est heureuse de vous présenter ses histoires, à travers lesquelles elle a cherché à capturer émotions et sentiments, afin de les faire résonner en vous.

Nouvelles, Suspense, Thriller

Toucher le noir

de Solène Bakowski, Éric Cherrière, Ghislain Gilberti, Maud Mayeras, Mickaël Mention, Valentin Musso, Benoît Philippon, Jacques Saussey, Laurent Scalèse, Danielle Thiéry, Franck Thilliez.
Sous la direction de Yvan Fauth
Broché – 3 juin 2021
Éditeur : Belfond

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Ces onze auteurs prestigieux, maîtres incontestés du frisson, nous entraînent dans une exploration sensorielle inédite autour du toucher. Avec eux, vous plongerez dans les plus sombres abysses, effleurerez la grâce et l’enfer d’un même geste, tutoierez l’horreur du bout des doigts…
Dix nouvelles inédites pour autant d’expériences tactiles, éclectiques, terrifiantes et toujours surprenantes.

Oserez-vous frôler le noir d’aussi près ?

 

2021_042_Fauth Yvan - Toucher le noir

 

On n’arrête pas un principe qui gagne !

Après « Écouter le Noir » et « Regardez le Noir », Yvan Fauth a de nouveau réuni des auteurs pour s’engager vers un nouveau “sens”. Le toucher.
Et, je vous avoue que je me demandais bien comment ils allaient s’en sortir, “le toucher” n’étant pas le sens le plus facile à exploiter !

Vous l’aurez vite compris encore une fois, un sans fautes pour moi, même si une ou deux nouvelles sont un peu moins performantes que les autres. J’ai de nouveau pris beaucoup de plaisir à ma lecture et retrouver “mes auteurs” dans leur univers bien particulier. De plus, c’est aussi l’occasion d’en découvrir certains que je ne connaissais pas encore.
Les intrigues sont surprenantes et diverses, les différentes écritures sont puissantes et agréables et les thèmes abordés variés avec beaucoup de surprises…

Certains de ces textes sont vraiment superbes !

Voilà, il va me falloir attendre encore un an de plus pour savoir quel sera le prochain sens que nous proposerons les auteurs…

Partagez sans réserve, il ne fait aucun doute que cette “Collection” est de très bonne qualité !

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Extraits :

« Voilà longtemps qu’ils n’avaient pas passé une aussi bonne soirée.
C’était l’amie d’une amie qui lui avait parlé de ce restaurant, un endroit vraiment incroyable, tu verras. Le principe était simple, mais surprenant : manger dans le noir absolu. Pas la moindre source de lumière, rien qui puisse vous permettre de vous repérer. Le service ? Assuré du début à la fin par des non-voyants. Histoire de se sensibiliser à leur cause, de se mettre à leur place le temps d’un repas… »
…/…
« La nuit froide et épaisse donne l’impression que les mouvements sont alourdis. Un vent vicieux parcourt les rues : son souffle est vorace et sa morsure est sèche sur chaque parcelle de peau qui n’est pas couverte. Même sous les vêtements, il semble parvenir à atteindre le corps, cherche à s’insinuer jusqu’aux os.
Pourtant, l’esprit du prédateur est chauffé à blanc au point d’ignorer ces maux. Ce ne sont guère plus que de légers désagréments que son énergie bouillonnante dissipe. Ses pulsions et ce besoin monstrueux qui le déchire de l’intérieur sont des moteurs que rien ne semble pouvoir arrêter. »

 

Nouvelles

Mourir, encore… (et plein d’autres choses)

de Nick Gardel
Broché – 21 août 2018
Éditeur : Independently published

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Le temps qui passe, l’écriture, l’amitié et la mort. Voici un quatuor imprévisible. Vingt nouvelles pour en faire le tour. Vingt textes pour en disséquer les recoins. Du polar, du thriller, du fantastique, de la dérision, mais toujours un seul but : raconter. Raconter combien il est difficile de sortir indemne de ce monde tumultueux. Raconter que, parfois, la seule solution est d’en mourir, encore…

 

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Bonjour à toutes et à tous,

Celles et ceux qui me connaissent un peu savent que j’adore lire… Et je lis de tout !

Mais, temps en temps, je fait un petit “break”, et je lis des nouvelles. Ce format d’écriture souvent plus rythmé oblige les auteurs à aller droit au but, et dans le fond, et dans la forme. Ici, l’erreur ne pardonne pas !

Mon “Ressenti” forcément est différent. Il n’y a pas ici de “ligne de conduite”. L’auteur aborde dans ces 20 histoires courtes des thèmes tellement différents qui me serait impossible d’en développer un pour chaque intrigue…

Nick Gardel maitrise son sujet, et il le fait plutôt très bien.
Chaque nouvelle a son univers bien particulier. Folie, philosophie, violence, amour aussi… Je me suis régalé de passer ainsi d’une vie à l’autre, d’un sujet sombre à un autre plus léger. J’ai été ému, triste, mais j’ai ri aussi, tout seul dans mon fauteuil devant la cheminée avant de grincer des dents sur la nouvelle suivante.

Nick est un vrai écrivain. Un amoureux des mots. Je l’ai, plusieurs fois dans ma lecture, imaginé derrière son bureau se triturant l’esprit. Chaque idée, chaque mot trouve automatiquement sa place. Lorsqu’il écrit, il jongle, il jubile, il vie. Il vous emmènera à chaque fois là où il le voudra, et si vous êtes comme moi, alors, vous en redemanderez toujours plus… Mais, vous n’aurez plus qu’a vous laisser guider dans son monde à travers ses récits.

Encore Nick, Encore…

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Extraits :

« Moi j’aime les polars. Deux bouquins par semaine, c’est ma moyenne. Et puis, il y a tellement de livres, tellement d’histoires. C’est comme la vie, on n’en voit pas le bout. »
…/…
« Je n’écris que des nouvelles.
L’intensité de l’effet produit sur le lecteur, le fait de ne faire qu’effleurer sans pour autant diminuer les personnages, les richesses que l’on peut puiser à bouleverser un agencement en quelques phrases, tout cela semble fait pour moi. Je veux dire par là que je ressent intensément est profondément une adéquation avec la forme même de ce type de littérature. Je n’écris que des nouvelles, précisai-je. En fait, je ne sais écrire que des nouvelles. Ce qui rejoint la première partie de mon explication, car, malheureusement, les nouvelles sont parfaitement invendables de nos jours. »

 

 

Rattrapé par une quarantaine qui ne va en s’arrangeant, il a bien fallu que Nicolas JUAN trouve une échappatoire. Il a finalement mis la main sur Nick Gardel pour se cacher derrière et pouvoir écrire des bêtises.

Après avoir exercé différents petits boulots, Nick Gardel intègre l’Éducation nationale. Il s’y occupe d’ados désocialisés et déscolarisés qu’il a pour délicate mission de ramener dans un chemin plus… droit.

Émotion, Fantastique, Humour, Philosophique, Suspense

13 à table !

Collectif
Poche – novembre 2018/2019/2020/2021
Éditeur : Pocket

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Un livre acheté = 4 repas distribués

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Bonjour à toutes et à tous,

Chaque année j’achète ce “petit” recueil en faveur des Restos du Cœur.
Cela faisait quatre ans que je les cherchais partout dans ma dans ma PAL. Il m’a fallu faire un rangement de “Ouf” pour les retrouver. Dorénavant ma PAL n’est plus classée par ordre d’arrivé, mais par ordre alphabétique !
Je ne vous raconte pas le boulot…

Pour ceux qui ne connaisse pas encore, ce sont des petits livres très touchant, drôle, triste, émouvant, poignant parfois…
J’ai toujours aimé les histoires courtes. Grace à ce recueil, je retrouve des auteurs que je connais déjà et d’autres que je vais découvrir. Mais c’est aussi pour moi le plaisir d’offrir sans modération…

Comme chaque année, les histoires sont écrites autour d’un thème.
Pour la cuvée 2021, 13 à table ! vous fait revivre votre premier amour pour le meilleur et parfois pour le pire…

Depuis 2014, les six premiers tomes de « 13 à table !” ont permis la distribution de plus de 4,5 millions de repas supplémentaires par Les Restos du Cœur…
Aujourd’hui et plus que jamais, ils ont besoin de notre soutien.
Un immense merci à tous les auteurs participants…

N’attendez plus pour faire une bonne action !

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Extraits :

« [Chez nous] c’est un petit appartement avec une seule chambre, celle de mes parents. Moi, je dors dans le salon, sur un lit pliant. Je n’ai pas de bureau, encore moins d’ordinateur. Mes copains, à l’école, se foutent de moi parce que je n’ai ni portable, ni Internet. Mes parents sont pauvres et parfois, je les déteste pour ça. Simplement pour ça… C’est stupide et injuste, je sais. Parce qu’on ne choisit pas d’être pauvre et que mes parents auraient sans doute préféré se vautrer dans le luxe et se la couler douce. Alors, quand ces mauvaises pensées m’envahissent la tête, j’embrasse ma mère un peu plus fort, comme pour me faire pardonner cette faute qu’elle ignore. »

« Dans le vacarme des basses qui rebondissait sur la façade, Alex lança un cri que personne n’entendit. Un de ces cris qu’il n’avait pas poussés depuis l’enfance. Vraiment, ça faisait du bien de hurler comme un sauvage, d’avoir tombé veste et chemise pour danser tel un damné au bord d’une piscine qui sentait plus le champagne que l’eau chlorée. Et, quarante ans ou pas, question danse et alcool, Alex pouvait en remontrer à tous ces jeunots, frais sortis de leur Ecole de Commerce, qui se trémoussaient autour de lui. »

Noir, Polar, Thriller

Écouter le noir

de Abel Barbara, Giebel Karine, Camut Jérôme, Hug Nathalie, Delzongle Sonja, Dillard François-Xavier, Ellory R.J., Lebel Nicolas, Loubière Sophie, Mayeras Maud, Puértolas Romain, Scalese Laurent et Sire Cédric (Auteurs)
Sous la direction de Yvan Fauth
Broché – 16 mai 2019
Éditeur : Belfond

Les grands noms du thriller français mettent nos sens en éveil.

Treize auteurs prestigieux de noir sont ici réunis et, si chacun a son mode opératoire, le mot d’ordre est le même pour tous : nous faire tendre l’oreille en nous proposant des récits qui jouent avec les différentes définitions de l’audition.
Dans ces nouvelles, ils ont donné libre cours à leur noire imagination pour créer une atmosphère, des personnages inoubliables et une tension qui vous happeront dès les premiers mots… et jusqu’à la chute.

Éclectique et surprenant, ce recueil renferme onze expériences exceptionnelles de lecture. Laissez-vous chuchoter à l’oreille, venez Écouter le noir.

 

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Bonjour à toutes et à tous…

“Écouter le Noir”. Tout est presque dit dans le titre !
On dirait presque l’introduction d’un Haïku…

Les nouvelles, les histoires courtes sont les parents pauvres de la littérature française.
Pourquoi ?
Je voyage pas mal et partout où je vais il y a toujours des recueils de nouvelles en vente, dans les librairies, les aéroports, dans les kiosques à journaux. Pas en France, du moins très peu…
Peut-être que nous n’avions pas jusque là, les auteurs adéquats pour ce format ?

Je pense que cette période est révolue !
En lisant ce genre d’histoires courtes, je peux dire que nous n’avons rien à envier aux autres pays.

J’ai toujours aimé des nouvelles. D’ailleurs j’admire toujours autant ces auteurs qui s’adonnent à cet exercice délicat, capter notre attention en quelques pages, en quelques lignes seulement. Je pense que les premières que j’ai lues, étaient de Stephen King, depuis je n’ai jamais cessé.

“Écouter le Noir”, ce sont 13 auteurs qui se sont réunis pour nous offrir 11 nouvelles autour d’un thème commun : l’audition.

« Le thème de l’audition n’est pas le fruit du hasard, c’est une leçon de vie très personnelle mais qui me paraît avoir suffisamment de sens pour être partagée.

Il y a quelques années, à la suite d’un concert, mes oreilles ont subi un traumatisme irréversible. C’était en avril 2008. Les sons, qui avaient toujours été mes amis les plus proches, sont devenus des ennemis. Des dangers à apprivoiser, par la faute d’acouphènes et d’hyperacousie (une intolérance au bruit). De quoi donner envie de ce claquemurer chez soi.

Pourtant, ce traumatisme m’a offert de me plonger corps et âme dans la lecture, puis dans la création d’un blog*, et maintenant dans la gestion de ce beau projet. Il me fallait trouver un nouveau point d’ancrage personnel et j’ignorais que cette quête allait complètement changer mon existence. La vie est une source de surprises et du négatif peut jaillir le positif. Un vrai pied de nez au handicap ! »

Yvan Fauth

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Les bruits, le silence, les dangers, la peur, la mort, autant de thèmes abordés dans ces onze très bonnes nouvelles. Chaque nouvelle est plus terrifiante, plus angoissante que la précédente. Un livre que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt qui m’a procuré de délicieux moments littéraires et l’occasion aussi de découvrir trois auteurs que je ne connaissais pas.

Merci aux auteurs, sans qui rien n’aurait été possible, mais aussi un grand bravo à Yvan, qui, tel un chef d’orchestre a mis toute l’énergie nécessaire pour réunir et diriger des talents qui n’ont plus rien à prouver.
À lire absolument !

“ Écouter le Noir, c’est trop bon ! Dit Monsieur Yvan, tu peux pas en faire un peu plus ? ”

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Extrait :
« Il leur faut une heure de plus pour l’atteindre, cette foutue route. À tel point qu’ils pensent un moment l’avoir rêvée. Vingt minutes plus tard, la nuit tombe, une nuit sans lune, dense et opaque. L’obscurité dévore tout autour d’eux, les arbres, le sentier, les buissons, leurs maigres espoirs. Eux-mêmes ont la sensation d’être engloutis dans la noirceur du néant. Mais de temps à autre, des phares s’allument au loin, une lueur au milieu des ténèbres, comme pour leur dire de ne pas abandonner. Ils s’agrippent l’un à l’autre pour ne pas se perdre plus qu’ils ne le sont. David regrette son portable, au moins aurait-ils pu s’en servir comme lampe de poche. Ils avancent cahin-caha, bête étrange à quatre pattes, aveugle et sourde, dont chaque pas est un défi, une gageure, un pari : hormis leur corps qui se pressent l’un contre l’autre, ils n’ont plus aucun moyen de communiquer. »

* ÉmOtionS – Blog littérairehttps://gruznamur.com/